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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 12:51




Vò Lu Mondu est un Mercator 105 construit à Lorient en 2006. C'est un biquille en aluminium épais très solide.
Il mesure 10,50 m pour une largeur de 4 m ce qui en fait un bateau volumineux donc avec un très grand espace pour vivre dedans.

Il est gréé en côtre avec foc et trinquette sur enrouleurs. La grand voile est entièrement lattée avec prise de ris automatique. Surface de voiles: 75 m2. Le mât mesure 15 m.

 

Il pèse environ 8 tonnes à vide.
Il dispose d'un moteur de 40 CV avec une capacité de carburant de près de 500l.
Après avoir reçu la coque vide en juin 2007, j'ai aménagé moi-même le bateau, 2000 h de travail réalisé en 12 mois. Lors du départ, les aménagements intérieurs n'étaient pas achevés (et ne le sont toujours pas) mais l'essentiel était de partir sur l'eau, pas de rester avec les quilles posées sur terre.















Les aménagements comprennent:

 
- 1 carré avec une grande table autour de laquelle peuvent s'installer jusqu'à 8 personnes sans être trop serrées; elle me sert également de table de travail pour mes bricolages.
Une personne peut coucher sur une banquette dans le carré. Il y a aussi plein de rangements, principalement occupés par des livres et des coffres sous les banquettes.  

- 1 cabine avant (lit breton) avec couchette double et rangements.
 
- 1 cabine arrière avec couchette double (rangements pas encore réalisés)
 

- 1 cuisine avec évier 2 bacs, cuisinière à gaz avec four, rangements. Non, il n'y a pas de frigo !

- 1 coin toilette avec wc, lavabo, douche prévue pas encore installée. Non, il n'y a pas d'eau chaude ! Si nécessaire, on peut en faire chauffer sur le poêle ou sur la cuisinière.

- 1 grande soute à l'arrière dans laquelle je peux mettre plein de choses: 3 kayaks pliants, vélo, raquettes à neige, outillage, matériel en tout genre, réserves, etc...

- 1 coin navigation avec table à carte, instruments de navigation électroniques  (GPS, radar, Navtex, sondeur,pilote automatique, radio VHF), barre intérieure (volant de 2 CV !), rangements, tableau électrique, et siège confortable réglable en hauteur pour pouvoir voir dehors.
Barre intérieure.


Une des raisons de mon choix était que ce bateau dispose d'une vision quasiment panoramique depuis l'intérieur, gage de confort et de sécurité quand on a l'intention d'aller naviguer dans des régions où il ne fait pas toujours bien chaud.


J'ai bien entendu installé un chauffage: poêle à gasoil (tiré du réseroir du moteur), petit, efficace, silencieux, peu gourmand et ne nécessitant pas d'électricité pour son fonctionnement. Il y a une plaque de cuisson bien pratique et qui permet d'économiser le gaz.
Par ailleurs, le bateau est très bien isolé, y compris double vitrage sur les grands hublots qui ne s'ouvrent pas et les panneaux de pont.

Un petit mot sur l'électricité:
Il y a 4 batteries: une pour le moteur, une pour le guindeau (treuil qui sert à remonter l'ancre) et 2 pour le reste de l'équipement électrique: instruments de navigation, éclairage, musique, ordinateur, recharge (téléphone, i pod, appareil photo, caméra, perceuse, etc...).
Les batteries peuvent être rechargées par l'alternateur du moteur, l'éolienne et le panneau solaire.
Tous les éclairages utilisent des leds pour avoir une consommation électrique la plus réduite possible.

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 00:00

 

Ben voilà, c'est parti.

"La mer Baltique ? mais il fait froid là-haut. Mais qu'est ce que tu vas faire dans le noir ? mais pourquoi tu ne vas pas en Grèce, en Croatie, en Tunisie, aux Antilles comme tout le monde, là où il fait chaud ?"
Voilà quelques remarques auxquelles j'ai eu droit avant de partir. 
Je sais pourquoi j'y vais et je tâcherai au fil du temps de vous démontrer que ce n'est pas parce que la plupart des bateaux n'y vont pas que ça n'a pas d'intérêt.
Bien sûr qu'un jour j'irai sous des latitudes plus chaudes. J'imagine que ce sera plus facile d'aller du froid vers le chaud que l'inverse. 

 Histoire, une fois de plus, de ne pas faire comme les autres, je vais enlever le mât du bateau et rejoindre ces contrées en passant à l'intérieur des terres, pas sur un camion, mais en effectuant un périple fluvial à travers la France et l'Allemagne, soit 2000 km de "péniche".
Après tout, je ne suis qu'un marin d'eau douce, ayant rarement quitté les eaux du lac Léman depuis que je navigue.

Donc, pas de traversée du Golfe de Gascogne, ni de passage de la pointe de Bretagne et de la Manche en automne et je ne vous parle même pas de la Mer du Nord avec ses courants, ses marées, sa météo et son trafic pour le moins intense.

Pourquoi pas cette traversée tranquille d'une bonne partie de l'Europe ?
Ce trajet comprendra la remontée du Rhône et de la Saône puis passage sur toute la longueur du canal des Vosges pour rejoindre la Moselle qui nous emmènera en Allemagne. 240 km de Moselle dans le sens du courant, jonction avec le Rhin à parcourir sur 200 km aussi avec le courant dans le bon sens. Ensuite cap à l'Est puis au Nord par des canaux pour arriver dans l'eau peu salée de la mer Baltique à Travemünde au Nord de l'Allemagne.

Départ le 4 octobre 2008 du Grau du Roi près de Montpellier.
"mais pourquoi tu pars en cette saison ? Attends le printemps au chaud !"
Pourquoi maintenant ? parce que le bateau est prêt à naviguer maintenant (même si les aménagements intérieurs ne sont pas terminés) et que j'ai tellement envie de partir. Plus de 40 ans que j'en rêve !
Je ne pars pas seul, mais avec Jean-Claude équipier expérimenté, vieux routier du Rhône, qui va m'accompagner jusqu'à Lyon et qui m'initiera au passage des écluses.
6 jours pour ce trajet de 300 km, pas vraiment rapide (5 km/h) mais c'est quand même un peu ce que je cherche, non ? Je pense que ce genre de déplacement ne conviendrait pas tellement aux stressés hyperactifs, ou alors en guise de thérapie; ça convient sûrement mieux aux rêveurs contemplatifs.

Le Rhône
 
13 écluses,la plus impressionnante étant celle de Bollène avec ses 23 m de dénivelé.
 

Les paysages ne sont pas toujours très bucoliques et c'est plutôt du genre tourisme industriel avec centrales nucléaires et usines pétrochimiques en guise de décor.



A Lyon, c'est le confluent avec la Saône
et c'est une autre navigation qui commence.
Jean-Claude est parti pour d'autres occupations 
et j'ai le grand plaisir d'avoir avec moi jusqu'à Mâcon ma fille Camille et son copain Morgan. 

 
   

La Saône

Fini les grandes écluses, trafic commercial moins important, beaucoup moins de courant et avec l'expérience acquise sur le Rhône, tout paraît plus facile.

C'est vraiment une navigation paisible à la campagne.
 
La dure vie de marinier...



  
 

         
 
  Vaches mutantes qui regardent passer les bateaux et pas les trains...   

                                                                         
Progressivement, la rivière se rétrécit et prend par moment l'allure d'un canal.

 


 
Il y a même des tunnels !
   
 


et, évidemment, des écluses.

   

et il faut quand même que je vous explique comment ça se passe dans les écluses:

 

1ère chose, entrer dans le bassin, la porte fait 5,20 m et le bateau 4 m de large plus les pare-battage.

Pas beaucoup de place de chaque de chaque côté donc.

A priori, c'est pas compliqué sauf s'il y a du vent latéral. Pas mécontent d'avoir un bateau en aluminium épais donc hyper solide et en plus pas de peinture à érafler.

Ensuite, il faut s'arrèter ce qui ne pose pas trop de problème si on avance lentement avec un petit coup de marche arrière. Evidemment s'il  le vent vous pousse, ç'est tout de suite moins évident, surtout qu'il peut y avoir un autre bateau devant vous.

Pas de problème pour moi, j'étais toujours tout seul. Quelle idée d'aller sur les canaux au mois d'octobre !

       


Il faut s'arrèter si possible au niveau de l'échelle, puis monter sur le bord du bassin pour d'abord amarrer le bateau, puis déclencher le dispositif d'éclusage en soulevant une perche bleue en haut de l'échelle. Après, c'est cool, on regarde le bateau monter en reprenant les cordages au fur et à mesure.  Sauf dans certaines écluses où les remous provoqués par le remplissage sont importants et font bouger le bateau dans tous les sens. dans ces cas là, il faut tirer sur les amarres, parfois assez fort, tantôt devant, tantôt derrière.                                                                                                                                                                                                            

Et voilà le travail !

La sortie n'est pas forcément facile s'il y a du vent latéral car le bateau s'appuie sur un côté, heureusement il y a les pare-battage !

Quand on va dans l'autre sens, en descendant, c'est plus simple et moins de boulot: pas besoin de monter à l'échelle, on se laisse descendre avec le bateau.


Canal des Vosges

Il fait suite à la Saône et je l'ai beaucoup apprécié.


C'est maintenant une navigation forestière. Je n'ai pas vu de sangliers mais j'imagine que eux m'ont vu passer.

C'était le grand calme, le désert même. je n'ai rencontré que les employés des Voies Navigables de France. Selon eux, j'étais le seul usager sur les quelques 120 km du canal.






La navigation est assez facile mais demande beaucoup d'attentionsi car le canal n'est pas très profond, 1,40m par endroits, qu'il est parfois très étroit, ce qui m'a valu de m'échouer 2 fois et de taper un caillou en serrant la rive pour croiser une péniche sablière, le tout sans dégât.  

  Un pont de plus, mais cette fois, je suis dessus !


Amarrage pour la nuit en travers du canal car mes quilles ne me permettent pas de m'approcher de la rive parallèlement à celle-ci. De toute façon, il n'y a pas d'autre bateau qui circule et les écluses sont fermées la nuit.

 


Après une escale à Epinal, le canal rejoint la Moselle qui me mène Toul (où je retrouve Camille et Morgan pour quelques jours) , Metz et Thionville.

Le joli pont sur le canal qui mène au port de Toul.


Ca a été quand même un soulagement d'arriver au bout de ce canal des Vosges, aussi beau soit-il.

Pas question d'utiliser le pilote automatique à cause de l'étroitesse du canal, donc à la barre toute la journée quelle que soit la météo, ça signifie aussi de s'arrèter à midi pour manger, donc mettre l'ancre.

C'était aussi une activité intense certains jours, les écluses étant parfois très proches les unes des autres.

Le 23 octobre, 23 écluses "montantes" (27 km dans la journée, le tout sous la pluie), le 24 octobre le point culminant du trajet  à 320m d'altitude et le 25 octobre 25 écluses descendantes.

5 jours pour franchir les 120 km ponctués par 92 écluses.


La Moselle

Après une petite portion sur le territoire français, escale au Luxembourg (gasoil bon marché) puis entrée en Allemagne.

Changement total d'environnement: après le chemin rural des Vosges, me voici sur une grande route nationale allemande, large et rapide car, c'est la bonne nouvelle du jour, j'ai maintenant le courant avec moi et la vitesse de croisière s'en ressent: 5 km/h sur le Rhône dans le meilleur des cas, 7 à 8 km/h sur le Canal des Vosges (pas de courant) et maintenant 10 à 12 km/h. Les distances quotidiennes en sont donc nettement allongées (environ 70 km).


 

Le cours d'eau est très sinueux avec des rives couvertes de vignobles aux feuilles jaunes (on est fin octobre). Magnifique.


   
                                                                     
 

                                                                  Le pont le plus majestueux de tout le trajet...


Le Rhin
A Coblence, la Moselle rejoint le Rhin et  là aussi, changement de décor:

Tout d'abord, le courant: comme on dit, il y a du jus !
Et la vitesse s'en ressent: 15 km/h.
Les 200kms sur le Rhin seront avalés tout shuss en moins de 2 jours.

Ensuite, le trafic: on peut le qualifier d'intense ce qui est un doux euphémisme. Et c'est du lourd !

Les plus gros bateaux croisés font 200 m de long et près de 5000 tonnes.

En Allemagne, 25 % du trafic commercial se font par voie fluvial, ce qui n'est pas rien.


 


Je me sentais un peu comme sur l'autoroute au volant de ma 2 CV au milieu des 40 tonnes. Sauf qu'il y a des données suplémentaires à intégrer: sur l'autoroute, les voies sont séparées et dans chaque voie, on double par la gauche ( en principe !). Mais là, pas de séparation entre les montants et les avallants (c'est comme ça, a qu'on appelle ce qui descendent, ils vont vers l'aval), on peut dépasser à droite ou à gauche (en ce qui me concerne, il est plus juste de dire que je me fais dépasser à droite ou à gauche car je suis de loin le plus lent).


En principe on se croise en restant à droite comme sur la route mais parfois, en fonction des méandres et du courant, certains bateaux demandent à inverser la chose en arborant un carré bleu sur la droite au niveau de leur timonerie.

Pas compliqué me direz vous, il faut juste ouvrir les yeux et s'écarter si nécessaire. C'est vrai quand il y a peu de trafic.

Mais quand il y a  4 bateaux montants dont 2 arborent le carré bleu et pas les 2 autres et qu'en plus il y a 4 avallants qui vont au moins 2 fois plus vite que moi, je fais quoi ? On peut pas mettre le clignotant à droite pour s'arrêter et attendre que la situation se soit éclaircie parce que, d'abord il n'y a pas de parking, et en plus sur les 4 avallants il y a 2 qui déboulent sur ma droite. Le rapport de force n'étant vraiment pas en ma faveur, je le rappelle, ben on se fait encore plus petit, on reste sur sa ligne et on fait confiance aux pilotes de ces hippopotames qui connaissent leur boulot mais l'adrénaline coule à flot quand même (situation non fictive, réellement vécue).

Cette partie du Rhin sur laquelle je navigue, n'est pas la plus belle même si elle traverse la belle ville de Cologne.



Elle traverse surtout la Ruhr, région très industrielle, et donc, pas vraiment envie d'y faire du tourisme.

 


Après ces 200 kms à fond les manettes, barre à tribord au niveau de Duisbourg et on continue sur les canaux.

L'écluse de Duisbourg, mis à part le fait qu'elle est la première que je rencontre en Allemagne, est impressionnante par la longueur de son bassin: près de 400 m ! La différence de niveau n'est que 5 m. Il ne faut donc "que" 24000 m3 d'eau pour la remplir et faire monter les bateaux.



   

La suite sera une suite de long canaux sans courant (donc 7 à 8 km/h en fonction du vent),  ponctués par des écluses souvent monumentales, parfois rectilignes, parfois entre 2 talus qui empèchent de voir le paysage, passant près de grandes villes comme Hanovre, quelques ports industriels, trafic toujours intense mais quand même moins stressant que sur le Rhin. Cependant cette navigation demande une attention quasi constante pour ne pas trop se rapprocher des rives. Certes, le pilote automatique me permet de rester à l'intérieur quand j'en ai envie et de vaquer à quelques petites occupations, mais il faut un coup d'oeil sur "la route" toutes les 1 ou 2 minutes. Mine de rien, c'est quand même fatiguant au bout de 8 heures non stop.


 
   
   


Heureusement, même si les jours se suivent et se ressemblent, il y a toujours des choses à observer, des couleurs et des lumières à admirer, des canards avec qui discuter un moment et, lentement mais sûrement, les kilomètres s'accumulent et je commence à me dire que les embruns salés sont pour bientôt.

 
 

Toujours bon de savoir qu'on est dans la bonne direction, même si on est pas encore arrivé....


 


Vous avez déjà navigué sur un tapis de feuilles, au milieu des canards, vous ?

Bon, le problème avec les feuilles, c'est que ça bouche le filtre de l'aspiration d'eau destinée au refroidissement du moteur et je dois nettoyer ce filtre 2 fois par jour. Sur le canal des Vosges où il y avait beaucoup de feuilles amassées dans les écluses, non seulement ça bouchait le filtre mais un jour, quelque chose a réussi à passer et a détruit la turbine de la pompe à eau, provoquant une surchauffe du moteur. Heureusement, j'ai entendu l'alarme de température. Il m'a fallu quand même 3 heures pour arranger le tout et remettre en route.


 

Je suis en général obligé chaque matin d'étudier le trajet du jour pour savoir où je vais pouvoir m'arrêter pour la nuit. Eh oui, il me faut un parking de nuit, on est plus sur le petit canal des Vosges.

Souvent, je vise une écluse où il y a un toujours un ponton d'attente pour l'éclusage.

Et parfois ça se termine dans le noir.

 

 
   


Donc, l'arrivée c'est pour bientôt mais avant ça, un des clous de cette traversée continentale.

Vraiment un truc de dingue!
Figurez vous que j'ai pris l'ascenseur.
Ben oui, j'ai pris l'ascenseur comme tout le monde. Enfin presque...
Petit exercice pratique pour que vous imaginiez la chose:
Donc, tout d'abord vous prenez une bassine, la couleur n'a pas d'importance, assez grande pour mettre vos 2 pieds dedans. Si vous êtes 2, prenez une bassine plus grande, 4 pieds à caser.
Ok, vous sortez dans la rue et vous repérez un immeuble avec au moins 12 étages. Si vous êtes déjà dans un tel immeuble, pas besoin de sortir, ça fera l'affaire.
Vous montez au 12ème, à pied ça vous fera du bien mais c'est pas obligé pour l'expérience.
Là, vous sonnez à une porte sur ce palier, n'importe laquelle du moment qu'il y a quelqu'un qui ouvre.
Vous demandez si vous pouvez remplir votre bassine avec de l'eau. Chaude ou froide, c'est égal. Si la personne vous demande pourquoi, ne vous lancez pas dans des explications au sujet du copain sur son bateau qui..... vous allez pas vous en sortir et vous n'aurez pas l'eau dans la bassine. Dites que c'est juste un truc de dingue et que ça n'a pas besoin d'explication.
Après avoir remercié la gentille personne, vous appelez l'ascenseur.
Avant d'entrer, vous posez la bassine par terre.
Là, vous avez un choix à faire: soit vous gardez vos chaussures, soit vous les enlevez. Dans un cas comme dans l'autre, vos pieds seront mouillés, pas grave, vous pouvez en profiter pour les laver et puis de toute façon, ça sèche.
Bon, vos petits petons sont dans la bassine, alors appuyez sur le bouton 0 et là, miracle, ça descend.
ça vous a fait quel effet?
Ben moi, c'était pareil. Enfin presque....
Sauf que c'était le bateau qui était dans la bassine et moi dedans, les pieds au sec. J'ai quand même pas dépensé plein de sous pour avoir mon bateau, bossé 2000 heures pour qu'il puisse naviguer, fait 2000 km sur les fleuves et canaux pour me mouiller les pieds dans un ascenseur !
Eh oui, j'ai descendu l'équivalent de 12 étages (38 m) avec le bateau dans un ascenseur à bateau.
Impressionnant !
Mis à part que j'ai attendu 2 heures pour avoir une place derrière une vieille péniche tchèque (les autres bateaux, plus grands ne me laissaient pas assez de longueur), ça se passe en à peine 10 minutes et tout en douceur.
La bassine fait 100 m de long sur 12 m de large (beaucoup de pieds à caser, 35 pour mon seul bateau qui est tout petit par rapport aux péniches) et 3,4 m de profondeur, soit plus de 4000 m3 d'eau dans la bassine. Imaginez la taille des mécanismes pour descendre et monter de telles masses ?
Regardez les photos, c'est pas un truc de ouf ça ?
C'était la minute humoristico-culturo-technique.

 
   
 Vous avez vu depuis en haut, maintenant c'est 38 m plus bas. 
 
 
 
Les pas de vis de l'installation (un de chaque côté) font près de 40 m de long et 50 cm de diamètre. Dis, elle est comment la machine qui permet de fabriquer ça ?


Et enfin, la voilà, LA MER !!!!







                                                                                          

                                                                             

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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"Je ne vois pas de délégation de nos Frères à quatre pattes.
Je ne vois pas de siège pour les Aigles.
Nous oublions et nous nous croyons supérieurs.
Mais nous ne sommes en fin de compte rien de plus qu'une partie de la Création. Et nous devons réfléchir pour comprendre où nous sommes situés.
Nous sommes quelque part entre la montagne et la fourmi.
Quelque part et seulement là comme une partie et parcelle de la Création."
Oren Lyons Iroquois Onondaga.
Extrait d'un appel aux organisations non gouvernementales des Nations Unies - Genève - Suisse - 1977.

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"La nature est lente mais sûre.
Elle ne travaille pas plus vite qu'elle n'a besoin de le faire.
Elle est la tortue qui remporte la course de la  persévérance."                                                                                                 

Henry David Thoreau
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"C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas."
Victor Hugo
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"Qu'est-ce qu'en général qu'un voyageur ? C'est un homme qui s'en va chercher un bout de conversation au bout du monde."
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