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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 11:26

Décidément, où qu’on se trouve et quoi qu’on fasse le temps passe toujours très vite. Déjà plus de dix jours que je suis arrivé à Horta ! Pas possible que les jours défilent comme ça !

Même si la météo pas toujours très favorable nous empêche de sortir en mer tous les jours, le temps est toujours utilisé à différents bricolages, travaux d’entretien sur le matériel et le bateau. Les bricolages et réparations en tous genres, c’est mon domaine et mon couteau suisse ne chôme pas. Nous assurons une présence permanente de 8h à 20h à notre base sur le quai du port de Horta. Comme l’année dernière, j’ai clairement annoncé que je ne voulais pas de jours de repos, j’aurai neuf mois pour me reposer plus tard si le besoin s’en faisait sentir.

Heureusement il y a quand même des sorties entre les coups de vent trop fort qui rendent la mer parfois impraticable. Et les grandes baleines sont toujours bien là.

Quelques baleines bleues et rorquals communs, les deux plus grandes, et surtout beaucoup de rorqual boréals. Hier matin quatorze individus rencontrés en une sortie et l’après-midi nous n’avons pas compté. Si l’événement marquant de la matinée a été le bateau entouré de six rorquals boréals en train de se gaver de poissons, les passagers de notre bateau en ont été pour de fortes émotions en fin de journée. Quand un rorqual boréal décide de faire surface dix mètres devant le bateau de manière totalement inattendue en étant arrivé par dessous, ça fait une sacrée impression. Pour info, le bateau mesure 8,50 m et la baleine en question deux fois plus. Quant au poids, je préfère ne pas en parler tellement la comparaison ne serait pas à l’avantage des petites choses que nous sommes.

Un petit intermède en présence de dauphins pour le plus grand bonheur de tous mais surtout des quatre enfants présents à bord avant que la route d’une baleine bleue croise la notre à une distance que je qualifierais de réduite, une dizaine mètre. Même arrivant sur notre gauche, nous lui avons aimablement laissé la priorité, toujours une histoire de qui est le plus gros dans l’histoire…

Et pour terminer, la surprise du jour. Alors que nous suivions un rorqual commun à distance plus que réglementaire, celui-ci a décidé, allez savoir pourquoi, de rebrousser chemin et donc de venir à notre rencontre. Bateau arrêté, ce gros animal a continué à se diriger tranquillement droit sur nous. On pouvait très bien le suivre des yeux à un ou deux mètres sous la surface. Avec Pedro nous nous sommes regardés avec probablement la même question en tête : Mais qu’est-ce qu’elle est train de faire ?

Et deux à trois mètres devant le bateau elle a fait surface en soufflant et en obliquant légèrement sur la gauche pour nous éviter et nous étions vraiment aux toutes premières loges pour percevoir la puissance du souffle et surtout l’immensité de cet animal, probablement vingt mètres de long. Je peux vous assurer que Pedro et moi avions le taux d’adrénaline dans la zone rouge. Même en sachant qu’il n’y avait (à priori ?) pas de risque, c’était très très impressionnant. Elle est passée si près de nous que je dirais même que c’était trop près. Nos passagers ont apprécié le spectacle mais ont-ils vraiment réalisé ce qui s’est passé ? Je n’en suis pas certain. J'y ai repensé une bonne partie de la nuit suivante...

Et si il fallait revivre cette expérience, me direz-vous ? OUI OUI OUI, ENCORE !

Pas de photo de tout ça malheureusement car pendant près de la moitié de la sortie j’ai dû m’occuper d’un enfant et de sa mère qui avaient tous les deux un sacré mal de mer, je vous passe les détails. C’est le côté le plus déplaisant, le seul je pense, du « boulot » et il est vraiment très déplaisant, je vous l'assure. Décidément, rien n’est parfait…

Quelques images de la semaine ainsi que des photos de la baleine à bosse que je vous ai déjà montrées. Je les mets de nouveau après avoir rajouté un peu ou même beaucoup de lumière pour les rendre plus plaisantes et surtout pour qu’on voit mieux les détails de ce magnifique et spectaculaire cétacé.

L'immense baleine bleue faisant surface, un vrai sous-marin.

L'immense baleine bleue faisant surface, un vrai sous-marin.

les évents de la baleine bleue qui ressemblent vraiment à nos narines. Normal, c'est par là qu'elle respire. Imaginez qu'en une seconde elle renouvelle 90% de sa capacité pulmonaire alors que nous ne renouvelons que 40% de la notre. Et la taille des poumons de cet animal sont à l'échelle de sa taille colossale.

les évents de la baleine bleue qui ressemblent vraiment à nos narines. Normal, c'est par là qu'elle respire. Imaginez qu'en une seconde elle renouvelle 90% de sa capacité pulmonaire alors que nous ne renouvelons que 40% de la notre. Et la taille des poumons de cet animal sont à l'échelle de sa taille colossale.

Les cachalots sont bien sûr toujours là même si les baleines à fanons sont présentes en plus grand nombre en ce moment.
Les cachalots sont bien sûr toujours là même si les baleines à fanons sont présentes en plus grand nombre en ce moment.
Les cachalots sont bien sûr toujours là même si les baleines à fanons sont présentes en plus grand nombre en ce moment.

Les cachalots sont bien sûr toujours là même si les baleines à fanons sont présentes en plus grand nombre en ce moment.

Lesd auphins communs et les puffins cendrés sont les incontournables de nos sorties.

Lesd auphins communs et les puffins cendrés sont les incontournables de nos sorties.

Joli maquillage, vous ne trouvez pas ?

Joli maquillage, vous ne trouvez pas ?

Revoilà la baleine à bosse, la star dans la lumière cette fois.
Revoilà la baleine à bosse, la star dans la lumière cette fois.
Revoilà la baleine à bosse, la star dans la lumière cette fois.
Revoilà la baleine à bosse, la star dans la lumière cette fois.

Revoilà la baleine à bosse, la star dans la lumière cette fois.

Et tout ça se passe au pied du mont Pico qui culmine à 2350 m qui vient juste de recevoir une couche de neige fraiche. Et si il a les pieds dans l'eau, il a très très souvent la tête dans les nuages. Pour un court moment, les pieds étaient embrumés et le sommet dans le ciel presque bleu.

Et tout ça se passe au pied du mont Pico qui culmine à 2350 m qui vient juste de recevoir une couche de neige fraiche. Et si il a les pieds dans l'eau, il a très très souvent la tête dans les nuages. Pour un court moment, les pieds étaient embrumés et le sommet dans le ciel presque bleu.

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commentaires

P
époustouflant j'apprécie
Répondre
M
Je reste bouche bée devant l'écran de mon ordi... <br /> sur place je me serais surement répandue dans l'océan quel spectacle!
Répondre
M
on a des mouchoirs sur le bateau...
J
Ca doit être magique d'admirer ces magnifiques baleines depuis un bateau ! Avec le beau temps qui s'affiche, cela me donne une idée de destination pour nos prochaines vacances en familles avec notre semi rigide solemar.
Répondre

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"Je ne vois pas de délégation de nos Frères à quatre pattes.
Je ne vois pas de siège pour les Aigles.
Nous oublions et nous nous croyons supérieurs.
Mais nous ne sommes en fin de compte rien de plus qu'une partie de la Création. Et nous devons réfléchir pour comprendre où nous sommes situés.
Nous sommes quelque part entre la montagne et la fourmi.
Quelque part et seulement là comme une partie et parcelle de la Création."
Oren Lyons Iroquois Onondaga.
Extrait d'un appel aux organisations non gouvernementales des Nations Unies - Genève - Suisse - 1977.

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"La nature est lente mais sûre.
Elle ne travaille pas plus vite qu'elle n'a besoin de le faire.
Elle est la tortue qui remporte la course de la  persévérance."                                                                                                 

Henry David Thoreau
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"C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas."
Victor Hugo
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"Qu'est-ce qu'en général qu'un voyageur ? C'est un homme qui s'en va chercher un bout de conversation au bout du monde."
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" Faites ce que vous êtes capables d'effectuer ou croyez pouvoir faire. L'audace est porteuse de génie, de pouvoir et de magie."
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"Il faut sauver les condors. Pas tellement parce que nous avons besoin des condors, mais parce que nous avons besoin de développer les qualités humaines pour les sauver. Car ce seront celles-là mêmes dont nous aurons besoin pour nous sauver nous-mêmes."
Mac Millan, ornithologue du XIXe siècle
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