22 mars 2010
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17:54
Le temps passe, les jours s'écoulent et rallongent, le printemps tape à la porte, parfois, pas toujours, l'hiver fait son possible pour ne pas s'avouer vaincu. Pourtant il devrait savoir que son
combat est perdu d'avance, comme chaque année. mais bon, il est un peu
têtu.
Résultat: chaque jour en ce moment, alors qu'on baigne dans le grand bleu céleste et dans la douceur (relative, ne rêvons pas trop quand même) ensoleillée, on se retrouve subitement dans une
épaisse grisaille obligé de se tourner dos aux bourrasques de neiges. Et ceci plusieurs fois par jour.
La nuit dernière a encore déposé un tapis blanc de presque dix centimètres. La pelle à neige recommence son ouvrage matinal (ou moi plutôt !).
Mais on le sent, le printemps s'en vient. Du coup, il y a beaucoup plus de monde dehors, on s'installe même sur les terrasses des bistrots, pas tous les jours quand même...
Je vous emmène avec moi pour ma ballade du jour. Faites gaffe, ça glisse quand même...
Ça vous plaît ? Agréable, vous ne trouvez pas ?
Et puis ce week end a vu la grande affluence à Svolvaer: il s'y tenait le championnat du monde annuel de pêche à la morue.
Deux mille personnes attendues, 530 participants venus des pays voisins (Danemark, Suède, Russie) et un port plein comme un oeuf de cabillaud.
En fin de journée, les bateaux se pressent pour décharger leurs prises du
jour puis les participants rentrent à leurs hôtels avec tout leur harnachement.
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C'est donc a celui qui ramènera la plus grosse morue: le vainqueur cette année n'a pas de quoi être bien fier: seulement 18,30 kg. Bien loin du record de l'épreuve qui est de 28,50 kg !
Heureusement pour les morues, beaucoup des pêcheurs commencent très rapidement le championnat du monde collatéral et innoficiel de la descente de bière. Pour certains, les manoeuvres
d'accostage en fin de journée ont été... très approximatives.
Le soir, jusqu'au matin probablement (moi, je dors à ces heures-là), il y a des gars de la Marine Nationale sur les pontons chargés d'accompagner certains qui ont peu perdu le pied marin jusqu'à
leurs bateaux, encore faut-il qu'ils se rappellent où se trouve le bateau en question. Ceci a été mis en place car presque chaque année il y a une ou deux personnes qui tombent à l'eau (2°C !) et
sont incapables de s'en sortir.
Puis, soudainement, le lundi matin, la petite ville a retrouvé tout son calme (doux euphémisme !) et dans le port les bateaux se comptent sur les doigts d'une main de menuisier à la retraite.
Time is going, the days become longer, spring is knocking at the door, sometimes, not everyday, winter does everything possible not to be defeated. However it might know is fight is already lost,
like every year, well, it is a little bit stubborn.
As a result: every day at the moment, as we swim in the great blue of the sky and in sunny sweetness (some sweetness, dont dream too much), suddenly we are in the greyness and have to turn back to
snowy gusts. And a few times a day.
Last night has dropped a 10 cm thick white carpet. The snow shovel does its morning work again (well, it’s rather me !).
However, we can feel spring coming. So, a lot of people outside, even on the cafe terrasses, not every day...
Come along with me for a walk. be careful, it’s slipery...
Do you enjoy it ? Pleasant, isn’t it ?
And this week end was very busy in Svolvaer: annual cod fishing world championship.
2000 persons expected, 530 competitors from norway and close countries (Denmark, Sweden, Russia) and an absolutly full harbour.
At the end of the fishing day, boats come to the pontoon to unload their catch of the day and competitors go back to their hotels with all their gear.
The winner is the one who have caught the
biggest fish. This year, he does not have to be so proud: only 18.3 kg. Far from the championship record: 28.5 kg !
Fortunately for the cods, some fishermen start early the collateral and unofficial beer drinking world championship.
For some boats, mooring approches were a bit rough.
During the night, to the morning, some guys from the Navy are on the watch to go with those who do not know anymore where their boats are and prevent them to fall in the pretty cold water
(2°C).
And suddenly, on monday morning, the small town is very quiet again and in the harbour you can count on one retired carpenter’s hand how many boats are left.
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