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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 22:15

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         photo Marc Perrussel

Vò lu mondu poursuit tranquillement sa route le long des côtes ibériques en trouvant ses abris nocturnes dans les rias de Gallice. Les nuits, et quelques journées également, se passent généralement à l’ancre, souvent juste en face d’une petite ville ou d’un village avec l’espoir de trouver une connexion internet qui me relierait au vaste monde et à ses habitants. Les rencontres sont hélas peu nombreuses. Pour rencontrer du monde il faudrait aller dans les ports et ceux-ci sont hors de mes possibilités (30-35€ la nuit). Et on y rencontre principalement des navigateurs comme moi, ce qui n’est pas forcément sans intérêt.
Tenez, il faut que je vous parle de cet anglais, John évidemment, voisin de mouillage dans la baie de San Vicente de la Barquera.
A cause de problème de dos (il conduisait des pelles mécaniques), il a dû arrêter de travailler et, avec son épouse, ils ont décidé d’acheter un bateau et de partir pour une destination inconnue et forcément lointaine et pour une durée indéterminée. Après avoir caboté le long des côtes françaises et du nord de l’Espagne, ils tombent en panne de moteur devant la baie de San Vicente. Ils entrent donc dans ce port de pêche relativement important avec une petite ville dans l’espoir de pouvoir réparer rapidement et repartir aussitôt. La réparation a pris quelques temps, le temps que l’ancre et sa chaine soient bien recouvertes par le sable se déplaçant en fonction des marées. Donc le moment du départ venu, pas moyen de remonter l’ancre sans plonger pour dégager tout ça. Rien ne presse, le coin est agréable, et si on restait un peu plus longtemps ?
Cette mésaventure leur est arrivé il y a... 10 ans et, même si l’ancre est dégagée depuis, ils sont toujours dans la jolie baie de San Vicente et apparemment pas pressés du tout d’aller voir comment c’est plus loin.
Donc, comme je vous l’ai dit, je ne fréquente pas souvent les ports. Cependant il y a quelques jours je me suis retrouvé dans la marina de La Corogne sans vraiment le vouloir. 
En passant devant, j’ai remarqué un petit bateau à moteur avec un comportement bizarre et dont la course s’est terminée sur les rochers de l’immense jetée. L’embarcation a fait demi tour pour rentrer au port mais rapidement son moteur s’est arrêté et j’ai vu le monsieur commencer à écoper avec un seau. J’étais le seul à naviguer dans le coin et je l’ai pris en remorque, direction le port, alors que le nombre de litres d’eau évacués à grands coups de seau était vraiment considérable.
J’ai accompagné cet infortuné équipage jusque sous la grue et finalement le bateau n’a pas coulé.
J’ai eu droit à 1000 muchas gracias de ce monsieur de 73 ans qui s’est empressé de raconter à l’entourage qu’il avait heurté... un tronc d’arbre. C’est qu’on a sa fierté en Gallice !
Et comme j’étais "el salvador", j’ai eu droit à un rabais substantiel sur le prix de l’amarrage. Donc, 2 nuits au port avec douches chaudes à volonté.
Depuis quelques jours, il y a quelque chose de frappant dans les paysages vus de la mer, c’est le nombre d’éoliennes qui se trouvent sur la côte et les crêtes un peu à l’intérieur des terres. Des centaines et des centaines.

6 0068-copie-1              photo Marc Perrussel
Cela m’a rappelé que j’ai vu quelque part  que depuis quelques mois plus de la moitié de l’électricité 6 0061produite en Espagne est d’origine éolienne. Comme quoi, quand on prend des bonnes décisions et qu’on se donne  les moyens, les résultats sont là. D’autres pays comme le Danemark suivent le même chemin.
Et nous dans notre pauvre France on s’accroche au tout nucléaire, nucléaire dont plus grand monde ne veut plus, d’autant moins après la catastrophe toujours en cours au Japon.
Mais en France, c’est bien connu, on est plus forts que tout le monde. Nous on a les meilleurs réacteurs nucléaires du monde, les plus sûrs, les moins chers, les plus beaux, etc... Et puis l’énergie nucléaire, ça ne pollue pas qu’ils nous disent nos experts gouvernementaux. Pas sûr que les japonais et les russes de la région de Tchernobyl soient vraiment d’accord avec ce genre d’affirmation.
Alors sortir du nucléaire comme viennent de le décider l’Allemagne, la Suisse, l’Italie, pas question, même d’en discuter. Pour la remplacer par quoi ? Et puis il faut qu’on reste indépendant pour notre production énergétique. Sauf que, à ma connaissance, l’uranium nécessaire pour faire fonctionner ces installations à destruction massive potentielle il         photo Marc Perrussel                          ne se trouve ni dans les pépins des melons de Cavaillon, ni dans les flageolets du cassoulet de Castelnaudary pas plus que dans les arêtes des poissons de la bouillabaisse marseillaise. Et si les pays qui nous le fournissent décident de ne pas continuer, on fait quoi ?
Quelle indépendance !!!
Pourquoi ne pourrait-on pas suivre l’exemple espagnol ? Après tout, nous avons environ 5000 kilomètres de côtes dont certaines bien ventées. Sans parler de l’intérieur des terres.  On trouve bien déjà quelques éoliennes dans la vallée du Rhône mais c’est apparemment pour se donner bonne conscience. Tenez, il y en a même deux accolées aux tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Cruas. 

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La réponse à cette question est simple : "c’est pas beau et ça fait du bruit". Paroles d’écologistes. Les vrais, ceux de la race des PDMJ. PDMJ pour "Pas Dans Mon Jardin". Oui, stop au nucléaire, mais les éoliennes chez le voisin.
Pendant longtemps, je les ai rencontrés ces PDMJ sur le marché du samedi matin dans mon village ardéchois. Ils faisaient signer des pétitions contre l’installation d’éoliennes.
Et moi, avec ma sensibilité écolo qui date de bien avant l’apparition des  Verts et d’Europe Ecologie, moi qui raccompagnais dehors, et encore s’il ne faisait pas trop froid, en douceur une araignée installée dans la maison avant que Nicolas Hulot confesse qu’il faisait de même,  je n’ai jamais signé leurs pétitions.
Ben oui, une éolienne je trouve ça pas inesthétique et ceux qui disent que c’est tellement bruyant, je suis prêt à parier qu’ils ne se sont jamais rendus au pied de l’une d’entre elles. Je suis allé en voir aujourd’hui, j’ai commencé à entendre un ronflement quand j’étais à 200 m et juste en dessous, si j’avais eu quelqu’un avec moi, nous n’aurions pas dû élever la voix pour discuter.
En tout cas, je préfère de très très loin ça aux immenses tours de béton des réacteurs nucléaires.
Sans parler des dangers potentiels, des déchets dont ne sait que faire et dont personne ne veut, là aussi PDMJ. Mais là je comprends...
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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 21:57

Pascale, je ne l'ai jamais rencontrée "en vrai". Seulement par messagerie. 

Elle fait partie de mes lecteurs fidèles et des belles rencontres faites grâce à ce blog. Depuis au moins deux ans nous échangeons des courriels, on se donne des nouvelles de temps en temps.

Pascale vient de me dire qu'elle a des problèmes de santé et qu'elle a dû subir une intervention chirurgicale en urgence si j'ai bien compris.

J'ai reçu aujourd'hui un message me disant qu'elle va bien. Elle conclut sont message par un tonitruant "Vive la vie !"

Alors, chère Pascale, je pense que ceux qui liront ceci s'associeront à moi pour t'offrir ceci :

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Il est beau, non ?

Bon, d'accord, un peu usé, faut dire que je le traîne depuis... 1984. Tant qu'il restera un peu de tissu, je continuerai à le porter.

Puisse-t-il t'apporter un rayon de soleil...

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 23:18

J'ai emmené Vo Lu Mondu à la plage. 6 0382

Oh pas pour y faire des châteaux de sable, même si on est en Espagne, pas non plus pour reprendre des couleurs après l'hiver mais pour un nettoyage de la carène et passer une couche de peinture sous marine de protection.

Pour vous donner une idée du nettoyage, essayez d'imaginer que vous devez récurer une casserole de plus de trente mètres carrés qui aurait brûlé à l'extérieur. Et pour faire ça, parfois vous vous accroupissez dessous, à d'autres moments vous êtes assis à moitié dans l'eau (15°), les bras en l'air bien évidemment et l'eau de rinçage vous dégouline dessus... Pas de douche dans le bateau...

Pas vraiment des vacances. Ce qui aurait pu être fait en trente minutes au nettoyeur haute pression va m'occuper quatre jours. Pas des journées complètes, loin de là, car je ne peux y travailler qu'à marée basse soit environ trois heures à chaque fois, sauf si la marée basse est la nuit.

La plage en question est un grand banc de sable qui découvre à marée basse dans la baie de San Vicente de la Barquera entre Santander et Gijòn. C'est vraiment l'endroit idéal pour faire ce carénage, la baie est complètement fermée, on y entre par un chenal, et il n'y a donc pas de vague ce qui permet  un échouage tout en douceur.

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 21:25

Pour ceux qui souhaitent avoir des nouvelles de Baltic, ma chatte d'origine finlandaise, en voici :

même si elle est née sur une île de la mer Baltique (archipel de Aland) qui a donné une quantité incroyable de marins qui ont navigué sur toutes les mers et tous les océans de la planète bleue, Baltic n'est définitivement pas une chatte de mer. Elle a peur de tous les bruits, et des bruits il y en a sur un bateau, elle a horreur du moteur au point de refuser catégoriquement de rester à l'intérieur quand celui-ci est en marche et quand on arrive à l'escale, le bateau pas encore complètement amarré, qu'elle saute à terre et part se ballader pour ne revenir en général qu'au petit matin.

C'est vraiment une chatte d'extérieur, pas casanière du tout, même quand elle a une maison à disposition elle passe ses journées, et des nuits également, dehors, quel que soit le temps, chaud, froid, pluie, neige, vent.

J'ai du prendre une décision pas facile du tout, ne pas l'emmener de nouveau sur le bateau. Il me semble que ça aurait été très égoïste de ma part de lui imposer cette vie qui manifestement ne lui plaisait pas.

Donc Baltic est restée aux très bons soins de Sylvia qui a quatre autres chats et qui vit à la campagne. Des granges pleines de souris, des abres pleins d'oiseaux, sans parler de tout ce qu'on peut trouver dans les prés...

La voilà donc au début d'une vie campagnarde dans un paradis pour chat auprès d'une personne qui l'adore.

Pas belle la vie !

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 21:00


Après cette longue pose charentaise, Vo Lu Mondu a quitté son bain de vase dont il a profité à Mortagne sur Gironde.

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Il est resté à l’eau tout l’hiver parce que le chantier n’a pas fait le nécessaire pour le mettre à terre comme prévu. Résultat, il repart comme il est arrivé, sans les travaux que j’avais prévus de réaliser et avec une carène bien sale. On verra ça plus tard.
Le chenal de Mortagne est embouqué au petit matin, à marée haute, seul moment où il est praticable.

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La Gironde est descendue avec le courant jusqu’à la pointe de Grave et, en laissant le beau phare de Cordouan à tribord, le cap est mis au sud ouest, direction la côte nord espagnole.
Ma première intention était de me diriger directement à l’ouest pour aller passer l’été au Québec mais, c'est bien connu, un programme n'existe que pour avoir la possibilité d'être modifié. Donc, je sors de ma bibliothèque mes livres pour apprendre l’espagnol.
Si vous suivez ce blog, vous savez qu’Eole et moi on est pas vraiment copains. Moi je n’ai rien contre lui mais lui, je ne sais pas pourquoi, il me boude. Depuis mon départ, j’ai beaucoup plus utilisé le moteur que les voiles. Avantage cependant, pas de tempête, il y a toujours du positif quand on cherche...
Comme je me suis fait très discret depuis un certain nombre de mois, peut-être qu’il m’a oublié...
Donc nous voilà partis pour une traversée du souvent redouté golfe de Gascogne. Les vents, les vagues qu’on peut y rencontrer viennent de traverser un océan entier sans le moindre obstacle terrestre pour diminuer leur intensité donc ça peut être ni sympathique ni confortable comme navigation.
Vous connaissez le golfe persique et le golfe du Mexique. Qu’est ce qu’on y trouve dans ces golfes ? Du pétrole.
Et dans le golfe de Gascogne, qu’est ce que j’ai trouvé ? De la pétole.
Pour les non initiés, la pétole c’est quelque chose de redouté par les navigateurs, autant que les coups de vents pour certains. La pétole, c’est la panne de vent, pas un souffle, pas un pet d’air comme on dit sur le Léman, pas un louf, que dalle !
Donc entre ces différents golfes, il y a comme un r de différence. Pétrole, pétole, la même tristesse...
Eh voilà, une fois de plus, je me retrouve à griller du pétrole dans mon moteur.
Après la mer de Norvège, la mer du Nord, la Manche, le raz Blanchard, le chenal du Four, le raz de Sein, tous ces endroits qui peuvent être très mal famés, maintenant le golfe de Gascogne sans air !
Eole, tu m’entends ? Mais qu’est ce que je t’ai fait pour que tu m’en veuilles à ce point ?
Bon d’accord, j’ai pu faire 7 à 8 heures de voile sur les 40 de la traversée jusqu’à Santander, mais bon, peut-être que tu pourrais faire un effort pour que ça dure un peu plus. Ces quelques heures à la voile, c’était parfait. 10 à 15 noeuds de vent au près bon plein (c’est à dire sans devoir remonter le plus possible dans la direction du vent), vitesse autour de 6 noeuds, hmmmm, c’était bon !
Bon mais court.
Et puis quand il n’y a pas de vent et qu’on est travers à la houle du large, il se passe quoi quand on n’a pas navigué depuis un bon moment ? Eh bien on a le mal de mer.
Pas de vent, des vagues qui vous remuent bien, réaction rapide de votre système digestif... Je vous passe les détails...
Arrivée au milieu de la nuit à Santander, l’ancre posée sur le fond de sable et pas besoin de berceuse (!) pour rejoindre les bras de Morphée.
2 jours de repos plus que nécessaires et cap à l’ouest cette fois pour se poser quelques jours dans la baie de San Vicente de la Barquera.
Et vous savez pas quoi ? Pas d’air pour y aller, pétole. Allez, je rajoute un r et j’ai de quoi faire tourner mon moteur.
La conclusion que je tire de ça ?
Si j’avais autant de pétrole que de pétole, je serais richissime et je financerais des recherches pour développer un moteur qui marche à... l’eau de mer. A priori je devrais toujours en trouver et en quantité inépuisable.
Comme quoi, mine de rien, ou plutôt l’air de rien, juste une petite lettre ça peut vous changer un destin.

P.s. : autre solution, j'arrête le bateau et je commence... le golf. Au moins là, quand il n'y a pas d'air c'est un avantage.

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 18:00

En attendant un prochain départ sur les flots, regardez ce qui se passe sous les flots...

 

  et quelques fois au dessus, c'est pas mal non plus...


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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 11:37

 

Un petit clic là : link

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 21:46

J’ai reçu un très beau cadeau à Noël. Hélas, je ne sais plus qui de ma famille m’a offert ce magnifique présent.
J’aime lire, la bibliothèque de VoLuMondu est plutôt bien garnie. Il y a des périodes où je ne lis pas, sans savoir pourquoi d’ailleurs, et d’autres où je suis boulimique de mots, de phrases, de paragraphes, de chapitres, de livres.
Je suis actuellement dans un de ces moments-là. Après m’être régalé d’un ouvrage de Boris Cyrulnik sur l’éthologie, «Mémoires de singe et paroles d’homme», après avoir voyagé vers l’Antarctique dans un récit nautique, j’ai sorti ma réserve des "pas encore lus", c’est là qu’il attendait son tour, mon cadeau de Noël.
C’est un petit ouvrage de 124 pages, pas vraiment un pavé sur lequel se percher pour aller chercher quelque chose sur une étagère trop haute, non il est trop mince pour cela, mais son contenu ne peut que nous permettre de nous élever bien plus haut que n’importe quelle étagère.
Il contient l’essentiel, un essentiel, ce qui peut nous aider à vivre bien mieux  que ce que nous le faisons, si nous le désirons.
Il se laisse lire très facilement, il ne donne pas de leçon, il ne culpabilise pas, il explique et propose.
Si vous n’avez personne dans votre entourage qui pourrait vous en faire cadeau, offrez-vous le, je doute fort que vous le regrettiez. Un vrai cadeau je vous dis !
Ce grand petit livre c’est le «Manifeste pour la Terre et l’Humanisme» de Pierre Rabhi.
Pierre Rabhi est agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne. Il est un des pionniers de l’agriculture biologique. Il défend un mode de société plus respectueux des êtres humains et de la terre. C’est ce qu’il expose dans cet ouvrage et il y propose des solutions de changements.

Morceaux choisis:6 0004-copie-2
«Au-delà des catégories, des nationalismes, des idéologies, des clivages politiques et de tout ce qui fragmente notre réalité commune, c’est à l’insurrection et à la fédération des consciences que je fais aujourd’hui appel, pour mutualiser ce que l’humanité a de meilleur et éviter le pire.
Cette coalition me paraît plus que jamais indispensable compte tenu de l’ampleur  des menaces qui pèsent sur notre destinée commune, pour l’essentiel dues à nos grandes transgressions.
Par «conscience», j‘entends ce lieu intime où chaque humain peut en toute liberté prendre la mesure de sa responsabilité à l’égard de la vie et définir les engagements actifs que lui inspire une véritable éthique de vie pour lui-même, pour ses semblables, pour la nature et pour les générations à venir»

«Je suis aujourd’hui convaincu que la survie de l’espèce humaine ne pourra se passer de l’intégration des deux notions fondamentales : le respect de la terre, comme planète à laquelle nous devons vie et dont nous ne pouvons nous dissocier (et à son prolongement direct qu’est la terre nourricière), et l’avènement d’un humanisme planétaire, seule perspective capable de donner un sens à l’histoire de l’humanité en tant que phénomène.»

«la planète ne nous appartient pas, c’est nous qui lui appartenons. Nous passons, elle demeure»

«Contrairement à une illusion entretenue pour nous rassurer, nous ne dominons pas la nature. Comprendre et intégrer cette évidence serait une preuve de réalisme, de lucidité et d’intelligence.»

«Rien ne peut justifier la faim : la planète recèle des ressources en surabondance pour satisfaire aux besoins de tous ses enfants.»

«Dans les années 80, un camion de tomates a quitté la Hollande pour livrer l’Espagne. Dans le même temps, un autre camion de tomates part de l’Espagne pour livrer la Hollande. Les deux camions ont fini par se percuter sur une route française ! Cette anecdote vraie est une caricature qui devrait nous faire méditer sur l’absurdité de notre système...»

«Avoir conscience, ne serait-ce pas avant tout aimer, prendre soin, s’émerveiller ? Et être dans l’inconscience, détruire et profaner tout ce qui est à portée de main et à distance de nos coeurs ?»

«Quoi qu’il en soit, nous pouvons à l’heure des grands bilans constater que les conséquences des exactions commises par l’homme contre la nature se retournent également contre lui-même.»

«Plutôt que de proférer des vérités interprétables de mille manières selon les convenances de chacun, je préfère nous inviter mutuellement à nous unir pour servir et promouvoir des valeurs simples telles que la bienveillance à l’égard de ceux qui nous entourent, une vie sobre pour que d’autres puissent vivre, la solidarité, le respect et la sauvegarde de la Vie sous toutes ses formes.»

«Il est étonnant de constater que l’antagonisme et la compétitivité qui affaiblissent et ruinent le système humain, comme chacune et chacun peuvent en faire le constat et en être parfois la victime ou le bourreau, soient préférés à l’unité, la solidarité, la réciprocité dont la puissance constructive et positive est infinie.»

«Sobriété heureuse :
Face au "toujours plus" indéfini qui ruine la planète au profit d’une minorité, la sobriété est un choix conscient inspiré par la raison. Elle est un art et une éthique de vie, source de satisfaction et de bien-être profond. Elle représente un positionnement politique et un acte de résistance en faveur de la terre, du partage et de l’équité.»

«Pour que les arbres et les plantes s’épanouissent, pour que les animaux qui s’en nourrissent prospèrent, pour que les hommes vivent, il faut que la terre soit honorée.»

Puissé-je avoir donné l’envie de lire ce livre à quelques uns d’entre vous et j’aurai peut-être apporté mon grain de sable à cet édifice à construire.

«C’EST DANS LES UTOPIES D’AUJOURD’HUI QUE SONT LES SOLUTIONS DE DEMAIN. LA PREMIERE UTOPIE EST A INCARNER EN NOUS-MÊMES CAR LA MUTATION SOCIALE NE SE FERA PAS SANS LE CHANGEMENT DES HUMAINS.»

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 23:26










C’était une belle journée pluvieuse.
J’ai rencontré un écureuil.
Rouge et vif comme un feu ardent.
Alors l’arc en ciel s’est installé en moi.
Jusqu’à la tombée du jour.
Et bien au delà.







 

                                                                                                        photo empruntée à Mr Internet
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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 11:09

Ceux qui suivent les petites histoires que je raconte sur ce blog savent que j'ai une équipière précieuse, Baltic, ma petite chatte finlandaise. C'est une merveilleuse compagnie qui apporte du soleil dans le bateau même pendant la nuit polaire des îles Lofoten. C'est le second chauffage du bateau pendant l'hiver. Ou peut-être le premier... C'est fou la place que peut prendre un petit animal comme elle dans un environnement.

Eh oui, j'aime les chats. J'imagine que vous l'aviez deviné.

Je n'ai pas eu de grande période sans chat dans ma vie. Et quand il n'y en avait pas, cela faisait comme un vide. Ils m'attirent. Je pense qu'ils doivent être magnétiques. Et dans "magnétiques", il y a "magiques". Pas de hasard.

Avec ma vie itinérante, mon chemin croise souvent celui d'un de ces petit félins domestiques et comme j'ai maintenant très souvent un appareil photo à portée de l'oeil, j'essaie de leur tirer le portrait en captant leur regard toujours expressif. Pas facile. Ce sont des espèces de divas qui n'en font qu'à leur tête. "Tu veux me photographier ? Ok, mais débrouille-toi tout seul."

Et maintenant que j'ai un certain nombre d'images, l'envie m'est venue de les partager au moyen d'un blog qui leur est consacré.

Vous n'y trouverez donc pas d'histoires de voyage ou de bateau, seulement des chats, juste des photos de chats, avec quelques mots...

Alors, si ça vous dit, allez donc à l'adresse: http://feliscatus.over-blog.com

 

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  • : Le blog de Marc
  • : voyage en bateau, nature, rencontres, photo, etc...
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"Seulement après que le dernier arbre a été coupé,
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"La vie c'est le truc qui passe pendant qu'on multiplie les projets."
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"Passer sa vie à cheminer le long d'une route droite, profondément encaissée entre de hauts talus, est faire médiocre usage des jours que le destin nous a accordés, tandis qu'ils peuvent être ensoleillés si l'on grimpe le talus pour flâner en liberté sur le vaste plateau qui le surmonte."
Alexandra David-Neel
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"7 heures du matin peut être. Je n'ai plus l'heure et je m'en moque."
Paul-Emile Victor
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"La seule chose dont on soit sûr à l'avance de l'échec, est celle que l'on ne tente pas."
Paul-Emile Victor
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"Je ne vois pas de délégation de nos Frères à quatre pattes.
Je ne vois pas de siège pour les Aigles.
Nous oublions et nous nous croyons supérieurs.
Mais nous ne sommes en fin de compte rien de plus qu'une partie de la Création. Et nous devons réfléchir pour comprendre où nous sommes situés.
Nous sommes quelque part entre la montagne et la fourmi.
Quelque part et seulement là comme une partie et parcelle de la Création."
Oren Lyons Iroquois Onondaga.
Extrait d'un appel aux organisations non gouvernementales des Nations Unies - Genève - Suisse - 1977.

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"La nature est lente mais sûre.
Elle ne travaille pas plus vite qu'elle n'a besoin de le faire.
Elle est la tortue qui remporte la course de la  persévérance."                                                                                                 

Henry David Thoreau
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"C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas."
Victor Hugo
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"Qu'est-ce qu'en général qu'un voyageur ? C'est un homme qui s'en va chercher un bout de conversation au bout du monde."
Barbay d'Aurevilly
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" Faites ce que vous êtes capables d'effectuer ou croyez pouvoir faire. L'audace est porteuse de génie, de pouvoir et de magie."
Goethe

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"Si la cruauté humaine s'est tant exercée contre l'homme, c'est trop souvent qu'elle s'était fait la main sur les animaux. Tout homme qui chasse s'endurcit pour la guerre."
Marguerite Yourcenar
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"Il faut sauver les condors. Pas tellement parce que nous avons besoin des condors, mais parce que nous avons besoin de développer les qualités humaines pour les sauver. Car ce seront celles-là mêmes dont nous aurons besoin pour nous sauver nous-mêmes."
Mac Millan, ornithologue du XIXe siècle
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