"Marche en harmonie avec l’univers, tout en étant en harmonie avec ce que tu es."
Proverbe navajo
Voyage en bateau sans limite temporelle en ayant le temps de prendre le temps. C'est ce qui nous manque le plus le temps, non ? Se déplacer lentement, s'arrêter le
temps qu'on veut, le temps qu'il faut. Prendre le temps de rencontrer, de voir, de regarder, d'écouter, d'entendre, le tout au plus près de la nature. En toute disponibilité. Le bateau, c'est
lent. J'aurai pu l'appeler "l'escargot" mon bateau puisqu'il est aussi ma coquille. Non, il s'appelle "Vò lu mondu". Ce qui signifie en corse: "je vais de par le monde".
De par le monde en appréciant et en respectant tout ce que je vois, tous ceux que je rencontre et ne pas laisser de traces...
Respect de la vie....
30°C, la température qu’il fait ici sous les cocotiers, les orteils en éventail sur le sable blanc léché par les vaguelettes du lagon turquoise...
Après mes quelques semaines en France, à mon avis pas si douce que voulait bien le dire la chanson, me voilà donc sous les tropiques, loin du cercle polaire arctique qui me retenait prisonnier avec
son hiver....
Brrrr, pas chaud ce matin, je rentre mon bras sous la couette... Et Baltic qui, comme à son habitude, me griffe les pieds, me saute de tout son poids sur le ventre, et elle n’est plus le petit
chaton d'il y a quelques mois !, pour me faire comprendre qu’à 9h30, elle commence vraiment à avoir faim.
Un peu rude la sortie du rêve....
30°C, oui, aujourd’hui, c’est la différence entre la température extérieure et celle qu’il fait dans mon bateau igloo. -10°C dehors, +20°C à l’intérieur...
Pour rajouter au "plaisir" de la sortie matinale, il fait un bon vent du Nord Est, environ 20 noeuds, force 4 à 5, et la sensation thermique en prend un bon coup.
Cette température si basse est assez inhabituelle pour la région où le climat est tempéré par la présence du Gulf Stream qui amène ses eaux chaudes en provenance du golfe du Mexique, même si elles
ont eu le temps de perdre pas mal de degrés en cours de route.
L’année dernière, la température la plus basse avait été de -8,5°C en février pour une moyenne mensuelle de -1,6°C ce même mois, le plus froid de l’année. Pour ceux que ça intéresse, voir sur ce
lien link les statistiques météo de l’endroit où je me trouve.
Il est rare que ces températures basses durent plus de 2 ou 3 jours.
La météo locale nous offre cette semaine des réjouissances variées:
- lundi et mardi: tempête, vents de Sud Ouest établis aux environs de 50 noeuds avec rafales à 60... avec forte pluie et +5°C. Heureusement le bateau est très bien abrité mais j’avais quand même
enlevé le taud de cockpit, replié la capote et attaché tout ce qui est à l’extérieur.
- mercredi et jeudi: plus de vent mais pas mal d’averses de neige, température entre 0°C et -2°C.
- aujourd’hui et les jours qui viennent, plutôt gris, sans précipitations et des températures stabilisées vers -8°C. C’est ce qu’annoncent les prévisions météo norvégiennes, ce qui ne sera
pas forcément la réalité. Elles sont relativement précises sur le temps du moment, quand il suffit de regarder dehors pour vérifier si c’est juste ou pas, mais à plus que quelques heures en avance,
la précision est assez souvent aléatoire... A la décharge des prévisionnistes, il faut reconnaître que la météo ici est très lunatique et a l’air de n’en faire qu’à sa tête.
A part ça, que se passe-t-il par ici ?
Rien ou presque, à part le fait que les jours rallongent (de 9h à 15h30 environ).
Tout est très calme, il y a très peu de monde à l’extérieur, la saison de pêche à la morue n’a pas encore commencé donc le port est vide.
Pour rencontrer les orques, apparemment c’est raté, les harengs, et donc les orques, ne sont pas venus dans le fjord cette année. Tant pis, ce n’est pas grave, j’en croiserai sûrement un jour dans
d’autres eaux.
J’ai attaqué la pile d’une quinzaine de bouquins ramenés de mon séjour en France...
-Pourquoi voyagez-vous ?
-Pour trouver ceux qui savent encore vivre en paix
Je suis sorti de mon hibernation, j’ai quitté la nuit polaire et les aurores boréales pour un retour en France pour des fêtes de fin d’année en famille.
Baltic est confiée à une super nounou et s’est trouvé un bon copain chat. J’espère qu’elle acceptera de revenir à bord.
Vò lu Mondu est sous la très bonne surveillance de mes voisins Patrick et Anne Marie.
Je suis donc parti l’esprit tout à fait libre en ce qui concerne mes deux compagnons de route.
Je vous souhaite à tous un très bon Noël et de très belles de fêtes de fin d’année.
Que du bonheur...
"Il est bien vrai que nous devons penser au bonheur d'autrui ; mais on ne dit pas assez que ce que nous pouvons faire de mieux pour ceux qui nous aiment, c'est encore d'être heureux." Alain
I have left the polar night and northern lights for a one month come back in France and I spend Christmas and New Year time with my family.
A nice lady is taking care of Baltic and she has now a good cat friend. I hope she will be ok to come back on board.
Vò Lu Mondu is under the good supervision of my neighbours Patrick and Anne Marie.
So I left with a free mind concerning my two travel mates.
I wish you a very happy Christmas and a wonderful New Year time.
Happiness....
"It is true we have to think about someone else happiness; but we do not say enough that the best thing we could do for those who love us, is to be happy." Alain o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o
Dix à quinze centimètres de neige ce matin.
Tout est calme et silencieux.
Tout est blanc.
Tout est beau.
J'adore ça.
Aujourd'hui juste quelques petites "choses" glanées ça et là.
Ceci, bien dans l'air du temps, prononcé par un économiste il y a plus de quinze ans:
"Toute personne croyant qu'une croissance exponentielle peut durer
indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste."
Kenneth
Boulding
Tellement évident...
Et pourtant...
"S'il reste des gens dans 200 ans, ils ne vivront pas de la façon qui est la
nôtre aujourd'hui. Je peux le prédire avec confiance parce que si les gens continuent à vivre de notre façon, il n'y aura plus aucun humain ici dans 200 ans.
S'il reste des humains sur terre dans 200 ans, ils sauront que l'humanité
n'appartient pas à un ordre de l'existant séparé du reste du monde vivant. Ils le sauront d'une façon aussi certaine que nous savons que la Terre tourne autour du soleil. Je peux le prédire avec
confiance, parce que si les gens continuaient à penser que nous appartenons à un ordre de l'existant séparé, alors il n'y aurait plus d'humains sur terre dans 200
ans."
Daniel Quinn
Celui-là était bien
placé pour pouvoir dire ça:
"On ne va jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où l’on va.
"
Christophe
Colomb
"La liberté ce n'est pas de faire ce que l'on veut, mais de vouloir ce que
l'on fait."
J.P SARTRE
Et pour terminer, une perle musicale. Montez un peu le volume et appréciez...
Ten to fifteen centimeters of snow this
morning. Everything is calm and silent. Everything is white. Everything is beautiful. I love that.
Today just a few "things" gleaned here and
there.
This, well up to date, said by an economist more
than fifteen years ago:
"Everyone believing that an exponential
growth can last for ever in a finished world is either a fool, or an economist"
Kenneth
Boulding
So obvious... But even so...
" If there are people here in 200 years, they
will not live in the same way as we do now. I can predict it with confidence because if the people keep living as we do, there will be no human left here in
200 years.
If there are
still humans on earth in 200 years, they will know that mankind does not belong to an order of the existing separated to the rest of the living world. They will know it in a way as certain
as we know the Earth turns around the sun. I can predict it with confidence, because if the people kept thinking that we belong to an order of the existing separated, there will be no humans left
on Earth in 200 years."
Daniel Quinn
This one was in a very good position to say that:
" We never go as faras when we dont know where we go"
Christopher
Colombus
"Freedom is not doing what we want, but wishing what we
do."
J.P SARTRE
And at last, a musical pearl. Put up the sound and enjoy...
Quelle semaine riche en émotions!
Deux événements exceptionnels dans le ciel en quelques jours, une soirée "aurores boréales" et un meeting aérien avec des aigles.
Alors que les sites internet de prévision d’apparition des aurores boréales n’indiquaient rien de vraiment particulier, la surprise n’en a été que plus grande.
Une extraordinaire parade céleste, très certainement le plus beau spectacle de la nature qu’il m’est été donné de voir.
Tout a commencé lentement à l’Est, comme un nuage de fumée grise dans un ciel très noir vide de toute luminosité mais parsemé d’une incroyable quantité
d’étoiles. Puis ce "nuage" s’est répandu vers le Nord et l’Ouest jusqu’à en envahir toute la
voûte céleste.
Puis tout s’est coloré, le ciel s’est enflammé de vert et ces flammes, comme celle d’un feu de cheminée, se sont mises en mouvement, bougeant dans toutes les directions et changeant de formes en
permanence.
Par moments, le ciel était drapé dans rideaux verts translucides qu'on (les anges ?) aurait agité, avec des franges colorées rouges, roses, jaunes, avec également des rayons verticaux tout aussi
colorés descendant des cieux. Le tout avec une très grande netteté.
Puis c’était un passage de nuages émeraude comme poussés par un fort vent, ou alors des filaments verticaux .
C’était absolument stupéfiant, époustouflant. Jamais je n'aurais pu imaginer une telle splendeur.
Et quand en plus, les étoiles filantes traversent ces ondes vertes.... Un rêve !
Ca a duré une heure et demi, une heure et demi de magie. Dans un silence total.
Heureusement, j'étais avec mes voisins, ça me confirme que ce n'était pas un rêve.
Je suis rentré au bateaula tête dans les
astreset les doigts gelés (- 1°C), difficile de prendre des
photos avec des gants.
J’ai eu du mal à m’endormir cette nuit là, quelle émotion !
Alors que jusqu’à présent je trouvais que les photos d’aurores boréales étaient plus spectaculaires que la réalité, c’est l’inverse cette fois.
La prise de vue nécessite une pause de 30 secondes (ISO 400, ouverture 4,5) et comme ces formations célestes bougeaient beaucoup et très vite, l’ensemble est devenu assez flou sur les images.
Dommage pour vous....
Jeudi le spectacle s’est déroulé de jour.
J’ai été invité à aller sur le bateau qui emmène des touristes voir les orques, une embarcation à moteur, ancienne ambulance nautique, qui doit faire environ quinze mètres de long et se déplace à
près de vingt noeuds, ce qui lui permet de parcourir de beaucoup plus grandes distances que moi avec mon Vò lu Mondu qui va son bonhomme de chemin entre cinq et six noeuds. Et comme les jours
raccourcissent....
D’orques nous n’avons même pas vu un aileron dorsal ou un souffle. Dommage pour les gens qui étaient venus si loin pour les rencontrer. Moi, j’aurai bien d’autres occasion. Eh oui, j’ai le
temps...
Sur le chemin du retour, le "capitaine" a arrêté le bateau le temps de manger un bol de soupe bien chaude bienvenue et de pêcher cinq ou six poissons.
La région est connue pour sa colonie d’aigles, des pygargues à queue blanche, un des plus gros oiseaux d’Europe nichant dans les falaises qui tombent à pic dans la mer de Norvège. Il y en aurait
près de six cent dans les environs, une des plus grandes densités sur la planète.
Je les vois à peu près tous les jours planer de leur vol circulaire au dessus du fjord, l'un d'eux est même un habitué du port, peut-être employé par les autorités portuaires pour la surveillance
aérienne...
Les aigles ont compris depuis fort longtemps que les bateaux de pêche, très nombreux par ici, rejettent à l’eau les déchets provenant du nettoyage du poisson pêché et qu’ils n’ont donc qu’à se
servir en concurrence avec les goélands.
Les poissons que nous avons à bord sont destinés à les appâter.
Le bateau avançant au ralenti, les poissons sont lancés un à un sur la surface et immédiatement un des rapaces qui nous survolait en tournoyant de son vol planant replie un peu ses immenses ailes
pour fondre rapidement sur cette proie facile.
Fantastique spectacle que de voir ces très grands oiseaux, jusqu’à 2,40 m d’envergure, à quelques mètres pour ne pas dire à quelques dizaines de centimètres.
Après le passage du premier aigle, j’ai rangé mon téléobjectif (300 mm) pour un objectif beaucoup plus court (zoom 28-70), bien plus adapté à la proximité de la star du jour.
Vraiment intéressant de pouvoir détailler ces animaux de près: les plumes du corps massif, les rémiges des ailes à la surface impressionnante, l’énorme bec jaune, les pattes aux serres puissantes
agrippant fermement sa proie et le regard, le fameux regard de l’aigle, aiguisé comme une lame acérée, plein d’une détermination transperçante.
Et ce vol est tellement silencieux, même quand cette immense voilure s’appuyant sur les airs vient pratiquement vous caresser les oreilles. Inoubliable moment.
Décidément, que de splendeurs dans la nature ! Et d’une variété infinie...
What a week full of emotions !
2 exeptionnels events in the sky those days, one "northern lights" evening and an air show with eagles.
As the northern lights forecast websites did not show something special, the surprise was pretty big.
An incredible celestial parade, for sure the most beautiful nature show I have ever seen.
It started slowly in the East, like a smoky cloud in a very dark sky with a huge number of stars. Then, this "cloud" spread towards North and West to invade the sky.
And everything was colored, the sky was flaming with green and those flames, just like in a fireplace, started to move in any direction, changing shapes all the time.
Sometimes, the sky was draped in tranlucent green curtains swayed by somebody (angels?), with red, pink, yellow fringes, and with vertical colored rays down from the sky. Everything very
sharp. Then there were emerald clouds just like pushed by a
strong wind. It was really stunning, mind-blowing. I could never
imagine such an impressiveness.
And with comets going through these green waves... A dream !
It lasted one and a half hour, an hour and a half of pure magic. And absolutely silent.
Fortunately, I was with my meighbours, so it was not a dream.
I was back to the boat the head in the stars and with frozen fingers (- 1°C), difficult to use the camera with gloves.
Then it was difficult to fall asleep, what an emotion !
Till now, I thought the pictures of northern lights were more spectacular than it is in reality, this time it is the other way.
The exposure is 30 secondes (ISO 400, aperture 4.5) and as these lights were moving fast, they look blurred. A pity for you...
On thirsday the show was during daylight. I was invited to go on the whalewatching boat to see
the orcas, a motorboat about 15 m long, going 20 knots, which is able to go much longer distances than me with Vò lu Mondu which makes its way at 5 to 6 knots. And the days are shortening
quickly...
We did not see any spray or dorsal fin of an orca. A pity for the people coming from so far away to see the whales. For me, I’ll have more opportunities. Yes, I have plenty of time...
On the way back, the "captain" stopped the boat and we had a welcome hot fish soup and the crew fished 5 or 6 fish.
The area is well known for its eagles colony, white-tailed eagles, one of the largest birds in Europe, nesting in the cliffs overlooking the Norwegian sea. It must be about 600 eagles in the area,
one of the places on the panet with the biggest density.
I can see them almost every day gliding in circle over the fjord. One of them being very used to the harbour, maybe employed by the port authorities for aerial
watch... Eagles have understood for long that fishing boats
throw away in the water the waste after the fish have been cleaned and so they just have to help themselves.
The fish we caught will be used as a bait.
The boat going slowly, fish are thrown one by one on the surface and immediately one of the birds of prey , folding a bit its huge wings, goes down very quickly to this easy
prey.
It’s a great show to see those very large birds, wing
span up to 2.40 m, within few meters not saying some tens of centimeters.
After the first eagle, I have switched my tele lens (300mm) by a short zoom (28-70mm) much more suitable to the nearness of the star of the day.
Very interesting to be able to detail these animals so close: feathers of the massive body, the quill feathers of the wings with an impressive area, the big yellow beak, the paws with powerful
claws grabing fermly its prey and the famous eye of the eagle, sharp as a blade, full of piercing determination. And this flight is so silent, even when the huge wing
come almost to your hear. Unforgatable moment.
Really, so many splendours in the nature ! And an infinite variety... o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o
Le nez en l'air, les yeux au ciel, la tête dans les nuages, quotidiennement je me laisse pénétrer par les
lumières du ciel arctique: magiques, puissantes, douces, chaotiques, calmes, violentes, colorées, monochromes, flamboyantes, plombées, claires, sombres, vaporeuses, opaques, éblouissantes, toujours
belles, il s'en dégage souvent une énergie phénoménale et envoûtante...
Pour ne pas garder tout ça pour moi seulement, j'ai rajouté un album photo (dans la colonne de droite du blog) intitulé "Ciel de Lofoten" et j'y ai mis un florilège de mes images préférées sur le
sujet. Et je pense qu'il y a de la place pour en rajouter durant ces prochains mois...
Puissiez-vous en ressentir un peu de la magie...
Quand vous ouvrez l'album, vous pouvez voir les photos en diaporama.
Nose up, eyes in the sky, head in the clouds, daily I let myself to be penetrated by the lights of the arctic sky: magic, powerful, soft, chaotic, calm, violent,
colorful, monochrome, flaming, leaded, bright, dark, vaporous, opaque, glare, always beautiful, it comes often out of it a phenomenal and bewitching energy...
Not to keep that only for me, I've added a photo album (in the right column of the blog) called "Ciel de Lofoten) and I've put in it an anthology of my favorite pictures on the subject. And I think
there enough room to add more during the next months...
I hope you'll get some of the magic...
When you open the album, you can have it as a slide show.
8h30, il commence à faire clair, le moteur tourne depuis quelques minutes, je
largue les amarres.
Moins 1°C, faire attention, le pont est couvert de givre. Chaussettes laine et soie dans les bottes cuir et Goretex, gants imperméables fourrés polaire, combinaison isolante et flottante des
pêcheurs norvégiens et bonnet laine et polaire au dessus de tout ça.
Comme souvent, dès que le ciel est clair, la nuit a été bien froide et, malgré le soleil promis par les prévisions météo, la température devrait rester du côté négatif du thermomètre.
Et pourtant, tellement envie d’aller passer la journée sur l’eau, voir et revoir ces lumières extraordinairement changeantes et variées, tellement envie de rencontrer les orques !
photo Marie Leroy
Les orques. Ils jouent à cache cache avec moi depuis plus de trois semaines. Actuellement je sais qu’il y en a de l’autre côté du fjord, deux groupes, mais trop loin, hors de
portée de mon rayon d’action et avec les jours qui se réduisent aussi vite que les glaces de la banquise, il me faudrait partir bien avant l’aurore pour arriver près de l’autre rive avant le
crépuscule.
Et peut-être qu’un groupe de ces mammifères viendra de ce côté, qui sait ? On en a vu il y a une dizaine de jours, et puis encore deux individus se sont montrés par ici la semaine dernière.
Je suis rapidement dépassé par un bateau qui emmène des touristes voir les orques et à son passage, avec la radio VHF, j’appelle Daniel, un des membres d’équipage, pour lui demander s’il a des
informations sur la localisation des orques. Il me confirme ce que je sais déjà, mais eux ont les capacités de vitesse pour traverser le fjord et ils reviendront la nuit déjà tombée.
Après une heure de navigation je passe entre les îles de Stora Molla et Lille Molla pour atteindre la zone où les fonds passent très rapidement de 50m à plus de 200m. Les orques et également les globicéphales, une autre espèce de mammifère marin qui fréquente ces eaux,
affectionnent ces endroits.
Si les prévisionnistes norvégiens ont vu juste sur l’ensoleillement, ils ont tout faux en ce qui concerne les courants d’air: dix noeuds annoncés et vingt à vingt cinq noeuds rencontrés. Pas la même chanson !
Et les vagues ne sont pas en reste. Vò lu Mondu est bien chahuté et les objets, par définition inanimés, sont pris d’une grande frénésie de mouvement à l’intérieur du bateau, sans qu’une
chorégraphie ait vraiment été répétée à l’avance. Le bazar !
Quant à Baltic, comme toujours quand je navigue au moteur, elle refuse absolument,
c’est têtu ces petites bêtes vous savez !, de rester à l'intérieur et se réfugie sur la bôme près du mât, sous la housse de la grand voile et je ne la vois plus de la journée.
Je déroule la trinquette (la petite voile d’avant) et c’est parti pour un joli bord de vent arrière à près de cinq noeuds. J’apprécie mon équipement "thermique" parfaitement adapté et j’en profite
pour rester dehors à la barre en balayant du regard la surface bleu foncé zébrée de blanc pour essayer de détecter la présence des épaulards (autre nom des orques). Qu’est ce que je verrai en
premier, le souffle qui monte à près de deux mètres où l'immense (jusqu’à 1,80m) aileron dorsal noir d’un grand mâle ? Je ne verrai rien aujourd’hui, la mer est trop agitée. Comme la promenade se
transforme en chevauchée franchement inconfortable, au lieu de faire le tour de l’île de Skrova, je prends un raccourci entre celle-ci et Lille Molla pour retourner à mon port d’attache. J’aime
bien passer entre ces deux îles, je suis toujours à peu près sûr d’y voir des aigles, les
pygargues à queue blanche.
Seulement deux aujourd’hui, et c’est un régal de les voir utiliser les vents pour planer sur place, peut-être juste pour le plaisir, avec leurs puissantes ailes immobiles, les grandes rémiges aux
extrémités écartées comme des éventails....
N’étant plus le jouet des vagues de ce côté-ci des îles, Vo lu Mondu bénéficie lui aussi d’une voilure plus imposante mais nous, nous ne cherchons pas à faire du surplace, bien au contraire, même
si je ne suis pas pressé de rentrer après cette belle journée sur l’eau. Mais bon, comme le soleil se couche aujourd’hui à 14h30, faut quand même pas trop traîner.
La rencontre ne s’est pas faite aujourd’hui encore, mais est-ce là l’important ? Je sais qu’ils sont là, je peux les imaginer me regardant passer sans se montrer. Donc pour des photos, il vous
faudra attendre un peu...
C’était une bien belle journée.
D’autant plus que c’était ma première journée en solitaire depuis une semaine.
J’ai eu de la visite, trois équipières venues voir les orques qui, comme moi, en seront quitte pour ne les voir que dans leur imagination. Mais pour elles également l’important était ailleurs.
Trois jours sur l’eau, une belle navigation à la voile, ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps, Vo lu Mondu a allongé la foulée jusqu’à plus de huit noeuds, j’ai vraiment apprécié, Anna
aussi, et Marie peut-être un peu moins, disons qu’elle a été un peu... "remuée".
.........
Je vous le fais en direct: interruption d’une heure et demi dans l’écriture de cet article.
Comme ça fait pas mal de temps que je n’ai rien mis dans le blog, je me suis dis que ce soir je m’y attelais et ne ferais rien d’autre. Et puis, un coup d’oeil dehors vers 22h et il a bien fallu
que je lâche le clavier: un festival d’aurores boréales !
L’appareil photo, le trépied (qui s’impose, 30 secondes de pose pour la prise de vue) et je suis allé sur une petite colline à 10 minutes du port, le meilleur endroit pour éviter la pollution
lumineuse de la ville.
Partout dans la voûte céleste, sur 180° de l’Est à l’Ouest en passant par le Nord on peut voir ces masses verdâtres mouvantes. Pour être honnête, cela apparaît nettement plus vert et donc plus
spectaculaire sur les photos que dans la réalité. C’est tout de même très étonnant et impressionnant.
Je suis rentré "à la maison" vers 23h30 avant même la fin du film.
La prochaine fois que je voudrais bosser tranquillement je tirerai les rideaux ! Ah ben non, j’en ai pas...
Je reprends le fil de mon récit après cet intermède céleste.
Oui, de bien belles et intéressantes journées sur l’eau, avec, comme toujours, de magnifiques éclairages.
Merci à Anna, Marie et Marilyn pour ces quelques jours agrémentés de leur agréable et enrichissante compagnie.
La semaine précédente, j’ai eu le grand plaisir d’accueillir ma fille Camille et ma nièce Nathalie.
Avec elles aussi, quelques belles journées de ballades aquatiques avec une visite au Trollfjord, magnifique petit fjord très encaissé, 100 m de large à l’endroit le plus étroit, accessible
uniquement en bateau.
Le tour de l’île de Skrova nous a gratifié du survol de neuf aigles à queue blanche.
Bien agréable compagnie. Vous revenez quand vous voulez les filles !
Et voilà, depuis jeudi, j’ai repris mon petit train train de solitaire. Pas si facile cependant. Je dois dire que pendant deux jours il y a eu un peu de flottement, j’ai trouvé le bateau bien vide
et silencieux.
Bon, mon petit tour sur l’eau hier a remis les choses un peu dans l’ordre et j’ai finalement repris mes occupations habituelles.
Les prochains jours seront statiques, du vent relativement fort étant annoncé pour quelques temps.
En plus de tout ça, il y a quand même un événement quotidien marquant qu’il faut que je souligne: les jours raccourcissent à une vitesse incroyable. Le soleil a de plus en plus de difficultés à se
maintenir au dessus de l’horizon. Aujourd’hui, il a fait jour un peu avant 8h30 et le soleil a disparu dans la mer vers 14h15 et la nuit était installée une heure plus tard.
Vers le 5 ou 6 décembre, le soleil n’aura plus la force de se hisser au dessus de l’horizon et cela va durer un mois....
Et vu comme le temps passe vite, je pense que ça ne sera pas trop dur à supporter.
8.30 a.m., daylight is coming, engine on for a few minutes, mooring lines off. Minus 1°C, be careful, frost on the deck. Wool and
silk socks in leather and Goretex boots, watertight fleece gloves, insulating and floating suit used by norwegian fishermen and woolen hat on top of everything.
As often, as soon the sky is clear, the night has been cold and, despite the sun promised by the forecast, temperature should stay onn the negative side of the thermometer.
Though, I feel so much like to spend the day on the water, see and see again the wonderful changing lights, meet orcas !
Orcas. They play hide and seek with me for more than three weeks now.
At the moment, I know there are two pods on the other side of the fjord, but it’s too far away, out of range with days shortening very quickly, I should start before dawn to get to the opposite
shore before dusk.
Maybe a pod of these mammals will come to my side, who knows ? Some have been seen about ten days ago, and two indivuduals were in the area last week.
I am quickly overtaken by the whalewatching boat and call with the VHF radio Daniel, one of the crew to ask him if he has some informations about the localisation of the orcas. He confirms what I
know already, but they have the ability in matter of speed to cross the fjord andthey will be back after dusk.
After one hour, I go beetween the islands of Stora Molla and Lille Molla to reach the area where the depth goes quickly from about 50 m to over 200 m. Orcas and pilot whales, another species of
marine mammal found in these waters, likes those places.
If norwegian meteorologists are right about sunshine, they are wrong concerning winds: 10 knots forecasted, and actually twenty to twenty five knots. Not the same story !
And the waves are there aswell. Vò lu Mondu is in the shaker and things inside the boat fly in everydirections. What a mess
!
Baltic, as always when I sail with the engine, does
not want to stay inside and finds shelter on the boom into the lazy bag of the main sail. And then I don’t see her the whole day.
I roll off the staysail and start for a great sail downwind, around 5 knots. I appreciate my very well adapted thermal equipment and stay outside to steer scanning the sea surface with my eyes to
spot the orcas. What will I see first, the blow which goes up to 2 m or the huge (up to 1,80 m) dorsal fin of a big male ? I will see nothing today, the sea is too rough. As the trip is
becoming absolutely uncomfortable,instead of going around Skrova island, I take a short cut beetween it and Lille Molla to go back to the harbour.
I like to go through this way, I’m always pretty sure to sea white-tailed eagles.
Today, only two eagles and it’s a real pleasure to se them use the winds to glide hovering, my just for the pleasure, with their motionless powerful wings, the quill feathers like hand-held
fans...
Not being anymore a toy for the waves on tjis side of the islands, Vò lu Mondu enjoys a larger sail area to speed up even if we are not in a hurry to go back after this beautiful day at sea. But as
the sun will be behind the horizon at 2.30 pm, we cant be too slow. No meeting today again, but is this the important
thing ?
I know they are here, i can imagine them looking at me without showing themselves.
Well, for pictures, you will have to wait a little bit more....
It was a great day.
All the more it was my first day on my own for a week. I had some visits, three crew members who came to see orcas and who, like me have just to imagine them. For them aswell, the important is
elsewhere.
Three days on the water, a beautiful trip under sails, I did not have that for a long time, Vò lu Mondu speed up to over 8 knots, i did appreciate, so did Anna, and Marie maybe a bit less, let say
she was a little bit... «shaked».
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I do it «live» now: one hour and a half interruption in the writing of this article.
As I did not put anything in the blog for quite a long time, i told to myself i must do it tonight and do nothing else. And then, a little glance outside at about 10 pm and I had to go away from
the keyboard: a northern lights festival !
The camera, the tripod (really needed, 30 seconds exposure ) and I went for a 10 minutes walk to a small hill to avoid light pollution from the town.
Everywhere in the sky, from east, west and north, one can see these moving greenish lights. To be honnest, it appears much greener and so more spectacular on the pictures than in reality. Well, it
is still amazing and impressive.
I went «back home» around 11.30 pm even before the end of the movie.
Next time when I’d want work quietly I’ll pull the curtains. Well, I dont have any, so....
Back to my story after this celestial
interlude.
Yes, beautiful and interesting days on the water with, as usual, wonderful lights. Thank you Anna, Marie and Marilyn for these days
brightened up with their pleasant and fulfilling company.
The previous week, I had the great pleasure to welcome my daughter Camille and my niece Nathalie.
With them too, some beautiful days on the sea with a trip to the Trollfjord, a very nice small fjord, 100m wide at the narrowest point, you can get there only by boat.
A trip around Skrova island delighted us with the flight of nine white-tailed eagles.
Very pleasant company. You can come back when you wish, girls !
And so, from thirsday, I’m back in my solitary life.
Not so easy though. I must say that for two days it has been some wavering, I’ve found the boat pretty empty and silent.
Well, my day trip on the water yesterday put almost everything in order and I’m back to my occupations.
The next days will be still as quite strong winds are forecasted for some days.
One daily event I have to talk about: days are shortening very quickly now. It is more and more difficult for the sun to stay above the horizon.
Today, daylight came just before 8.30 am and the sun desapear in the sea at about 2.15 pm and the night was here one hour later.
On the fifth or sixth of december, the sun will not come above the horizon and it will last for one month...
But as time goes so fast, I think It will not be to hard to endure. o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o
Le temps s'écoule calmement maintenant, les jours raccourcissent, les nuits s'allongent. Cette nuit, ici aussi, on change d'heure. Demain, le jour aura disparu à 17h. Je perdrai une heure de clarté
parce que je ne gagnerai rien le matin: en principe je dors à 8h. C'est Baltic qui joue le rôle du réveil matin, en général vers 9h. Pas très matinal, je vous le concède, mais je me couche en
général vers 1h donc une nuit de huit heures, c'est plutôt raisonnable. J'ai toujours été plutôt un oiseau de nuit. De toute façons, d'ici quelques temps, je me lèverai avant le soleil puisque, à
cette latitude (68°N), il restera sous la couette, traduisez sous l'horizon, 24h/24h pendant un bon mois. La nuit polaire. Pas la nuit noire en permanence, l'astre solaire nous gratifiera tout de
même d'une certaine clarté un moment dans la journée. Par contre pour soigner son bronzage, pas terrible...
Je me doute bien que certains ne m'envient pas de me retrouver dans cette ambiance d'hiver nocturne et froid et pour rien au monde ils n'aimeraient se retrouver dans une telle situation. Soit, mais
ils se priveraient alors d'un spectacle exceptionnel de la nature, visible en période hivernale sur la grande scène céleste dans les hautes latitudes (65°N-75°N), au delà du cercle polaire: les
aurores boréales.
Depuis trois jours, le ciel est vierge de tout nuage, conditions idéales pour l'observation de ce phénomène quand il se manifeste.
Hier soir, j'ai donc eu droit à ma première aurore boréale ! Etonnant, ça a commencé comme une colonne de fumée qui se déplace poussée par un vent inexistant, les formes sont changeantes, la
couleur vire au vert. Oui, un peu comme des nuages verts.
Ça a duré une bonne heure, je pense.
La veille il y avait eu une autre (que je n'ai pas vue), beaucoup plus spectaculaire d'après les photos qu'on m'a montrées.
Je ne vais pas faire la fine bouche pour la première, même si elle n'a pas été grandiose. Il y en aura d'autres pendant les mois qui viennent.
Dès que j'aurai des images plus spectaculaires, je vous les montrerai accompagnées d'une explication du phénomène.
Voici deux photos prises hier soir. Admirez également la pureté du ciel, la Grande Ourse était là aussi.
A part cette grande nouveauté pour moi, pas grand chose a vous raconter pour cette semaine.
Trois jours d'une météo merveilleusement agréable m'ont permis de passer ces journées sur l'eau pour aller à la rencontre des orques qui ne sont apparemment pas pressés de venir par ici, ou plutôt
ce sont les harengs qu'ils suivent qui ne le sont pas. Donc, patience, patience...
Cela m'a donné l'occasion de me lever un peu plus tôt et d'admirer le lever de soleil. Comment font-ils pour avoir une telle palette de couleurs célestes dans ces régions ? (les couleurs qui
apparaissent sur le blog sont, hélas, moins flamboyantes que dans la réalité).
Le petit port de Skrova, à environ cinq milles de Svolvaer.
Pyguargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla), le plus grand des aigles, jusqu'à 2,40m d'envergure. Assez répandu dans la région, de même que son cousin, l'aigle royal. J'en vois pratiquement
tous les jours. Il y a quelque temps, l'un d'entre eux était dans le port, poursuivi par une bonne trentaine de goélands essayant de chasser cet intrus pour le moins encombrant.
Autre spectacle quotidien
Et toujours les yeux au ciel
Time is going quietly now, days shorten, nights get longer. Tonight, it will be winter time here aswell. Tomorrow, daylight will vanish at 5 p.m.. I’ll
loose one daylight hour: usually, I sleep at 8 a.m..
Baltic is the alarm clock, about 9 a.m. every morning. Not so early but I go to bed usually around 1 a.m., so it's an 8 hours night which is quite reasonnable. I have always been a night bird.
Anyway, very soon I will wake up before the sun because under this latitude (68°N), it will stay under the horizon 24 hours a day for more than one month. The polar night. Not a dark night all the
time, the sun will send us some light for a while during the day. Well, to get sun tanned, not the best...
I can imagine some do not envy me to be in that black and cold winter atmophere and for nothing in the world they would like to be in that situation. Well, they would deprive themselves of an
exceptionnal show of the nature, visible only in winter time in the sky in the high latitudes (65°N-75°N), beyond the polar circle: the northern lights.
For the last 3 days, the sky has been absolutely free of clouds, ideal conditions to see this phenomenon when it happens.
Yesterday night, it was my first northern light ! Amazing, it started like a smoke column moving blowed by an inexisting wind, changing shapes, colour turning to green. Yes, like green clouds.
It has lasted about 1 hour , I think.
The previous night it has been another one (I did not see it), much more spectacular according to the pictures I’ve seen.
I must not be fussy for the first one, even if it was not so spectacular. There will be some more for sure during the coming months.
As soon I will have more spectacular pictures, I will show them with some explanations of the phenomenon.
2 pictures from yesterday night. Look how the sky is pure, the Ursa major is there aswell.
Except this great new thing for me, nothing special to say about this week.
3 days with a wonderful weather allowed me to go at sea to look for killer whales who are not in a hurry to come here, or it’s rather the herrings they follow which are not in a hurry. So, be
patient....
So, I woke up earlier and could admire the beautiful sunrise.
How are they doing to be able to have such a palette for the colours in the sky uphere ?
(Colours which are showed on the blog are far less flaming than they are actually).
The small harbour of Skrova, about 5 milles from Svolvaer.
White-tailed eagle (Haliaeetus albicilla), the largest eagle, a wingspan up to 2.40 m.
Quite common in the area, as is its cousin, the golden eagle. I can see one of these almost everyday. Some days ago, there was one in the harbour, followed by about 30 seagulls trying to chase this
troublesome fellow.
Pour voir la position du bateau cliquez surlinkpuis utilisez le curseur à gauche pour vous
approcher ou vous éloigner.
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Prophétie indienne
"Seulement après que le dernier arbre a été coupé,
seulement après que la dernière rivière a été polluée,
seulement après que le dernier poisson a été pêché,
alors seulement vous vous rendrez compte que l'argent ne peut être mangé."
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"Si le large t'appelle, vas-y, ce n'est pas en regardant l'océan qu'on découvre la
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Alors vas-y, plonge.
Plus tard tu découvriras que la perle et l'océan sont aussi en toi." Philippe Pelen
"La vie c'est le truc qui passe pendant qu'on multiplie les
projets." John Lennon o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o "Passer sa vie à cheminer le long d'une route droite, profondément encaissée entre
de hauts talus, est faire médiocre usage des jours que le destin nous a accordés, tandis qu'ils peuvent être ensoleillés si l'on grimpe le talus pour flâner en liberté sur le vaste plateau qui le
surmonte." Alexandra David-Neel o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o "7 heures du matin peut être. Je n'ai plus l'heure et
je m'en moque." Paul-Emile Victor o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o "La seule chose dont on soit sûr à l'avance de l'échec, est celle que l'on ne tente pas." Paul-Emile Victor o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o "Je ne vois pas de délégation de nos Frères à quatre pattes.
Je ne vois pas de siège pour les Aigles.
Nous oublions et nous nous croyons supérieurs.
Mais nous ne sommes en fin de compte rien de plus qu'une partie de la Création. Et nous devons réfléchir pour comprendre où nous sommes situés.
Nous sommes quelque part entre la montagne et la fourmi.
Quelque part et seulement là comme une partie et parcelle de la Création." Oren Lyons Iroquois Onondaga.
Extrait d'un appel aux organisations non gouvernementales des Nations Unies - Genève - Suisse - 1977. o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o "La nature est lente mais sûre.
Elle ne travaille pas plus vite qu'elle n'a besoin de le faire.
Elle est la tortue qui remporte la course de la
persévérance." Henry David Thoreau o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o "C'est une triste chose de penser que la nature parle
et que le genre humain n'écoute pas." Victor Hugo o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o "Qu'est-ce qu'en général qu'un voyageur ? C'est un homme qui s'en va chercher un bout de conversation au bout du monde." Barbay d'Aurevilly o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o " Faites ce que vous êtes capables d'effectuer ou croyez pouvoir faire. L'audace est porteuse de génie, de
pouvoir et de magie." Goethe o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o "Si la cruauté humaine s'est tant exercée contre l'homme, c'est trop souvent qu'elle s'était fait la main sur les animaux. Tout
homme qui chasse s'endurcit pour la guerre." Marguerite Yourcenar o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o "Il faut sauver les condors. Pas tellement parce que nous avons besoin des condors, mais parce
que nous avons besoin de développer les qualités humaines pour les sauver. Car ce seront celles-là mêmes dont nous aurons besoin pour nous sauver nous-mêmes." Mac Millan, ornithologue du XIXe siècle o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o
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