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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 11:22


C'est dans ce décor magnifique des îles Vesteralen que je suis allé à la rencontre de Moby Dick, ou tout au moins une de ses cousines.
Mon intention était bien sûr d'y aller avec mon bateau.
Ayant assisté en squatter à une séance d'information sur les cachalots (car Moby Dick était un cachalot), je me suis rendu compte que mes chances de trouver seul les baleines seraient extrêmement réduites.
Tout d'abord, le pont de mon bateau est bas sur l'eau (en tout cas pour repérer les baleines). Il faudrait que je monte au mât jusqu'aux premières barres de flèches pour faire la vigie mais comme il y a toujours un peu de houle, je ne me sens pas de me retrouver accroché à un pendule qui, bien entendu, se balance sans fin.
D'autre part, même si la zone où se trouvent en principe ces gros mammifères n'est pas très éloignée de la côte, il me faudra quand même entre 2 et 3 h dans chaque sens pour m'y rendre. Et même si les prévisions météo sont plutôt bonnes, tout peut changer très vite et de manière imprévue. Et, si la rencontre a lieu, comment ferais-je pour conduire le bateau, faire des photos et surtout apprécier ces moments magiques ?
Donc, décision prise de casser ma tirelire pour aller sur un bateau de safari baleines avec une trentaine d'autres personnes. Et ce bateau utilise des hydrophones (micros sous-marins) pour localiser les cétacés car ils émettent des sons pour repérer leurs proies et se localiser (écholocation).
Et cette décision s'est avérée excellente.
Il a fait un temps superbe alors que la veille la mer était agitée et qu'aucune baleine ne s'était montrée.
Résultat de la journée (de midi à 17h en fait): environ 10 baleines aperçues de 3 espèces différentes:
- petit rorqual (Balaenoptera acutorostrata), relativement fréquent dans cette zone et, hélas, on trouve facilement la viande de cet animal sur les étals des poissonneries norvégiennes. En effet, la Norvège est, avec l'Islande et le Japon, un des seuls pays qui continuent à armer des navires baleiniers. Considérant que l'espèce n'est pas en danger, ils en tuent environ 750 par année. C'est le seul mais gros reproche que je fais à ce pays.
- rorqual commun (Balaenoptera physalus), assez rarement rencontré ici. Après la baleine bleue, c'est le plus grand des mammifères marins (et des mammifères tout court d'ailleurs), sa taille peu atteindre 25 m.
- cachalot (Physeter macrocephalus), le plus grand des cétacés à dents (odontocètes), peut mesurer jusqu'à 18 m et peser jusqu'à 45 tonnes. Il peut plonger jusqu'à 2000 m pour aller chercher sa nourriture et donc rester en apnée pendant 45 minutes !

Dans cette région le plateau continental est très étroit, environ 10 milles, c'est à dire que c'est l'endroit où les fonds sous-marins passent subitement de plusieurs centaines de mètres à moins de 200 m. Et cette zone est très poissonneuse donc les cachalots en profitent et se régalent.
Donc après la distribution de comprimés contre le mal de mer pour ceux qui le désirent, le bateau prend la mer et se dirige vers la zone où les rencontres peuvent se produire.
Au bout d'une demi-heure, nous apercevons les premiers souffles des baleines. Et le bateau se dirige vers eux. Les premiers animaux que nous voyons sont les petits rorquals puis des rorquals communs.
Nous pouvons nous approcher assez près d'un rorqual commun et là, plus personne ne parle sur le bateau.
Ces moments sont très impressionnants et l'émotion ressentie est immense.

Ce qu'on voit au dessus de la surface n'est qu'une petite partie de l'animal. Les baleines sont comme les icebergs, la partie immergée est gigantesque et il est difficile de réaliser que cet animal qui passe tranquillement à côté du bateau est aussi grand que celui-ci, près de 25 m.
La forme de l'aileron, celle du panache nuageux expulsé lors de la respiration et parfois la nageoire caudale quand elle se montre, permettent d'identifier l'espèce rencontrée.
Finalement nous "trouvons" grâce aux hydrophones un cachalot.
Le cachalot est facile à identifier car son souffle est dirigé vers la gauche et vers l'avant.
Celui-ci est un grand individu, près de 18 m et donc probablement dans les 40 tonnes.
Il reste un bon moment en surface à prendre des respirations successives avant de sonder (plonger) vers les grandes profondeurs pour y trouver ses proies favorites, les calmars géants.
Et quand il sonde, il plie son immense corps pour pouvoir plonger verticalement (comme vous avec votre masque et vos palmes pour aller chercher le joli petit coquillage que vous venez de voir à 3 m de profondeur) ce qui permet de très bien voir l'espèce d'aileron dorsal (qui n'en est pas un en fait)

et finalement son immense nageoire caudale s'élève lentement et très majestueusement au dessus de la surface avant de disparaître en ne laissant sur l'eau que quelques cercles concentriques qui s'effacent rapidement et apparaît alors un remous causé par "le coup de palme" de l'animal pour se propulser vers les abysses.


L’émotion que l’on ressent dans ces moments-là est immense. Me trouver si proche  de ces animaux gigantesques qui sont capables d’associer aussi bien superbe puissance, grâce et infinie douceur me procure un état d’émerveillement, de calme et de bien-être. Sans parler du rêve....
La première fois que j’ai pu les approcher, c’était il y a une vingtaine d’années, en Californie. C’était hier. Elles sont toujours là, devant mes yeux ébahis. 20 ans après. L’empreinte est profonde. Très profonde. Et quand j’y pense et en parle, les frissons me parcourent le corps. A jamais probablement.
Alors, si j'ose vous donner un conseil, allez-y, donnez-vous l’opportunité un jour d’aller les rencontrer. Mais ne venez pas vous plaindre ensuite que votre esprit a été tellement touché que vous n’avez qu’une envie: y retourner.


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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 20:24



           
                                            











































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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 20:20
Le temps passe tellement vite. Déjà 2 semaines en Norvège !
Un faux départ de Narvik, la faute à un mystérieux problème de charge de batteries. Encore !
Toute chose ayant son côté positif, cela m’a permis de faire des rencontres. Le contact est facile avec les norvégiens. Mon bateau peu classique attire souvent des curieux et j’en profite toujours pour engager la conversation.
Cette fois j’ai fait la connaissance de Kéké. Lui ayant exposé mon problème électrique, il m’a dit qu’il connaissait quelqu’un qui trouverait sans aucun doute l’origine de la panne, aussi mystérieuse soit elle. Sauf que ce quelqu’un est resté introuvable.
Le lendemain, toc toc contre la coque: c’est une autre de ses connaissances, électronicien de profession. Très sympa, il cherchera la panne pendant 2 heures pour finalement mettre le doigt dessus: mauvaise connexion, comme presque toujours. Il faut juste trouver où.
Et bien entendu, bénévolement, juste pour rendre service.
Et alors que les 2 jours précédents avaient été pluvieux et gris, également à l’intérieur à cause de ce souci technique insoluble par mes propres moyens, ce jour là, tout s’éclaircit: le soleil est de retour, mes batteries se gavent enfin d’ampères et, à peine le problème résolu, Kéké me propose de l’accompagner pour un tour sur son bateau. Il organise des "aventures" pour des clients et, aujourd’hui, il doit amener 2 clientes au fond d’un fjord pour la préparation d’une journée d’entreprise ("team building") pour une société qui fabrique des panneaux solaires.
Me voilà donc embarqué pour battre mon record de vitesse sur l’eau: 50 noeuds (environ 90 km/h), soit 10 fois ma vitesse habituelle avec Vò Lu Mondu !
Son embarcation est un semi rigide avec 280 CV sous le capot.
Pas une ride sur l’eau, un vrai lac de montagne, puis un long sillage après le passage de notre fusée.
Impressionnant.
Attention ça décoiffe !

                                                                                       


Après une soirée sympa avec un couple d’italiens qui ont planté leur tente devant le club nautique, départ au matin en direction du Tysfjord, à environ 40 miles (75 km) de Narvik.
Chaque année, entre fin octobre et fin janvier, plusieurs centaines d’orques viennent dans ce fjord en suivant la migration des harengs. C’est un des rares endroits au monde où il est possible de les voir d’aussi près. Il y a d’ailleurs des bateaux qui emmènent les amateurs  et même, pour les plus téméraires, il y a possibilité de nager à côté de  ces magnifiques mammifères marins que les anglo-saxons appellent "la baleine tueuse". En fait, cela ne présente absolument aucun risque, les orques préférant les harengs aux humains recouverts d’une épaisse peau de néoprène.
C’est une des raisons principales qui m’ont attiré ici à cette époque de l’année.
Pour l’instant, je m’y rends en repérage, pour me rendre compte de la configuration des lieux et des possibilités de mouillage.
L’endroit est absolument magnifique.

Ceci fait, je décide d’aller plus au Nord, vers les îles Vesteralen, également pour voir des mammifères marins, des cachalots en l'occurrence. 2 jours et demi de trajet.
Les conditions de navigation sont totalement différentes de celles que j’ai rencontrées sur la mer Baltique, mer fermée sans marée et sans courant.
Ici, dans le nord de la Norvège, le marnage (différence de hauteur d’eau entre la marée haute et la marée basse) atteint 3 mètres et les courants dans les fjords peuvent aller jusqu’à 5 ou 6 noeuds dans les passages les plus étroits. Donc pas question de naviguer sans composer avec ces éléments.
Ceci est totalement nouveau pour moi donc, une fois de plus, apprentissage sur le tas.
Dans un de ces passages étroits que je dois emprunter, j’ai lu dans l’excellent guide dont je dispose (à télécharger sur internet link) qu’on peut le pratiquer dans le sens sud-nord entre 3 h avant et 3 h après la marée haute. D’après les tables d’horaires de marée, la marée haute sera à son maximum à 7h45, ce qui implique un départ à 3h45..... du matin.
L’avantage en partant aussi tôt c’est qu’on fait pas mal de chemin dans la journée et qu’on  peut s’arrêter tôt. Donc, après avoir trouvé un ponton accueillant, ballade à terre dans un tout petit village quasiment désert. J’y rencontre tout de même une dame âgée toute essoufflée d’avoir fait les 20 m qui séparent sa maison de son jardin. La conversation est très limitée car elle parle anglais à peine mieux que ce je pratique le norvégien. Les sourires remplacent les mots. Langage universel.
Un bateau à moteur vient s’amarrer au ponton et, comme souvent la discussion s’engage: "tu as un bateau un peu spécial, tu viens d’où (souvent on pense que je suis allemand car le pavillon belge à les mêmes couleurs que le germanique), tu voyages tout seul, tu vas où, tu es parti depuis combien de temps, tu rentreras quand chez toi,.....?".
Après avoir dîné, j’entame un nouveau livre ("Salut au Grand Sud" Isabelle Autissier et Erik Orsenna) avec l’intention de me coucher tôt. Debout depuis 3h30 ce matin !
30 minutes plus tard, toc toc contre la coque: ce sont mes voisins, Rita et Jan, qui me proposent de les accompagner pour une promenade à pied. Je saute dans mes chaussures et en route pour un très agréable moment. Rita est secrétaire à l’hôpital de Harstad, ville assez importante à environ 30 km, et Jan est électricien sur une plate-forme offshore d’extraction de gaz en mer du Nord. 2 semaines de travail à 130 km des côtes suivies de 4 semaines de repos à terre. Un rythme qui n’aurait pas été pour me déplaire, je pense.
Le coucher de soleil sur les îles Vesteralen est de toute beauté. Quelqu’un a fait un grand feu de bois au bord de l’eau, nous y restons un moment, non pour se réchauffer car depuis 3 jours il fait un temps estival (pas 40° à l’ombre quand même !) et nous baignons dans une douce température, mais parce que c’est un moment magique de quiétude dans un environnement exceptionnel illuminé par ces extraordinaires lumières du Nord. Nous nous trouvons par 69°15’ Nord, c’est à dire nettement au delà du cercle polaire arctique.



























Retour à notre ponton où Jan rencontre un pêcheur qu’il connaît depuis fort longtemps. La discussion va durer assez longtemps (et dire que je voulais me coucher tôt !) et tout le monde se retrouve dans mon bateau pour une visite guidée.
Après que je leur ai raconté mes premiers essais de pêche à la traîne, je me vois offrir un bon kilo de filet de morue fraîche.
Les bières allemandes que je leur offre en retour ont vite fait d’aller rejoindre les différents liquides que les 2 pêcheurs avaient déjà ingurgités en quantité peut être au delà de la limite du raisonnable. Plus d’un kilo de poisson, même en partageant avec Baltic, j’ai de quoi me faire au moins 3 bons repas. N’imaginez pas que j’ai un congélateur, même pas un réfrigérateur.
Il faut quand même que je vous raconte aussi les débuts de ma nouvelle vie de pêcheur.
Mon ami Jean-Claude, lors de sa venue il y a quelques semaines, m’avait laissé du matériel de pêche. Après 10 jours au cours desquels nous ne verrons pas l’ombre d’une écaille.
Comme le coût de la vie est extrêmement élevé dans ce pays dont le sous-sol des eaux territoriales regorgent de pétrole (3 ème producteur mondial), j’ai décidé d’essayer d’assurer une partie de ma subsistance par mes propres moyens. Certes, les coffres du bateau sont pleins de nourriture achetée en Suède, mais du frais ne peut pas faire de mal.
De plus, ces eaux froides (13° en ce moment) regorgent de poissons: morue, saumon, truite de mer, flétan, etc....
Donc, il n’y a qu’à se servir.
J’essaie la pêche à la traîne.
Et, surprise, quel succès ! Je ne me connaissais pas ce talent. Trop fort !
Pour ne pas faire une concurrence déloyale aux pêcheurs norvégiens je me cantonne exclusivement dans un domaine particulier: la pêche aux algues. Des kilos et des kilos !
Et comme je ne connais pas de recette appétissante pour les accommoder, je les rends aussitôt à  leur environnement naturel.
J’ai pensé changer de domaine pour un autre où je serais certain d’obtenir d’excellents résultats: la pêche aux méduses. Il y en a beaucoup et avec la grande épuisette que j’ai achetée pour récupérer Baltic au cas où elle irait prendre un bien involontaire bain, je pourrais en attraper à coup sûr.
J’ai abandonné l’idée car il me semble que sur un plan nutritif je ne suis pas certain de récupérer l’investissement engagé dans cette activité.
J’ai essayé une autre technique sur les conseils d’un navigateur suédois. Je me suis procuré le matériel adéquat pour attraper des morues et hier après midi, j’ai arrêté le bateau pour mettre à l’eau le plomb, les hameçons munis de leurs leurres et le fil qui relie tout ça.
Le suédois m’avait dit: "c’est incroyable, le plomb n’a pas le temps d’arriver au fond que tu peux déjà remonter une morue, elle se jette sur ces leurres".
Tout en me précisant que très souvent il les remettait à l’eau car elles étaient trop grosses pour lui tout seul.
Au bout de 10 minutes, ça y est, ça bouge au bout du fil. je le sens très bien.
J’ai déjà remonté au moins les deux tiers de mes 75 m de fil quand Baltic, voyant qu’il se passe quelque chose sur le pont, prend la funeste décision de s’en mêler et de s'emmêler (je me demande bien comment je vais traduire ça en anglais !) dans mon fil.
Le temps de l’extraire de ce qu’elle pensait peut-être être une pelote de laine, la morue, s’apercevant que je ne m’occupais plus d’elle, a décidé d’aller dans un autre restaurant où on est vraiment attentionné envers les clients.
Rageant !
Après cet événement, je me suis rendu compte que la légendaire patience du pêcheur n’est pas du tout ce que l’on pense. L’attente plus ou moins longue de l’éventuelle touche du poisson n’est absolument rien en comparaison du temps nécessaire au démêlage de 50 mètres de fil après le passage d’un petit félin de 4 mois qui ne pense qu’à s’amuser.
Et quand, trompant ma vigilance, ce petit animal si mignon, tout plein de poils si doux, qui ronronne à la première caresse, se jette sur les 45 mètres que je venais de démêler....
Ce soir là, au menu, en lieu et place de matelote de morue aux petits légumes, il a failli y avoir des quenelles de petit chat au riz sauvage !
Ce matin, départ à 8h pour les 23 miles à parcourir pour aller à Andenes, prévisions météo favorables: vent de sud est 10 à 12 noeuds.
Résultat: 20 noeuds bien établis à l’est. Un ris dans la grand voile et ça va plutôt vite: autour de 7 noeuds, jusqu’à 7,5 même. Pas mal du tout.
Hélas, après 2 heures, le vent tombe mais la mer reste bien formée mais totalement désordonnée: des vagues dans tout les sens, plus d’appui sur les voiles pour caler le bateau, secoué comme pas possible. Baltic n’aime pas ça du tout, et je n’apprécie pas trop non plus.
Puis à 4 miles du but le vent se relève à la même force, je finis quand même au moteur avec l’aide de la trinquette pour aider et pour stabiliser un peu le bateau.
Espérons que ce vent se calmera rapidement, et la mer aussi, pour que je puisse dès demain aller à la rencontre de Moby Dick.
En fait de rencontre, je fais connaissance de Maria et José, un couple d’espagnols. Nous sympathisons autour de tasses de café et thé, parlons baleines et des différents endroits de la planète où il est possible d’aller les voir. Malheureusement ils doivent repartir vers les îles Lofoten, je les aurais bien emmenés voir les cachalots.
Après 2 heures, nous nous quittons comme de vieilles connaissances.


Time goes so quickly. Already 2 weeks in Norway !
A faulse start from Narvik, because of a strange batteries charging problem.
Once again !
Everything having a positive side, this brought me to meet some nice persons. Contat is easy with the norwegians. My unusual boat attract often curious persons and I take the opportunity to engage a chat.
This time I met Keke. I told him about my electrical problem and he said he knows somebody who could fix that for sure. But it has been impossible to find the guy.
The day after somebody knock again the hull, Keke’s friend, electronician.
Very friendly, he looked after the origin of the problem for 2 hours and finally he got it: bad connexion,
as always.
The 2 previous days were rainy and grey, inside aswell, and to day everything brighten up: sun is back, my batteries are full of amperes, and Keke ask me to join him for a boat trip.
He organizes "adventures" for customers and today he has to take 2 customers to the end of a fjord to prepare an adventure day (team building) for a solar panel company.
And it will be my speed record on the water: 50 knots, 10 times my boat speed !
His boat is a RIB with 280 hp under the bonnet.
Water absolutely still, like a mountain lake, then a long wake behind our rocket.
Very impressive.



 


After a nice evening with an italian couple, start in the morning to Tysfjord, about 40 milles from Narvik.
Every year, from end of october till end of january, hundreds of killer whales come in this fjord following the herings migration. It’s one of the few places in the world where it’s possible to see them so close.
There are whalewatching boats and for the most reckless ones, it’s possible to swim among those wonderful marine mammals.
There is absolutely no danger to do that as killer whales prefer herings to humans with thick neoprene skin.
It’s one of the main reasons why I wanted to be here at this time of the year.
At the moment, I go there to see how the place looks like and if there are some moorings possibilities.
The area is really gorgeous.

Once this done, I decide to go further north to the Vesteralen islands, to see other whales, sperm whales. 2 and a half days trip.
Navigation conditions are totally different compared to the Baltic sea, which is an almost  closed sea with no tide and no currents.
Here, in the northern part of Norway, the tide can reach 3 meters and the currents up 5 or 6 knots in  narrow places.
So, out of question to sail without taking those elements in consideration.
This is new to me, so, once again, I learn on the field.
In one of those narrow places I have to go through, I’ve read in a very good cruising guide (to be download on Internet link), it’s possible to go south to north beetween 3h before and 3 h after high waters. After the tide table, the tide will be at the maximum at 7.45 a.m., that means I must start at 3.45 a.m......

An early start is good to do long trips in one day and stop early.
After mooring along side a nice pontoon, good walk in a small village with almost nobody.
I met an old lady and we exchanged very few words as she spoke english like I speak norwegian.
Smiles instead of words. Universal language.
A motorboat moors next to my boat and, as often, we start talking: " you have a very  unusual boat, where do you come from (very often people think I’m german because my belgium flag has the same colours as the
german one), are you alone, where do you go, when did you start, when will you go back home,.....?"
After my diner, I take a new book ("Salut au Grand Sud" Isabelle Autissier and Erik Orsenna) intending to go to bed early. Woke up at 3.30 a.m. !
And my new neighbours, Rita and Jan, knock against the hull and invite me to join them for an evening walk. I jump in my shoes and let’s go for a very pleasant time.
Rita works in the hospital in Harstad, a town 30 km away, and Jan is an electrician on an gas offshore platform in the North sea. 2 weeks at work 130 km from the coast and 4 weeks off at home. Nice rythm, I could like that.
The sunset on the Vesteralen is very beautiful. Somebody has lighted a big wooden fire, we stay there for a while, not to be warmed up because it’s been summer weather for the last 3 days and the temperature is very mild, but it’s a magic moment of quietness in a wonderful surrounding lighted up by incredible lights from the north. We are 69°15’ North, clearly beyond the polar circle.


Back to the pontoon where Jan meets a fisherman he knows for a very long time. The discussion lasts for  quite a  long while (and I wished to sleep early !) and then everybody come to visit my boat.
After I told them my first fishing experience, I am given more than a kilogram of fresh cod.
The german beers I give them go quickly to join some others liquids the 2 fishermen have already drunk in maybe non reasonable quantities. More than 1 kg of fish, even shared with Baltic, it will be at least 3 good meals. Don’t imagine I have a freezer, even no fridge.
I must tell you the begining of my new fisherman's life. 
My friend Jean-Claude, when he came some weeks ago, let me his fishing gear. After 10 days we didn’t see a single fish tail.
As the life is very expensive in this country (too much oil in the ground), I decided to try to get part of my subsistance by myself. Well, the boat is full of food I got in Sweden, but some fresh food is not too bad.
And these cold waters (13° at the moment) are full of fish: cod, salmon, sea trout, halibut,etc....
So, help yourself.
I try to pull a fishing line.And, surprise, what a success ! I didn’t know I was so talented.
Not to be unfair with norwegian fishermen, I stick on one particular domain: seaweeds fishing. Kilos and
kilos !
And as I don’t know  a good recipe to cook them, I put them back in their natural environment.
I have thought to switch to another domain where I’m certain I can have very good results: jellyfish fishing. Plenty of those around here and with the landing net I’ve got to take Baltic out the water in case of an involuntary swim, I could get them for sure.
I give up that idea because it seems to me that on a nutrition side I’m not certain to get my investment back.
Following the advice from a swedish sailor, I tried another technique. I’ve got the necessary gear for cod fishing and yesterday I stopped the boat  and throw line and hooks overboard.
The swedish guy told me: «it’s incredible, the weight is not yet at the bottom you can take a cod up already.»
And he said that very often he had to put them back in the water because they were too big.
After 10 minuts, I can feel something moving at the end of the thread.
I have already pull up at least 2/3 of the 75 m line when Baltic, feeling something was going on on the deck, takes the stupid decision to take part of it and to get tangle in.
The time to take her out of what she maybe thought it was a woolen ball, the cod, feeling I didn’t take care of it, decided to go in another restaurant where the customers get more attention.
Too bad !
After that, I realized that the legendary patience of the fisherman is not what we usually think. The more or less long wait for the fish is nothing to compare with the needed time to untangle the 50 m thread after a 4 months old cat has played with it.
And then, as I didn’t look at her for a very short while, this so cute little animal with such soft fur, starting to purr at the first caress, jumps on the 45m I’ve just untangled.....
Tonight, on the menu, instead of cod matelote with small vegetables, it was not far to be small cat quenelles with wild rice !
This morning, start at 8 o’clock for a 23 milles sail to Andenes, good weather forecast: southeasterly wind 10 to 12 knots.
And the result: a steady 20 knots from east. One reef in the mainsail and it’s pretty fast: about 7 knots, up to 7,5. Not bad at all.
Unfortunately, after 2 hours, the wind droped down but the sea was very choppy, waves coming from any directions: a true shaker. Baltic did not like that at all and so did I.
 4 milles from my goal, wind comes back and I keep going with the engine for the end with the staysail up to help and to stabilise the boat.
Hopefully, the wind will calm down quickly, and the sea aswell, to be able tomorrow to go  and meet Moby Dick.
Talking about meeting, I meet Maria and Jose, from Spain.
We get on well having coffee and tea, talk about whales and the different places on the planet where it’s possible to go and see them. Unfortunately they must go to the lofoten islands, I would have liked to take them to see the sperm whales.
After 2 hours, we where like old friends.

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 23:41

Le bateau est prêt. Prêt à être chargé sur un camion puis transporté de l’extrémité nord du golfe de Botnie jusqu’à Narvik en Norvège.
Chargement et départ prévu jeudi 13 août, puis en fait chacun des jours suivants jusqu’à, enfin, lundi 17 août.
L’installation du bateau sur cette  remorque prévue pour le transport de pelles mécaniques et autres engins de travaux publics nécessite un aménagement particulier, pose de traverses en acier pour servir de support aux quilles qui sont trop espacées pour trouver appui sur la remorque.
Travail extrêmement bien réalisé dans ce chantier naval. Le bateau me paraît parfaitement calé et de
fait,
 il ne bougera pas d’un millimètre pendant le trajet.
Départ à 10h45 pour 500 km à travers la Laponie
suédoise. Les routes sont excellentes et nous roulons à 80 km/h derrière la voiture pilote. Je suis très content de pouvoir faire le trajet dans le camion. J’ai toujours bien aimé rouler en camion. On a un autre point de vue sur l’environnement, beaucoup plus dominant. Dans une autre vie, je serai chauffeur routier, juste pour le plaisir de voir du pays, haut perché au dessus de la route.
La route s’élève lentement en traversant d’abord des forêts de résineux puis des forêts de bouleaux. Très souvent nous longeons des lacs, plus ou moins grands. Tout est très vert.
Après Kiruna, assez grande ville minière du nord ouest, à 150 km de la frontière, la végétation est beaucoup moins élevée et les nuages doivent descendre à 3 ou 4 m du sol pour se gratter le ventre sur la cimes des conifères.
On sent déjà la montagne.
Alors que jusque là le relief était assez doux, il devient rapidement plus accidenté, beaucoup plus minéral que végétal, des sommets rocheux, à 1300 ou 1500 m, apparaissent devant nous, comme pour nous couper la voie. Certains portent encore des plaques de neiges de l’hiver dernier.
Nous les contournons, nous nous glissons entre eux et entre 2 averses de pluie.
Et encore des lacs dont un très grand. Sur les rivages, des petites cabanes de bois (environ 1,50 m x 1.50 m) sont posées et attendent patiemment que les eaux gèlent pour être transportées sur la glace: une fois posées, elles serviront d’abris aux pêcheurs qui tenteront d’attraper les poissons par des trous creusés dans la glace.
Entre 2 ondées, s’infiltrant entre les nuages, les rayons lumineux nous gratifient de superbes éclairages et parfois d’arcs en ciel.

Noua arrivons vers 21 h à la frontière.
Pourquoi les postes frontières sont-ils aussi souvent situés dans des endroits plutôt déserts, environnés de rochers gris, où tout devient sinistre dès qu’un épais chapeau nuageux se pose dessus ?
Le bateau mesurant 4 m de large, nous devons avoir une escorte de police pour la portion norvégienne du trajet (46 km).
Il est tard et nous pensons devoir dormir sur place. C’est Baltic qui va être contente de me voir après avoir passé la journée seule dans le bateau secoué d’une manière inhabituelle.
Et, surprise, coup de téléphone de la police: jugeant qu’il est plus judicieux de faire rouler un tel convoi à une heure où il y a peu de trafic, ils annoncent qu’ils viennent nous chercher maintenant.
Baltic devra attendre un peu.
La descente vers Narvik est magnifique: univers minéral et lacustre décoré de petites maisons de bois colorées.
Le contraste avec le versant suédois est saisissant.
Puis ce que je croyais être un nouveau lac se révèle être un fjord. Mon premier fjord norvégien. Moi qui voulait tant les voir, j’y suis maintenant. Ma première impression sur ce pays scandinave est tout à fait réjouissante.
Une voiture de police devant, une autre derrière, nous arrivons après une heure et demi au port de commerce de Narvik. 23h30, je monte dans le bateau qui restera sur son support roulant jusqu’à demain, pour manger un peu et dormir sur un lit totalement immobile.
Hello Baltic, tu as passé une bonne journée ?
Apparemment pas trop. Un peu perturbée quand même. Bien contente de me retrouver après ce grand moment de solitude. On va pouvoir jouer un peu.
8h, le grutier est là. La grue est gigantesque ! Les 9 tonnes de Vò Lu Mondu vont être soulevées comme un kilo de plumes. Tout en douceur.
Pour remettre le mât ce sera malheureusement une autre histoire, le vent s’est levé et il y a pas mal de clapot.

Le bateau est un peu chahuté et le matage est un peu rock and roll: les feux de tête de mât, la girouette et l’antenne VHF vont prendre de sales coups.
Une fois le gréement assuré, direction le petit port de plaisance à environ 1/2 h de là.
Je m’y installe à couple d’un voilier suédois dont le propriétaire m’accueille très aimablement.
J’ai pas mal de travail pour régler le gréement, remettre en place tout ce qui a été démonté et débranché pour le transport. Cela va m’occuper pas mal d’heures.
J’ai heureusement  bénéficié de l’aide de mes 2 voisins, Jerk et Jan, pour remettre en place l’éolienne, pas évident du tout à faire tout seul.

Au programme également, grimper en haut des 15 m du mât pour évaluer les dégâts et et les réparer. Je n’ai pas le vertige mais je ne trouve pas ça très agréable, même si la vue depuis là-haut est toujours belle.
C’est vraiment un drôle de sentiment d’être amarré à 2 km des remontées mécaniques et des pistes de ski.  Les pistes  sont encore bien vertes bien sûr, même s’il y a encore des plaques de neiges sur les versants exposés au nord et même un glacier pas bien loin.
Le deuxième matin verra même les sommets environnants saupoudrés de quelques flocons nocturnes.
La météo est très changeante: on passe de 20° à 13° en très peu de temps, du soleil à la pluie tout aussi rapidement, du calme plat aux bonnes rafales de vent provenant de directions imprévisibles.
Il fait combien en France en ce moment ? 35-38° ? Je crois bien que je vous envie un peu.
Mon voisin Jerk est une de mes belles rencontres.
C’est un plaisir de discuter avec lui. Nous nous invitons mutuellement pour boire un coup, pour partager un simple repas. Il me raconte un peu de son histoire.
A 65 ans, il part pour réaliser un rêve: aller depuis la Suède jusqu’en Angleterre seul sur son voilier de 9 m.
Parvenu à son but, Falmouth, au sud ouest de l’Angleterre, il rencontre des navigateurs suédois qui l’invitent (ou l’incitent) à les accompagner jusqu’aux îles Canaries. Pourquoi pas ? Il a du temps.
Donc, direction l’archipel espagnol où il restera une année.
Les Canaries sont le passage quasi obligé pour les voiliers qui veulent traverser l’océan Atlantique, direction les Caraïbes.
A force de voir tous ces bateaux qui partent vers l’ouest, forcément ça fait envie.
Donc, cap au 270.
Et les Caraïbes c’est la porte ouverte vers l’océan Pacifique via le canal de Panama. Mais faire ce pas là, c’est prendre la décision de faire le grand tour, sans retour en arrière.
La décision est prise, les alizés pacifiques gonfleront les voiles de Vindela, son petit voilier.
Il rentrera en Suède au bout de .... 10 ans de voyage non prévus !
Aujourd’hui, à 77 ans, il vient de terminer, toujours en solitaire, une petite promenade autour du sud de la Suède puis le long des côtes norvégiennes jusqu’à Narvik, 68° Nord.
Cet après-midi nous avons installé Vindela sur le même camion qui a transporté Vò Lu Mondu pour un trajet inverse.
Et Jerk m’a avoué que s’il avait 10 ans de moins, il repartirait bien refaire un petit tour autour de la planète bleue.
Ce soir je me retrouve seul dans le port et mon voisin me manque.


The boat is ready. Ready to be loaded on a truck then transported from the north end of the gulf of Botnia to Narvik, Norway.
Loading and start planned on thirsday 13th of august, then every following days till, at last, monday 17th.
To install the boat on that trailer made for scrapers and big machines needs a special  adaptation, 2 steel bars across to support the keels.
Excellent work made at the boatyard. The boat seems to me very well installed and in fact, it will not move one millimeter during the trip.
We leave at 10.45 a.m. for a 500 km trip across the swedish lappland.
Excellent roads and we go 80 km/h behind the leading car.
I’m very glad to go in the truck. I’ve always liked to be in a truck. We see the environment in another way, from higher. In another life, I will be a truck driver, just for the pleasure to see the landscape with a higher point of view.
The road goes up slowly crossing first pine trees forests then birch forests. Very often on lake sides, more or less large ones. Everything is very green.
After Kiruna, large mining town in the north west, 150 km from the border, the vegetation is much lower and clouds must go down to 3 or 4 meters to scratch their belly on the top of conifers.

We can now feel the mountain. Till now, the landscape was rather soft, it gets quickly more bumpy, more mineral than vegetal, rocky peaks, up to 1300 or 1500 m high, appear in front of us, just like to prevent us to go. We can see some snow, left from last winter.
We go around them, beetween them and downpour of rain.
More lakes, one being very large. On the shores, small wooden huts (about 1,5 x 1,5 m) are waiting the waters freeze to be installed on the ice: they will be use for fishing through holes in the thick ice.
Beetween 2 showers, going through the clouds, the light rays give us wonderful lightnings with some rainbows.

We get to the border by 9 p.m..
I wonder why  frontier posts are so often in desert places, with grey rocks around, where everything become so bleak as soon as a thick cloud stays on top of it.
As the boat is 4 m wide, we must have a police escort for the norwegian part of the trip (46 km).
It’s late and we think we’ll have to sleep here.
Baltic will be happy to see me as she has spent the whole day alone in the boat, shaked in an unusual way.
And, surprise, we get a phone call from the police: thinking it’s wiser to have such a large convoy when it’s a low traffic hour, they say they come now to get us.
Baltic will have to wait for a while.
Going down to Narvik is beautiful: rocks, lakes with small colored wooden houses.
Nothing in common with the swedish side.
Then what I tought to be a lake is in fact a fjord. My first norwegian fjord.
I was so looking forward to seeing them, here I am now.
My first impression on this scandinavian country is absolutely delightful.
A police car in front, another one behind, we arrive 1 and 1/2 hour later to Narvik commercial harbour. 11.30 p.m., I go in the boat, which will stay on the trailer till tomorrow,
to eat something and sleep in an absolutely still bed.
Hello Baltic, did you have a good day ?
It seems not. A little bit disturbed. Anyway, happy to see me after some loneliness. Time to play.

8 a.m., the crane man is there. The crane is huge. The 9 tons will be lifted like one kilo of feathers. Smoothly.
It's another story when it's time to put the mast on the boat, the wind is there and the sea is a little bit choppy.
The boat is a bit shaked and  the operation is somehow rock and roll: the navigation lights , the wind indicator and the VHF antenna are damaged.
Once the rig secured, I go to the small guest harbour, half an hour sailing.
Mooring side by side with a swedish boat with a friendly welcome from the owner.

I will be busy for some hours to put every thing back in order after the transport.
Fortunately, I get help from my two neighbours to put the wind generator back in place, quite difficult to do by myself.

And I have to climb at the top of the mast to have a look at the damaged equipments and fix them.
I’m not deezy but it’s not a good fun even if the view is nice from upthere.



It’s a strange feeling to be moored about 2 km from the ski  slopes. The slopes are still green, even if there is some snow on the northern side of the mountains, there is even a glacier not far from here.
The weather is very changing: from 20° to 13° in a very short time, from sun to rain very quickly, from flat calm to strong gusts from inpredictible directions.
My neighbour Jerk is a beautiful meeting.
It’s a real pleasure to talk with him. We invite each other to have a drink or to share a simple meal. And he tells me  a bit about his own story.
When he was 65, he had a dream: sailing from Sweden to England by himself with his 31 feet sailing boat Vindela.
Once the goal reached, Falmouth in the south west of England, he meets swedish sailors who invite him to go with them to the Canarias islands. Why not ? He has enough time.
So, let’s go to the spanish archipelago. He will stay there one year.
The Canarias islands are the on the way for Atlantic crossing sailing boats, to the Carabbeans.

Seeing all these boats going westward give him some ideas.
So, heading to 270°.
And the Carabbeans are the open door towards the Pacific ocean via the Panama canal.
But doing this step, it’s to take the decision to keep going westward with no come back.
And the trade winds will fill Vindela’s sails, his small sailing boat.
He will be back in Sweden after a 10 years non planned voyage.
Today, being 77, he has sailed, always single handed, around the south coast of Sweden and along the norwegian coasts up to Narvik, 68° N.
This afternoon we have loaded Vindela on a truck back to Sweden.
And Jerk admits if he was 10 years younger, he would go for another circum navigation.
Tonight, the harbour is empty and I miss my neighbour.


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13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 18:55

2 jours de rêve !
Je n’ai rien fait.
Pas tout à fait vrai: j’ai dormi, Morphée m’ayant pris en grande affection. Des heures et des heures. Comme jamais. Plein de rêves.
Et quand je ne dormais pas, je lisais ("Portrait du Gulf Stream" Erik Orsenna, de l’Académie Française, s’il vous plaît !) ou bien j’écoutais de la musique.
Cooooool !
Avec ça, il fait toujours dans les 25°.
Les vacances ! Sans souci, sans programme, se la couler douce.
Ce bien que ça fait ! Pas belle la vie ?
Allez, encore un petit roupillon. Et de nouveau, plein de rêves.
Celui-là, il est pas mal. Je vous le raconte.
Figurez vous que si la gourmandise était un vilain défaut, je pourrais rendre Baltic  parce que à ce niveau ça serait rédhibitoire ! Tout y passe, aussi bien la confiture que les pommes de terre et tout ce qu’on peut imaginer d’autre, sucré ou salé. Ça, ce n’est pas du rêve mais bien la réalité.
Donc dans le rêve, on a fait un marché tous les deux: elle aura le droit de lécher mon assiette ce soir, avec au menu des quenelles de saumon sauce au citron. En contrepartie, elle préparera le bateau pour le transport par la route. Ça paraît assez équitable, non ?
Et me voilà parti pour mes deux jours de dolce farniente.
Pendant ce temps, j’entends que ça s’agite sur le bateau, dans tous les sens.
Le son des quatre petites pattes qui courent sur le pont, de la proue à la poupe, des bruits métalliques d’outils qui heurtent l’aluminium.
C’est que ce n’est pas rien ces préparatifs: le gros du travail est de tout dégréer pour enlever le mât. Tous les cordages, tous les fils électriques qui passent dans ce grand tube d’aluminium de 15 m de long, le radar, les feux, l’antenne de la radio VHF, et, en dernier, les câbles qui tiennent le mât en l’air: 6 haubans, 2 pataras, 2 étais, 2 bastaques.
Sans oublier bien sûr de retirer les trois voiles, une vraie partie de plaisir !
Je ne sais pas comment elle va faire, mais, bon, dans les rêves tout est possible.
Une fois que tout est prêt, le grutier entre en action pour soulever délicatement le mât. C’est à ce moment-là et pas avant qu’on fini de desserrer les ridoirs qui relient les câbles à la coque, sinon .... je ne vous fais pas un dessin !
Puis l’espar est posé en douceur sur des chevalets sur le quai où, par la suite, les barres de flèches (c’est ce qui écarte les haubans du mât) seront démontées et tous les cordages et câbles seront saucissonnés le long du mât.

Puis, c’est au tour du bateau de faire un petit voyage dans les airs. Pas d’inquiétude ici, la grue a une capacité de 80 tonnes ! La mésaventure du Grau du Roi ne risque pas de se reproduire (voir article Le principe du "ça devrait aller..." ou comment tout aurait pu s'arrèter avant même d'avoir commencé.... ).
La coque est posée à terre sur ses quilles et son safran.
L’histoire n’est pas terminée car, le bateau étant à l’eau depuis presque un an, il a besoin d’un bon nettoyage sous la ligne de flottaison. Et cette même ligne est brune car ici l’eau, qui n’est pratiquement pas salée, a un peu l’apparence du thé. Cette teinte de l'eau est dûe aux tanins qui se trouvent dans les bois exploités industriellement dans la région.
Donc, dès la sortie de l’élément liquide, passage au nettoyeur haute pression. Je ne sais pas comment va faire ma petite chatte pour faire ça sans se mouiller, moi je n’y arriverais pas. Après tout, c’est son problème. La sauce des quenelles au saumon ça se mérite !
Après ce premier lavage, on repasse derrière avec une éponge et de l’eau savonneuse (peut être qu’elle jouera avec la mousse).
Quand c’est bien sec, Van Gogh entre en action avec son pinceau pour passer une couche de peinture sous marine (dans le cas de Vò Lu Mondu, c’est de la poudre de zinc destinée à prévenir l’électrolyse de l’aluminium en présence de d’éléments métalliques dans les environs). Et ce travail là, il n’est pas drôle du tout: à quatre pattes sous la coque, on se repeint soi-même également avec les gouttes et coulures. Pour ce qui est du quatre pattes, pas de problème pour mon petit Van Gogh, c’est sa position préférée. Reste la couleur. Je l’aimais bien avec ses couleurs mélangées. Bon, je m’habituerai à avoir un chat gris, style Chartreux, même en plein jour.
Et puis, il faudra démonter l’éolienne qui est trop haute pour passer sous les ponts, plier le kayak pour le remettre dans la soute où le vélo sera déjà retourné, enlever la capote et ma belle véranda toute neuve pas encore terminée (peut être que je pourrais faire un autre rêve dans lequel Baltic se mettrait à la machine à coudre....) et, à part quelques autres petites bricoles, c’est à peu près tout.
Moi, ça me prendrait bien deux jours bien remplis. Je me demande combien de temps il va lui falloir.
Tiens, en attendant, je me ferais bien un petit DVD.
Et il faudra bien que je prépare ces quenelles avant qu’elle ait fini.
Une petite sieste maintenant, le rêve est trop beau.

Eh, c’est quoi ce truc humide qui me râpe le nez ?
La langue de Baltic bien sûr, c’est son truc pour me réveiller le matin ou au milieu de la nuit quand elle a des insomnies et qu’elle veut jouer.
J’aurais bien dormi un peu plus, le rêve était tellement agréable, mais c’est que je n’ai pas que ça à faire, je dois préparer le bateau pour le transport. Au moins deux jours de boulot.
Une tasse de thé, deux tartines de confiture, tiens c’est drôlement calme aujourd’hui, le bateau ne bouge pas du tout, pas le moindre frémissement, et au travail si je veux être prêt avant l’arrivée du camion.
J’ouvre "la porte" et..... je suis au premier étage ! Le bateau est sur le quai, le mât est posé à côté sur des chevalets.
Bon, réveille toi, prends une autre tasse de thé, le rêve est fini, ce n’était qu’un rêve.
Incroyable, il y a même une échelle installée pour descendre !

Une fois les pieds sur le sol, là il faut que je me pince très très fort avec mes dix doigts et mes dix orteils en même temps, la carène est repeinte, l’anode de l’hélice a été changée, deux nouvelles anodes ont été installées (également pour éviter l’électrolyse de l’aluminium).
Mais ce n’est pas possible, c’était un rêve, rien qu’un rêve.
- Baltic, où es-tu ? Viens me faire voir de quelle couleur tu es.....

P.s.: l’éolienne n’est pas démontée, un peu haute pour elle, je pense, et le kayak n’est pas plié et là, je n’ai pas d’explication.





2 days dreaming !
I’ve done nothing.
Not exactely: I’ve slept, hours and hours. Like never before. Full of dreams.
And when I didn’t sleep, I read ("Portrait du Gulf Stream" Erik Orsenna) or I listened some music.
Cooooool !
Still 25° outside.
Hollidays ! No stress, no program, take it easy.
Soooo good !
Ok, one more little snap. And again, dreams.
This one is not too bad. I tell you that.
Baltic is very greedy. Everything is good for her, from jam to potatos, sweet or salted. It’s not part of the dream, it’s true.
So, in my dream, we made a deal: she will be allowed to lick my plate tonight, on the menu salmon quenelles with lemon sauce. In return, she will prepare the boat for the transport by truck to Norway.
Good deal, no ?
And I started my 2 days of rest.
During that time I could hear it was very busy on the boat.
Sound of the 4 little paws runing on the deck, from bow to stern, noise from tools hiting aluminium.
That’s not nothing to prepare the boat: the bigest job is to work on the rig to take the mast off. All the ropes, electric wires (radar, navigation lights, VHF antenna) and at last, all the cables holding the mast up right: 6 shrouds, 2 backstays, 2 forestays, 2 running backstays.
Not to forget to remove the 3 sails, a real pleasure !
I don’t know how she will achieve that, but in dreams all is possible.
Once everything is ready, the crane is in use to lift delicately the mast.
At the very last moment only, it’s time to release the cables or..... bad story !
Then the mast is put on the quay and the spreaders have to be removed and all the ropes and cables to be tied along the mast.
Then it’s the boat’s turn to fly a little bit. No worries this time, the crane can lift 80 tons ! The bad adventure that happened in Le Grau du Roi last october will not happen again (see article Le principe du "ça devrait aller..." ou comment tout aurait pu s'arrèter avant même d'avoir commencé.... )
The hull is put on the shore on her keels and rudder.
The story is not over because, as the boat has been in the water for almost one year, she needs to be cleaned under the water line. And this line is brown because the water, which is almost not salted, looks like tea. It’s because of the tanin of the timber.
So, as soon out of the water, the high pressure cleaner is in use. I don’t know how my kitten will do it without getting wet, I will not be able to do it. Well, it’s her problem. If she wants the salmon sauce....
After the first cleaning, it has to be washed by hand (paw) with a sponge and soap. Maybe she will play with the soap foam.
When it’s dry, Van Gogh starts his job with his brush to put a coat of under water paint (in Vò Lu Mondu’s case, zinc powder to prevent aluminium electrolysis).
And it’s not a funny job: you have to squat down under the hull and get painted aswell with paint drops.
To squat down is not a problem for my little Van Gogh. Considering the colour, I liked her well with her mixed fur. Well, I will get used to have a gray cat now.
And then the wind generator which too high to go under the bridges has to be removed, the kayak has to be folded and store in the hold where the bicycle is back, remove the spray hood and my brand new veranda which is not finish (I could have another dream where Baltic could use the sewing machine....) and, except some more small things, it will be done.
It will take me at least 2 full days. I wonder how much time she will need to do it.
During that time, I might watch a DVD.
And I will have to prepare the salmon quenelles before she has finished.
Another little snap, this dream is so good.

Hei, what’s that damp thing scratching my nose ?
Baltic’s thong for sure, it her way to wake me up in the morning or in the middle of the night when she has insomnia and wants to play.
I’d rather be sleeping longer, such a nice dream, but I have plenty of work to do, preparing the boat for transport. At least 2 days of work.
A cup of tea, two toast with jam, well, it’s very quiet today, the boat does not move at all, absolutely still, and then go to work if I want to be ready before the truck comes.
I open "the door" and.... I’m on the first stage ! The boat is on the quay with the mast alongside.
Ok, wake up, have another cup of tea, the dream is over, it was just a dream.
Incredible, there is even a ladder to go down !
Once on the ground, I have to pinch myself very very strong with my ten fingers and my ten toes at the same time, the hull is painted, the propeller anod has been replaced, two new anods installed (to prevent electrolysis aswell).
It’s not possible, it was a dream, just a dream.
Baltic, where are you ? I’d like to see you colour....

P.s.: the wind generator is still there, a bit too high for her, I think, and the kayak is not folded and for that, I have no explanation.
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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 00:03
Je n’ai jamais bu d’alcool.
Je n’ai jamais fumé de cigarette, de cigare, de pipe ou d’autres substances.
Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai: avec mes cousins, on fumait du «bois fumant», des lianes (de clématite, je crois) qui, une fois séchées, sont poreuses et peuvent se fumer comme une clope. Je n’ai pas accroché à la chose: alors que j’étais en train de vivre ma dernière minute (dommage, si jeune !) après inhalation d’un peu de fumée, je me rappelle m’être dit que si je m’en sortais, plus jamais je ne toucherai à ces poisons. Je m’en suis sorti, ouf !
Par contre j’ai 2 addictions: le cassis et la 2 CV.
Pour le cassis, c’est foutu. Faut dire que je ne fais rien pour arrêter. Confiture, sirop, gelée, glace, le fruit picoré à même le plant, tout y passe. Je ne vous dirai pas combien j’ai de pots de confiture dans le bateau. De quoi tenir un siège. Pas trop long quand même.
On vient même de m’en apporter 2 pots des cassis du jardin. J’en ai l'eau à la bouche rien que d’en parler.
Et qu’est ce que je viens d’apprendre sur France Culture (ben oui, j’écoute France Culture ici en Laponie suédoise, qu’est ce que vous croyez ?)? En Norvège, ma prochaine destination, ils font une grosse consommation de ce délicieux petit fruit noir. Apparemment, ils l’utilisent beaucoup comme apport de vitamines en hiver.
Et comment ils l’appellent en Norvégien: solbaer: la baie soleil !
Ça y est, je salive sur le clavier, il va pas aimer.
Donc accro à vie à la baie soleil. Y a pire comme addiction. Et ça ne peut pas faire de mal.
La 2ème, c’est la 2 CV. La deuche, la 2 pattes, appelez la comme vous voulez. Comme beaucoup de personnes de ma génération, qu’on soit tombé dedans quand on était petit ou que ça soit venu plus tard, j’aime cette voiture. Simple, économique, sympa, amusante, confortable bien que un peu bruyante, avec une tenue de route incroyable, etc....
Je pourrais en dire encore beaucoup plus, il vaut mieux que j’arrête là. Non, encore une chose: c’est une machine à sourires. Vous avez un peu le blues, ou pas, ce n’est pas indispensable, allez n’importe où, quelque part où vous avez quand même des chances de rencontrer quelqu’un, dans une 2 CV et je vous garantis que, en vous voyant passer, les visages vont s’éclairer, les yeux se mettre à briller et que vous recevrez plein de sourires. Tout plein.
Le problème, c’est qu'elle a commencé à prendre beaucoup de place dans ma vie et dans mon environnement. C’est une petite voiture alors une ça va, deux ça passe encore mais au delà, ça devient franchement encombrant. Et puis comme il faut les faire fonctionner, ça prend ... un tout petit peu de temps. Parce que la dernière arrivée, une tellement bonne affaire, juste 2 ou 3 bricoles à faire dessus, finalement elle se révèle un peu... capricieuse. Elle se fait prier pour redémarrer après être restée une quinzaine d’années dans une grange ou sous un pommier. Mais c’est pour mieux l’apprécier par la suite.
Bon, je l’avoue, j’en ai eu jusqu’à 7 en même temps. Partout. Il y en avait partout. Et puis il faut bien récupérer des pièces détachées, au cas où.
Envahissante. Mais tellement chouette.
Et puis j’ai dû m’y résoudre, m’en séparer, les unes après les autres. Impossible de les prendre sur le bateau. Même si j’en ai vu une sur une péniche, Vò lu mondu est un peu petit.
J’en ai gardé quand même une, ma fidèle et rare Dolly rouge et grise, série spéciale de 1985.













Donc, quand j’ai emprunté les routes aquatiques en octobre dernier, j’ai commencé mon sevrage. Douloureux comme tout sevrage. Le manque parfois. J’en ai bien croisé 2 ou 3 en Scandinavie, pensée émue pour ma rouge et grise.
Mais bon, je résiste, j’assume cette séparation. Et maintenant, c’est bon, tiré d’affaire, la dernière aperçue en Suède, je ne l’ai même pas photographiée. C’est vous dire, je suis sur la bonne voie de la guérison.
Et puis, et puis... j’ai replongé !
Hier, alors que je suis à 3500 km de la France, en Laponie, dans un coin on ne peut plus calme, vraiment pas grand monde, je les ai entendues. Ça y est, le syndrome de manque, le delirium tremens, les hallucinations. Une, deux, trois,..... sept fois ce bruit de moteur si caractéristique, à nul autre pareil. Je me pince, je laisse 3 moustiques faire jusqu’au bout leur sale besogne, je demande à Baltic de me griffer et de me mordre sauvagement: je ne rêve pas, sept 2 CV viennent de passer au bout du chemin qui mène au chantier naval. Et je les entends encore, à l’arrêt, pas bien loin.
Je laisse tomber mon travail de couture et je vais voir. Elles sont chez mes amis nîmois.
7 voiture françaises qui font un raid en Laponie. Escale ici ce soir.
Pas pu m'empêcher de les regarder sous tous les angles, détecter les particularités de celle-ci ou celle-là, de discuter avec leurs équipages.
Heureusement, aucun ne m’a proposé d’aller faire un tour. Parce que là, c’est sûr, l’overdose aurait été au bout du chemin....
Jusqu’ici elle me poursuit ! Et tout est à recommencer.



Pour changer de sujet, le transport, en camion, pas en 2 CV, du bateau vers la Norvège devrait se faire seulement jeudi ou vendredi (on est samedi), ce qui me laisse du temps pour continuer mes travaux sur le bateau (non, il n’est toujours pas terminé !).
Je viens de passer un nombre d’heures considérable à la confection d’une capote destinée à fermer complètement le cockpit, ce qui sera très appréciable pour un hiver au delà du cercle polaire, en principe bien froid et plutôt enneigé.
Ce n’est pas encore terminé mais le plus gros est fait. Et même si les coutures ne sont pas d’une précision micrométrique (la machine n’est pas vraiment faite pour ce genre de travail et moi je l’utilise... comme je peux !), l’ensemble est assez satisfaisant et remplira son office, ce qui est le principal après tout.
Ce soir, j’ai donc dîné sous ma véranda. Même si ce n’était pas nécessaire tellement la température est agréable.



Pas chouette mon atelier de couture ?

I’ve never drunk alcohol.
I’ve never smoked cigarettes, cigars or other things.
Well, it’s not absolutely true: with my cousins, we smoked «smoking wood», a creeper which, once dried, are porous and can be smoked like a cigarette. I did not kooked to that: as I was in my very last minut (a pity, I was so young !) after I have inhaled some smoke, I remember I told to myself that If I survive, I will never touch those poisons.
And I survived !
However, I have 2 addictions: blackcurrant and Citroën 2 CV.
Concerning blackcurrant, nothing possible. Well, I dont do anything to stop. Jam, sirup, gelly, ice cream, fruit just picked on the plant, everything is ok. I will not tell how many jam jars I have in the boat. I can live for a long while with that.
Some friends just brought me 2 more jars with fruits from the garden. Just talking about that, I have the mouth full of saliva.
And you know what I’ve just learned ? In Norway, my next destination, they have plenty of this delicious little black berry.
It seems they use it much to get vitamines in winter.
And they call it in norvegian; solbaer: sun berry !
Now, saliva on the keyboard, it will not like that.
So, hooked for life to the sun berry. This is not the worst addiction. And it’s harmless.
The second one is the 2 CV.
As many people of my generation, fallen in it as a kid or later, I love this car.
Simple, cheap, friendly, funny, comfortable but a little bit noisy, with an incredible road handling, etc.....
I could say much more, it’s better if I stop now. Just one more thing: it’s a smile factory. If you feel a bit sad, or not, it’s not necessary, you can go, with the 2 CV, anywhere where there are some people you can meet, and, I tell you, you will see faces lighting up, eyes starting to shine and you will get plenty of smiles. Plenty.
But the problem is it started to take much much room in my life and my background. It’s a small car, so one is ok, two still good, but beyond that, it becomes really crowdy. and to make them work, it takes... just a little bit of time. And the very last one, such a good deal, just 2 or 3 trinkets to do on it, is finally a little bit.... temperamental. It’s a bit reluctant to start after being for fifteen years in a barn or under an apple tree. But it’s to find it then more enjoyable.
Ok, I admit it, I’ve had up to seven at the same time. Everywhere. They were everywhere.
Not talking about the necessary spare parts, just in case....
Intrusive. But so nice.
As it was not possible to take them on the boat, I had to sell them, one after the other one.
I’ve seen one on a large barge once but Vò Lu Mondu is too small for that.
I still have one, a rare red and grey 1985 Dolly.
So when I went for my river trip last october, I started to get rid of that problem. Some how painful. Miss it sometimes. I’ve seen 2 or 3 of those in Scandinavia, little thought to my red and grey.
Well, I withstand and accept the separation. And now, it’s ok, out of that, I even didn’t take a picture of the last one I’ve seen in Sweden. I‘ m on the good way to recover.
And then, it started again ! Yesterday, 3500 km away from France, in swedish Lappland, in a remote and quiet area, not so many people around, I’ve heard them. Missing syndrom, hallucinations. I pinch myself, let 3 mosquitos do to the end they ugly job, ask Baltic to scratch and bite me strongly: I’m not dreaming, seven 2 CV passing next to the boatyard. I stop my sewing work and go to see them. They are at my french friends place.
Seven french cars doing a trip in Lappland. Stopover here tonight.
Impossible not to look at the cars in details, and have a chat with owners.
Fortunately, none ask me if I would like to go for a drive. Doing so would have bring me to an overdose, for sure.
It’s chasing me up to here ! And I’ve to start everything one more time.

Other subject: the boat transport on a truck, not on a 2 CV, to Norway should be only on thirsday or friday (today is saturday), so I have time to work on the boat which is still not finished.
I’ve spent a lot of hours making a cockpit cover, that will useful to be protected from snow during the winter beyond the polar circle.
It’s not finish yet but most of it is done. And if the sewing is a little bit rough (the sewing machine is not really made for that and I do what I can...), it’s not too bad and will do the job, which is, after all, the most important thing.

o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o
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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 23:44

Depuis la fin de la Höga Kusten, la Côte Haute, les paysages sont beaucoup moins attrayants et la météo est loin d’être en reste.
Donc, j’ai décidé de tailler la route rapidement vers le Nord, toujours plus au Nord.
Escale à Lulea, la dernière grande ville  sur la côte Est de la Suède, le dimanche 26 juillet.
On m’avait dit que l’archipel traversé pour y arriver est superbe. Je le crois volontiers et cependant, même si je l’ai effectivement traversé, je ne l’ai pas vu, ou tout au plus entr'aperçu.
Ben, mon gars, faut ouvrir tes yeux si tu veux voir quelque chose !
Je sais bien mais, même grands ouverts, mes yeux n’ont pas vu grand chose car pendant 2 jours j’ai navigué dans le noir. Tout était noir, la mer, le ciel, la terre ! Je me voyais en mineur de fond. Ne pensez pas que j’ai posé des mines au fond de la mer, non, j’étais mineur, le vrai, celui qui passe ses journées à extraire du charbon et quand il sort de son trou, c’est pour voir ces collines noires que sont les terrils.
La seule différence c’est que je n’étais pas couvert de poussière anthracite mais plutôt tendance vert de rage !
Non seulement, j’étais dans un tunnel non éclairé, mais en plus les vannes célestes étaient grandes ouvertes. Obligé de naviguer avec par moment le nez sur l’écran du radar tellement la visibilité était réduite à cause de la pluie.
C’est quand même un comble, 20 h de jour sur 24 h et c’est tout juste s’il ne faut pas allumer les phares à midi !
Je veux du BLEU !!!
Bleu marine, azur, ciel, des mers du sud, pastel, layette, tiens, même pétrole. Peu importe, la nuance, du bleu. Juste du bleu.
Heureusement, je ne risque ni le coup de blues ni les bleus à l’âme grâce à ma petite chatte Baltic. Elle rayonne en permanence comme 3 soleils en même temps.
Donc me voilà à Lulea qui sera surtout une escale technique: vaccination pour Baltic, coiffeur pour moi (pas un luxe !), trouver à faire remplir ma bouteille de gaz (jamais évident !), faire les dernières courses surtout alimentaires car le coût de la vie en Norvège est tout simplement.... exorbitant.
Incroyable: il fait grand beau ! J’y crois pas !!!
Pratique, le super marché est à 300m du port.
Bon, pour le gaz, 2 fois 6 km à pied. Une première fois pour trouver l’endroit où on m’avait dit qu’éventuellement, peut-être mais c’est pas sûr, on pourrait remplir ma bouteille. Evidemment les bouteilles suédoises sont différentes des bouteilles françaises, pas le même raccord. Heureusement le gaz est le même.
Sur place, le gars me dit que non, mais ça peut se faire à 50 km plus au sud, dans une autre ville.
Je discute un peu, j’insiste beaucoup pour qu’il me trouve une solution et pour finir il me sort un raccord en me demandant si je pense que ça correspond au filetage de ma bouteille: oui !
- Alors je peux le faire.
Même trajet le lendemain avec la bouteille. Heureusement j’ai un bon petit diable qui assure le transport mais il n’a pas de moteur, évidemment.
Et pour remplir ma bouteille: pas compliqué, on raccorde à une bouteille suédoise qu’on met au dessus et c’est le coup des vases communicants. On vide l’une dans l’autre. Interdit de fumer !!!!
3 jours en ville, ça suffit.
Départ vers 8 h en passant juste à côté des 4 brise-glace qui attendent sagement leur heure, c’est à dire quand la mer commencera à geler. Ils assureront en permanence pendant tout l'hiver une voie libre de glace pour la navigation commerciale. Et l'hiver est long ici, la mer peut encore être gelée au mois de mai.
Lulea est un port très important pour l’exportation du minerai de fer et du bois. Il est donc évidemment économiquement vital que ces transports puissent se faire toute l’année sans interruption.
Et quand c’est gelé, c’est gelé ! Plus d’1 m de glace.
Je crois que le fait d’avoir beaucoup râlé contre cette foutue météo a eu plus d’effet que je n’espérais: grand beau, chaud, enfin l’été.
Pourvu que ça dure.
Et ça dure.
Donc, je vais devoir apprendre à râler plus souvent et plus fort.
Encore 2 petites journées de navigation pour atteindre mon terminus baltique.
Très beau, et très peu de vent. Il en aura fait des heures mon moteur entre les vents contraires et les pas de vent du tout sur cette mer.
Le 2ème jour, départ à 8h45 pour 15 petits miles. 3 fois rien, une petite promenade sur un lac sans ride.
Sauf que....
Après une vingtaine de minutes, il me semble que quelque chose cloche mais je ne sais pas quoi, juste une impression.
Puis je remarque que l’échappement ne crache pas autant d’eau qu’il devrait.
Est ce que le filtre d’admission d’eau est partiellement bouché ? ça fait longtemps que je ne l’ai pas contrôlé, pas vraiment de raison de le faire.
Je vais voir et, en fait de voir, j’ai surtout entendu un bruit de cataracte dans la soute: un des tuyaux du circuit de refroidissement du moteur s’est débranché. Et si l’eau ne va pas dans le moteur, elle va où ? Dans le fond du bateau !.
Après avoir arrêté le moteur, je fonce soulever une trappe du plancher et le niveau de l’eau se trouve 1 cm en dessous !!!!
Je suis en train de vider la mer Baltique dans mon bateau !
Zut, il va rien rester pour les brise-glace. Chômage technique.
Et la pompe de cale automatique, elle fait quoi ? Rien !
Je la connecte en position manuelle et, si elle émet bien son bruit, elle n’évacue pas une goutte.
Et puis elle me dit que on est le 30 juillet et qu’elle ne reprend le boulot que le 1er août comme tout le monde en Suède et que de toutes façons, vu qu’elle n’a jamais travaillé, pas question de vider comme ça d’un coup 5 à 600 litres d’eau sans une  sérieuse préparation psychologique.
Pas négociable !
Tiens, j’aurais dû la laisser tourner à sec, elle a horreur de ça. Ça lui aurait fait... les pieds. Même si ce n’est pas une pompe... à pied.
Bon, l’autre pompe maintenant, la grosse jaune. Elle, elle aime bien la compagnie, il lui faut quelqu’un pour lui tenir la main et... pomper.
Donc je pompe et.... rien. Enfin pas tout à fait rien: je me prends une grosse giclée d’eau en pleine poire ! Et rien qui sort du bateau.
La pompe trouve très chouette ces petits geysers qu’elle fait. Certes, l’effet est assez intéressant mais je ne veux pas plusieurs jets d’eau dans le bateau mais un seul et très gros à l’extérieur. Rien à faire, elle fuit comme un panier en osier percé.
Dernière solution, le seau.
Donc, 5 à 600 l à évacuer en me mettant à 4 pattes sous la table pour remplir le seau puis aller le vider dans le cockpit. 3 heures il me semble, pas vraiment pensé à regarder l'heure.
Puis fin du trajet en commençant à mettre à sécher différentes choses stockées dans les coffres sous le plancher. Heureusement que le soleil est bien présent.
Je n’aurais pas aimé que ça m’arrive un jour avec du vent, des vagues et de la pluie.
C’était la péripétie du jour, du genre qui vous met du piment sur le plat du voyage et qui garnit l’armoire à souvenirs.
Et me voilà au bout du bout du golfe de Botnie et je considère que c’est la fin de ma 2ème étape, la 1ère étant le trajet fluvial qui m’a amené jusqu’à cette mer parsemée de tellement beaux archipels.
Je suis maintenant installé dans un chantier naval, sous la grue gigantesque qui mettra bientôt Vo Lu Mondu sur un camion pour une traversée terrestre cette fois et il trempera alors ses quilles dans de nouvelles eaux,  beaucoup plus salées, celles de la mer de Norvège.
Une surprise m’attendait ici.
Le décor, c’est un grand chantier naval (pas pour paquebots quand même), un village où il n’y a aucun commerce sauf un magasin d’antiquités et un café-chambres d’hôtes.
La surprise c’est que ce café est tenu par couple originaire de Nimes ! 80 km de mon lieu d’origine. Incroyable ! Quand j’ai entendu la voix de Lorraine, je me suis dit que cet accent là, m’était plus que familier.
Avec son mari Gilles, ils ont créé cet établissement il y a 2 ans et ont l’air de beaucoup apprécier la vie en Laponie suédoise.
Donc si vous voulez vous changer les idées, faire du ski de fond sur la mer, des randonnées en raquettes en forêt, des ballades en scooter des neiges, de la pêche sous la glace ou alors d’autres activités en été, c'est la bonne adresse : link
Tout ayant séché dans le bateau, nettoyage des coffres effectué (j’en ai profité, c’était bien mouillé !), cet après-midi a été consacré à la cueillette de myrtilles, il y en a partout, vraiment partout et pas besoin d’aller à la montagne pour ça. A 5 mn à pied depuis le bateau.
Les myrtilles, je n’en ai jamais raffolé. En tant que grand amateur de cassis, je les trouve douceâtres et peu goûteuses en comparaison.
Cependant, comme tout ce qui a un coût proportionnel à mon salaire, c’est à dire nul, m’intéresse, je ne fais pas le difficile et demain matin, activité confiture pour tout le monde.
Ah, un "petit détail": ici, ça fait 2 mois qu’il fait un temps estival !

Je termine aujourd’hui avec un message personnel à mon ami Max qui vient de partir pour un grand voyage sans retour.
Merci Max, si je suis là aujourd’hui tu y es pour quelque chose, j’aurais bien aimé te le dire de vive voix.
En homme libre tu as bien rempli ta vie et su transmettre ton état d’esprit à tes enfants et j'en ai également profité.
"Si tu tombes, essaye, essaye encore !"
"Courage, confiance"
Avec ces 2 principes qui t’étaient chers, tu nous as montré le bon chemin, celui de la liberté.
Encore merci et ne te gène pas pour me raconter comment c’est là-bas. En alexandrins, bien entendu.
Max avait 95 ans et je suis sûr qu’il aurait bien renouvelé le bail pour au moins aussi longtemps.

From the end of the Höga Kusten, the Hight Coast, the landscape is not very appealing and so is the weather.
So, I’ve decided to go faster to the North, always further North.
Stop in Lulea, the last important town on the east coast of Sweden.
I was told that the archipelago I had to go through to get there was beautiful. I do believe it but if I went through, I didn’t see it or just a very quick glance.
Well, man, open your eyes if you want to see something !
I know, but, even wide opened, my eyes didn’t see anything because for 2 days I’ve been sailing in the dark. Everything was dark, the sea, the sky, the land ! It was like if I’ve been very deep in a coal mine !
The only difference was I was not covered with black dust but I was green of anger !
I was in a very dark tunnel and it was raining cats and dogs. I had to go sometimes with the radar on because of such a poor visibility.
Can you imagine that, 20 h of daylight and I should turn on headlights in the middle of the day !
I want some BLUE !!!
Any kind of blue. Just blue around me.
Fortunately, I have with me my little cat Baltic, shining allways like 3 suns.
So, I’m in Lulea, a kind of technical stop: vaccination for Baltic, haircut for me, find  to refill my gas tube (never easy !), last big shopping before Norway, everything being so expensive overthere.
I cant believe it: wonderful weather !!!
Supermarket, 300 m from the harbour. Very handy.
For the gas, twice 6 km by foot. Once to find the place where it might be possible to have my tube refilled.
The swedish tubes are not the same as the french ones, not the same connexion. Well, the gas is the same...
When I got there, the guy told me it was not possible and I had to go in another town, 50 km further south.
After a while talking with him, asking him to find a solution, he showed me a connector and, yes, it will fit.
The next day I was back with the tube.
How to fill the tube ? Take a full swedish tube, connect it to the empty tube and empty the first one into the other one, just like if it was water with the help of gravity. Smoking absolutely forbidden !!!
3 days in town, that’s enough.
Start at 8 o’clock, going next to the 4 ice breakers waiting quietly for their time, when the sea will start to freeze. They have to make a free of ice way for commercial ships.
And winter lasts long uphere, the sea can be still frozen in may.
Lulea is a very important harbour for exportation of iron ore and wood. So, it’s vital for the economy, the shipping must not stop.
And when it’s frozen, it’s really frozen ! More than 1 meter thick ice.
2 more days sailing to go to the end of my baltic trip.
Beautiful weather, very light winds. So many hours motoring on this sea with opposite winds or no wind at all.
The second day, start at 8.45 for a small 15 miles trip on a real lake without any tiny wave.
But.....
After about 20 mn, I feel something strange, don’t know what, just a feeling.
Then I notice it should be more water coming out from the exhaust pipe.
Maybe the filter of the intake ? I didn’t clean it for a while, but no special reason to do it.
I go to check it but I can hear a water fall in the hold: the intake hose is disconnected. And if the water does not go in the cooling system, where doest it go ? In the bilge !
Once the engine stopped, I rush to lift the floor and the water level is just 1 cm below it !!!!
I’m emptying the baltic sea in my boat !
There will be nothing left for the ice breakers. Technical unemployment.
And what about the automatic bilge pump ? Nothing !
I switch it on manual and, if it makes some noise, no water going out of the boat.
And then it tells me we are on the 30th of july and it will go back to work on the 1st of august as everybody in Sweden and, as it has never worked before, it’s out of question to drain 5 to 600 l at once without a psychologic training.
No negociation !
Ok, the other pump now, the big yellow one. That one likes company, it needs somebody to hold its hand and.... to pump.
So, I start pumping and... nothing ! Well, not exactly nothing: I get a big flush in my face ! But nothing out of the boat.
The pump finds these small geysers it makes very nice. The effect is quite interesting but what I want is a big big flush outside  and not plenty of small geysers in the boat.
Nothing to do, it’s like a basket with plenty of holes.
Last solution, the bucket.
So, 5 to 600 l to drain going under the table to fill the bucket and then to empty it in the cockpit.
It took about 3 hours, I think, didn’t think to look at the watch.
Then the end of the trip starting to dry the things which have soaked in the bilge. Fortunately, the sun is there now.
I would not have liked this happens on a windy day with wawes and rain.
That was the fact of the day, the kind which put chili in your travel meal anf fill the memory cupboard.
And now I am at the very end of the gulf of Botnia and it’s for me the end of my 2nd stage, the 1st one being the river trip which led me to this sea with so beautiful archipelagos.
I stay now in a boatyard, under the huge crane which will lift soon Vo Lu Mondu to put her on a truck for a land trip this time and she will then dip her keels in new waters, much more salted, in the norvegian sea.
I’ve had a surprise here.
A large boatyard, a village without any shop execpt  an antics shop and a cafe with guest rooms.
The surprise is that the cafe owners come from Nimes, France. 80 km from where I come from. Incredible ! When I’ve heard Lorraine’s voice, her accent was very familiar to me.
With her husband, Gilles, they started their business 2 years ago and it seems they like very much the life in swedish Lappland.
So, if you wish to breath fresh air, to go cross country skiing on the sea, to go with snowshoes in the forest, to ride a skidoo, to fish through a hole in the ice or other activities in summer, this is the good spot: link
As everything is dry, the bilge cleaned, I went this afternoon for blueberries picking, blueberries everywhere and not necessary to go up in the mountain for that. 5 mn walking from the boat.
I’ve never been fond of blueberries. Compared to blackcurrant which I like so much, I find them too sweet and a little bit tasteless.
However, as everything which is free interest me, I take them easily and tomorrow morning, jam cooking for everybody on board.
A "small detail": it’s been a wonderful weather for 2 months here !

Today, the end will be a personal message to my friend Max who just left for a endless travel.
Thank you Max, if I’m here today you’ve made something for that, I would have liked to tell you that.
As a free man, you’ve well filled your life and transmitted your state of mind to your children and I’ve taken a part of it.
"If you fall down, try, try again !"
"Courage, confidence"
With these 2 principles, you’ve showed us the right way, the way to freedom.
Thank you again and tell me how it is overthere. With poems as you like to do.
Max was 95 and I’m sure he would have been ok for another 95 years.

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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 11:10
7h40 ce matin, ils montent dans le bus et les voilà partis pour Sunsvall puis en train jusqu'à Stockholm pour rejoindre Bordeaux demain matin.
Catherine et Jean-Claude, mes amis de Bordeaux, m'ont accompagné pendant 10 jours et ça a été un vrai plaisir.
Tout d'abord, je leur dois un immense merci pour avoir apporté le soleil avec eux. Bon, ce qui est dommage, c'est qu'ils l'ont repris dans leurs bagages et, toute la pluie qui est tombée ici aujourd'hui ne tombera pas sur les vignobles du sud-ouest et le Saint Emilion de l'année n'en sera que meilleur.

Après avoir mis l'estomac de ma petite Baltic à rude épreuve pour atteindre notre lieu de rendez-vous (Sundsvall, environ 300 km au nord de Stockholm), la rencontre a eu lieu comme prévu.
Après une première nuit au port, une petite étape pour atteindre un beau mouillage pour un sommeil très calme.
Je crois que je devrais arrêter de dire "beau mouillage" car ici c'est un pléonasme. Ils sont tous beaux. Donc, quand vous voyez "mouillage", ......
Le lendemain, après environ 1 h de navigation, le brouillard nous a entouré, de manière fort inattendue.
Pour la 1ère fois j'ai dû utiliser le radar et naviguer avec son aide. Pas inutile du tout !!!
Avec un point GPS placé à l'entrée du petit fjord qui devait nous mener à Härnösand et le radar, il a été assez facile de trouver l'ouverture et de rester au milieu du chenal assez étroit dont nous ne pouvions pas voir les rives pourtant peu éloignées.
Dans le port, amarrage bord à bord avec bateau finlandais occupé par une famille avec 2 petites filles jumelles. Parents "typiquement finlandais", c'est à dire peu enclins au contact et à la conversation ou même au sourire. Mais quand on a un Jean-Claude à bord ..... Il pourrait entrer en contact et faire rire une troupe de finlandais autistes et dépressifs.
Donc, rapidement les parents sont sortis de leur réserve (un peu, mais c'est déjà ça) et l'opération charme a été menée à bien quand j'ai montré Baltic aux 2 petites filles, Paolina et Laura. Les 2 gamines
dans le bateau à jouer avec le chat et nous à discuter avec les parents. Nous les retrouverons 2 autres fois au hasard des ports.
Jean-Claude qui aime faire la cuisine et la fait très bien a tout de suite investi la cuisine. Ce à quoi je ne me suis surtout pas opposé !
Le jour suivant, encore du brouillard mais moins dense, par moment absent ou alors transpercé par des lumières superbes, atmosphère nordique, le froid en moins, horizon bouché ne posant pas de limite entre eau et air. avancée vers..... rien, le néant. Mais c'est la direction, donc, va pour le néant !


Le très joli petit port de Bönhamn convoité pour la nuit est plein comme une boîte de hareng fermenté donc nous nous rabattons sur le fond d'un fjord, élargi après un passage étroit: un vrai lac de montagne, avec des petites maisons de vacances posées les pilotis dans l'eau sombre.
Puis belle journée de voile, vent portant, 5 à 10 noeuds pour arriver avec un joli grain de pluie, de courte durée, juste de quoi dessiner un bel arc en ciel au dessus du village à notre arrivée. Assez magique. Amarrage au ponton et là, c'était beaucoup moins magique. Un peu le piège à touriste ! J'aurais dû me méfier, il y avait beaucoup trop de bateaux à moteur. Vraiment pas la même population que sur les embarcations qui se déplacent en silence à l'aide du vent.
Ceux-là ont dégagé autant de décibels que leur mode de propulsion préféré, c'est à dire beaucoup et surtout
très tard dans la nuit. Je retiens la leçon pour le futur.
Hummelvik, 20 miles plus au nord. Ce n'est pas là que nous serons dérangés pendant notre sommeil, bon un peu par les quelques moustiques qui disposent également de moteurs assez bruyants (vive les moustiques à voile !).
Fin d'après-midi d'un calme absolu, à peine troublé par le "pom pom pom" sympathique d'un canot en bois à moteur vieux de 45 ans qui vient nous rendre visite pour un brin de causette bien agréable.

Trysunda, "allez y, vous ne serez pas déçus, c'est une des plus belles îles." J'avais déjà repéré cet endroit après en avoir vu une photo. Donc, allons y !
Et nous n'avons pas été déçus ! Nous y sommes même restés le lendemain toute la journée. Pas de place au ponton, l'ancre à l'avant, l'arrière amarré à un arbre sur la plage. A 50 m du ponton, des sanitaires, du concert de jazz, vue imprenable sur le village de maisons rouge qui se mirent sur  la surface huileuse de la Baltique endormie dans cette anse. Mignon tout plein diraient certains.


Ajoutez à cela les douces épices de la belle rencontre  avec Katarina et Jon, nappez le tout d'une belle lumière sucrée qui met le feu aux maisons rouge "officiel" et Vive les vacances !
L'île est effectivement splendide et a des aspects très variés.
Elle est petite et on passe rapidement de l'ombre d'un sous bois odorant de pins et de mousses épaisses comme un vrai matelas de vraie princesse, vous savez, celle du petit pois, aux rochers ensoleillés de granit rouge, plus ou moins polis
par le frottement des glaciers qui se promenaient là il y un certain temps. Le granit s'interrompt subitement, très provisoirement cependant, pour laisser place à une plage au sable de paradis pour enfants.
Par hasard, nous y retrouvons Katarina et Jon. Discussion de vacanciers au soleil, entrecoupée de baignade pour 4 d'entre nous (devinez qui a été le seul assez raisonnable pour ne pas se tremper dans une eau à 16° ?) et de partage de sandwichs.
Poursuite de la promenade. A peine le sable évacué
d'entre les orteils, nous nous retrouvons à marcher dans les Pyrénées avec ses forêts de conifères droits comme des mâts de bateau, les voiles étant vertes, ses blocs de rochers gris de lichens, son mélange de senteurs de résine et de mousse humide, le tout accompagné par le bruit des vagues sur le granit rouge. La montagne à la mer. A moins que ce ne soit l'inverse.
Sortie de la forêt (quelques centaines de mètres seulement) sur une plage dont les grains de sable sont de la taille, pour les plus petits, d'oeufs d'autruche. Quant aux plus gros, ils feraient plutôt référence à ceux des reptiles préhistoriques, un seul oeuf pour une omelette pour 45 personnes.
Retour au village par un agréable chemin dans la forêt, quelques hectomètres de nouveau qui mènent tout droit vers la petite église au clocher si particulier et à l'intérieur entièrement recouvert de dessins et textes peints.
"Une des plus belles îles" m'avaient-ils dit. Ils n'avaient pas donné dans l'exagération !




































Au menu du soir, un pavé de saumon tout juste fumé avec des branches de pin. Un régal !
Jean-Claude y a aussi acheté LA spécialité locale; le SURSTRÖMMING: c'est du poisson en boite. C'est un peu.... particulier. Pour les amateurs, c'est du poisson fermenté. Pour les autres, de loin les plus nombreux, c'est du poisson... pourri !
Il parait qu'à l'ouverture, l'odeur est... époufroyable !  même les mouches les plus endurcies n'y résisteraient pas. Quant au goût (je ne parle pas de saveur), il est... particulier mais heureusement, pour ceux qui ont survécu à la mise à l'air de la chose, il semblerait qu'il ne ressemble pas à l'odeur.
Au fond, c'est un peu comme certains de nos fromages.
Usage de l'ouvre boite formellement interdit sur le bateau !!!!


 




















7.40 this morning, they take the bus and they are gone to Sunsvall then train to Stockholm to be back in Bordeaux tomorrow.
Catherine and Jean-Claude, my friends from Bordeaux, came along with me for 10 days and it’s been a real pleasure.
First, I have to thank them very much because they have brought the sun with them. Well, it’s a pity, they took it back in their luggage and since they left it rained the whole day here so the wineyards in the south west of France will not get it and the Saint Emilion will be better.
The meeting was, as planned, in Sundsvall, 300 km North of Stockholm.
After the first night in the harbour, a small stage to reach a beautiful anchorage for a very quiet sleep.
I think I will stop saying "beautiful anchorage" because it’s an evidence, they are all beautiful. So, when you see "anchorage"....
The next morning, after 1 hour sailing, the fog surrounded us, it was not expected at all.
For the first time I had to use the radar and sail with it’s help. Not useless at all !!!
With a waypoint on the GPS placed at the entrance of a small fjord which should lead us to Härnösand and the radar, it’s been quite easy to find the way and stay in the middle of the narrow channel as we did not see the close shores.
We moored next to a finnish boat with a finnish family with toyoung twin daughters.
The parents, "typically fins", neither opened nor smiling.
But when you have a Jean-Claude on board.... He could make talking and laughing and group of autist and depressive fins.
So, quickly, the parents had to open up (a little bit, not so bad) and the charming operation succeeded when I took Baltic out to show her to their daughters, Paolina and Laura.
The 2 girls came on board to play with the cat and we could talk with the parents.
We will meet them twice later on in other harbours.
Jean-Claude who loves to cook and do it very well felt quickly at home in the galley.
I did not do anything against that !
The next day, still foggy but not so much, sometimes no fog at all or it just let wonderful lights go through, nordic athmosphere, without cold, no horizon beetween water and air.
Way to... nothing. But it’s the direction we are going to, so let's go to nothing !
The beautiful small Bönhamn harbour was crowded  like fish in a can so we kept going to the end of a fjord: a real mountain lake, with trees diping their roots in the very lightly salted water and small summer cottages right on the dark waters.
Then a nice sailing day, down wind, 5 to 10 knots, a very short rain storm, beautiful rainbow on the village when we reached it. Magic moment !
Mooring to the pontoon and there it was not magic at all. Tourist trap !
I should have been more careful, to many motorboats !
Not the same people on board as the ones who go silently with the wind.
Those ones made as much noise as their engines and very late at night.
I keep that as a lesson for the future.
Hummelvik, 20 miles further north. We will not be disturb during our sleep in that place. Well, mosquitos use noisy engines aswell. Hurray for sailing mosquitos !
Very very quiet end of afternoon, not really disturbed by the friendly «pom pom» made by a 45 years old wooden boat which came to us for a pleasant little chat.

Trysunda, «go there, you will not be disapointed, it’s one of the best islands» I’ ve already spotted that place after seeing it on a picture.
And we were not disapointed at all ! We even stayed there the next day. No spare room at the pontoon so we anchored  with the back tied to a tree on the beach.
50 meters from the pontoon, the toilets and showers, the jazz concert, beautiful view on the red houses village reflecting on the mirror of the sleeping baltic sea.
Very cute would say some people.
Add to that mild spices like the beautiful meeting with Katarina and Jon, put on top of it a wonderful sweet light which set fire to the "official red" buildings. Holidays !
The island is really fantastic with very different aspects.
It’s small and we go quickly from the smelly shade of pine trees and  moss thick as a princess mattress, to the red granite rocks, more or less polished by glaciers running here some years ago. And the granite disappear suddenly, not for long, for a sandy beach, children paradise.
By chance, we met there Katarina and Jon, sunbathing. Holiday makers chat under the sun, just cut by a swim for 4 of us. And figure out who was reasonable enough not to go in the 16° water ?
Walking again after a while. The sand just off beetween our toes, we are in the Pyrénées mountains with mastlike pine trees, green sails, rocks covered with grey lichens, mix of resin and damp moss smells, this going along with the waves noise on the rocks in the background. The mountain by the sea. Or the sea by the mountain.
The forest ends after a few hundreds meters on a beach where sand grain are, for the smallest ones, like ostrich eggs. The bigger more like prehistoric reptiles eggs, one egg for a 45 guests omelette.
Back to the village by a pleasant path in the forest, a few hundreds meters leading to the small church with its very different church tower and many drawings on the inside walls.
"One of the best islands" did they said to me. They didn’t say too much !
On the evening menu, salmon, just smoked with pine branches. A delight !
Jean-Claude has got THE local speciality: SURSTRÖMMING: canned fish.
It’s a little bit.... special. For the ones who like it, it’s fermented fish. For others, by far much more numerous, it’s.... rotten fish.
It’s said when you open the can, the smell is absolutly terrible ! Even very strong flies would not survive to that.
About the taste, it is.... special aswell but fortunately, for those who survived to the opening to the "thing" and taste it, it seems it does taste like the smell.
Well, not worse as some of our french cheeses.
The use of a can opener is absolutely forbidden on board !!!

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 14:36

Tiens, il fait jour (3 h du matin !). Je suis sûre que le capitaine sera d’accord pour jouer avec moi.
Bon, il dort encore.
Tout doucement je lui touche le bout du doigt. Patte de velours. Pas de réaction.
Même chose sur le nez. Eh, je ne suis pas une mouche ! Faut pas me chasser comme ça !
Cette fois je vais insister un peu plus. Un orteil. C’est ça, je vais lui mordre un orteil.
Ok, ça sent pas très bon mais, j’y vais quand même avec mes petites dents bien pointues.
Là, il réagit mais n’a pas l’air d’apprécier. Il s’est tourné et s’est rendormi.

Chic, les pieds bougent sous la couette, je bondis dessus encore et encore et plus ça bouge, plus je bondis.
Allez, j’essaie autre chose. les ronrons en me frottant contre sa joue. Ça marche, j’ai des caresses. Je savais bien que j’y arriverais. Faut juste insister un peu.
Ah zut, il s’est rendormi. J’attaque de nouveau les orteils....
Je crois que j’aime bien cette nouvelle vie.
Depuis quelques jours, je suis dans une drôle de maison. C’est plein de recoins partout, j’explore, c’est pas bien grand mais il y a plein de cachettes.
Et puis il y a un arbre à chat immmmmmense (l’épontille du mât) ! En plus, il est recouvert de corde très douce pour mes petites pattes, pas comme celui que j’avais avant, tout petit avec une corde toute rêche.  Je me régale à sauter sur celui-là: je prends mon élan sur la table et je saute le plus haut possible. Et je grimpe, et je grimpe ! Trop trop bien !
Y avait un truc qui me gênait au milieu (le thermomètre), je l’ai fait tomber 2 ou 3 fois et il l’a mis ailleurs. Faut dire qu’il était très mal placé au milieu de mon arbre.
Et puis en haut, il y a une espèce de petit hamac, j’arrive pas encore à aller dedans. J’ai bien commencé à faire tomber ce qu’il y a dedans (jumelles, lampe) mais il a tout remis en place. Il a pas encore compris que ça me gène et qu’il faut mettre ça ailleurs. Je vais insister.

Une petite soif: ça serait plus pratique avec une paille !

Et puis il y a la table où il est souvent, soit à regarder une grande feuille de papier avec des dessins dessus, soit à regarder une fenêtre pleine de couleurs en jouant à tapoter avec ses doigts. J’aime bien y aller dans ces moments-là, sur la grande feuille, c’est super, ça glisse et il y a toujours ce machin rouge que je m’amuse à faire tomber et à chaque fois il le ramasse. Alors je recommence.....

Et puis la fenêtre, quand je marche devant, ça fait bizarre sous les coussinets et ça fait des drôles de bruits....
Ça a l’air de le déranger un peu mais c’est pas grave, il rigole et moi je m’amuse.

Il y a aussi plein de bruits qui me font peur.
Le pire, c’est le gros vroum vroum qu’il y a de temps en temps. Au début, ça m’a fait peur, vous pouvez pas savoir ! Alors je filais me cacher au plus profond que je pouvais trouver. Maintenant, même pas peur ! Enfin, si, un peu mais je m’habitue.
Et puis cette maison, parfois elle bouge un peu ou même beaucoup.
Quand c’est un peu, c’est drôle parce qu’il y a des choses suspendues qui se balancent et c’est très amusant.
Quand c’est beaucoup, c’est pas drôle du tout. Je me sens toute bizarre, pas vraiment bien, et tout ce que j’avais mangé ressort. C’est pas agréable du tout mais après je me sens mieux et je recommence à jouer.
Et puis il me prend contre lui et me donne plein de caresses en me disant des choses toutes douces et je crois comprendre que ça ne va pas durer trop longtemps.
Bon, hier ça a duré très longtemps, ça a bougé très fort, ça a fait beaucoup de bruit et j’ai eu plein de câlins. J’ai quand même bien joué et dormi mais j’ai été contente quand ça s’est arrêté. Je ne sais pas pourquoi il est allé se coucher très rapidement et a dormi très longtemps. Moi j’aurais bien joué encore...

Vous l’aurez compris, il y a un élément très perturbateur dans le bateau.
Plus moyen de dormir tranquillement, de tracer ma route sur les cartes, de pianoter pour vous donner des nouvelles. Déjà que je passe pas mal de temps pour écrire ma prose, encore plus depuis que je la traduis en anglais, maintenant je dois corriger encore plus pour effacer les "jkvvvvvvvvvvvvn.emrclhelsékkkkkkkddddddddmwe, dq.LlllllllllllluuuuuuuuuufgggggggggiugiKdqqwmd" que ces 4 petites pattes viennent rajouter dans mes textes.
En plus, cette équipière ne sait rien faire dans le bateau à part mettre plein de choses par terre, comme s’il n’y avait pas assez de bazar comme ça.
Pas très efficace comme mousse !
Par contre, quel plaisir d’avoir cette petite boule de poils dans le bateau !
C’est du soleil sur 4 petites pattes, de la tendresse ronronnante, de la distraction permanente, du bonheur à tout moment.
C’est fou comme une si petite "chose" peut remplir complètement un espace en un instant.
Je l’adooooooooooore !
Voilà, vous avez fait connaissance avec Baltic, équipière permanente à bord de Vò Lu Mondu.
Elle est née le 21 avril à Mariehamn dans l’archipel de Aland (Finlande).
Un immense merci à mon amie Annsofi pour ce merveilleux cadeau.


It’s daylight already (3 a.m. !). I’m pretty sure the captain will be ok to play with me.
Ok, he is still sleeping.
Very gently, I touch the tip of his finger. Velvet paw. No reaction.
Same thing on the nose. Hei, I’m not a fly ! don’t push me away like that !
Now, I will insist a little bit more. A toe. Yes, I’m going to bite a toe.
Ok it does not smell so good but I go for it with my small very sharp teeths.
Reaction this time, he does not seem to appreciate that. He turned back and sleeps again.
Yeeeeessssss, his feet move under the duvet, I jump on them again and again and the more it moves, the more I jump on it.
Ok, I try something else. Purring against his cheek. It works, I get a cuddle. I knew I could success. just have to insist a little bit.
Ho no, he is sleeping again. I go for the toes again....
I think I like this new life.
For a few days, I’ve been in this funny new house. Plenty of corners to explore, not very large but a lot of places to hide.
And there is a huuuuuuge cat tree (the mast support)! With a nice and soft rope for my little paws, not the like I had before, very small with harsh rope. I have a good fun to jump on that one: I run on the table and jump as high as possible. And I climb, and I climb ! So funny !

There was a disturbing thing right in the middle (the thermometer), I put it down 2 or 3 times and finally he put it somewhere else. It was really not at the right place on my tree.
And at the top, there is a kind of small hammock and I’m not able to get in at the moment. I’ve started to put down what is inside (binoculars, lamp) but he has put everything back in place. He did not understand yet it’s disturbing me and he has to put that somewhere else.
I’m going to insist.
I’m a little bit thirsty: It would be easier with a straw !
And then, there is the table where he stands often, looking at a large sheet of paper with drawings on it or looking at a window with plenty  of colours and playing on it with his fingers.
I like to go there on those moments, on the large sheet of paper, it’s good fun, it’s slipery and there is always that red thing I like to throw down on the floor and, each time, he takes it back. So, I do it again....
And that window, when I walk in front of it, it’ s so strange under my paws and it makes funny sounds....
It looks it’s disutrbing him but it’s not a big deal, he laughs and I have fun.
There are also plenty of loud noises which make me afraid.
The worst is the very loud "vroum vroum" which occurs sometimes. At first, I was very scared, you can’t imagine ! So , I tried to hide in the deepest place I was able to find.
And now, not afraid at all any more ! Well, still a little bit but I get used to it.
And that house, sometimes it moves a little bit and sometimes much.
When it’s a little bit, it’s funny because there are many swinging things.
When it’s much, it’s not fun at all. I feel strange, not so well, and everything I ate before go back. Not pleasant at all but I feel better afterwards and keep playing.
And he takes me close to him et gives me plenty of cuddles saying sweet words and I understand it will not last for long.
Well, yesterday, it has lasted very long, everything moving very much, it was very noisy and I’ve had plenty of cuddles. Even though, I’ve played much and slept aswell but I was very happy when it has stopped.
I don’t know why he went to bed so quickly and slept for so long. I would have played more...


Yes, you have understood, there is a very disturbing element on board.
Impossible to sleep quietly, to do the chart work, to use the computer to give you some news.
It takes already much time to write, even more since I’ve startesd to translate in english, and now, I have to correct the
"jkvvvvvvvvvvvvn.emrclhelsékkkkkkkddddddddmwe,dq.Llllllllllllluuuuuuuuuu, fgggggggggiugiKdqqwmd"  
 those 4 little paws add to my texts.
What’s more, this crew doesn’t do anything in the boat except throwing so many things on the floor, adding to the already existing mess.
Not very efficient as a mate !
On the other hand, what a pleasure to have this hairy ball on board !
It’ sun on 4 small feet, purring tenderness, permanent entertaining, happiness at every time.
I looooooooove her !
So, you know Baltic now, permanent crew on board Vò Lu Mondu.
She was born on the 21st of april in Mariehamn, Aland archipelago, Finland.
A huuuuuge "merci" to my dear friend Annsofi for this wonderful present.

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 19:00



2 juillet 2009
Parti ce matin de Uusikaupunki, ville de la côte ouest de la Finlande, j’ai suivi une route recommandée par un navigateur finlandais.
"Si tu veux vraiment savoir ce que c’est la vraie navigation dans l’archipel, suis cette route, tu ne sera pas déçu."
Conseil suivi et vraiment pas de déception à la clef, bien au contraire !
Un vrai jeu de piste dans un labyrinthe.
Zigzag permanent entre les îles, les îlots, les rochers, les cailloux et les écueils sous marins qu’on ne voit que sur la carte.
Pour ce jeu il faut disposer d’un certain nombre "d’outils":
- un bateau, essentiel !
- les cartes marines du coin au 1/50 000, indispensable !
- une bonne paire de jumelles, absolument nécessaire !
- de bons yeux, sans commentaire !
- un minimum de connaissance des différentes sortes de balisage, ça peut aider !

Je rassure tout de suite ceux qui seraient tentés par une partie, le niveau de base, c’est à dire par beau temps avec une bonne visibilité, n’est pas trop compliqué.
Pour les plus audacieux, il faut attendre des conditions météorologiques un peu moins favorables: vent fort, pluie ou mauvaise visibilité.
Pour ceux qui cherchent les ennuis, les 3 éléments précédents en même temps.
Pour les amateurs de roulette russe, jouer en nocturne, pas d’éclairage.
Dernière catégorie, les fous, les inconscients, les "on ne peut vraiment plus rien pour eux", le top du top, la jouissance extrême : le brouillard. Là, c’est la roulette russe avec 6 balles dans le barillet, plus 3 en réserve, on ne sait jamais. Et je n’ai pas cité le radar dans les outils.


Me considérant comme débutant, aujourd’hui j’ai pris niveau de base: météo merveilleuse, grand beau, bonne visibilité, vent portant la plupart du temps, jusqu’à 10 noeuds. L’idéal.

Voici une photo d’une partie de la carte utilisée aujourd’hui. C’est une carte finlandaise avant dernière génération et vous noterez les couleurs pour le moins étranges, la mer est blanche ou jaune selon la profondeur, et la terre est verte.  La où c’est jaune, vaut mieux commencer à faire gaffe et surveiller le sondeur qui indique la profondeur.
Les traits noirs en gras sont les routes maritimes balisées. J’ai emprunté celle qui va du haut (Nord) à droite (Est) au bas (Sud) au milieu. Vous remarquerez qu’elle traverse pas mal de zones jaunes et par endroits des passages assez resserrés.
Le jeu consiste donc à suivre la route choisie. Et pour cela, on a tous les éléments, c’est à dire le balisage en double, sur la carte et sur l’eau. Il reste juste à voir les 2 éléments identiques simultanément.
Sur la carte, c’est facile, à condition d’avoir une bonne vue ou des bonnes lunettes, et de savoir se positionner sur celle-ci. Bien sûr, on pourrait utiliser un GPS et mettre des waypoints (marquer des points de passage)
partout mais le jeu y perdrait beaucoup de son intérêt. Pas drôle.
Sur l’eau, c’est une autre paire de manche.
Donc les jumelles et de bons yeux.
Les éléments à repérer prennent plusieurs formes:
- les marques cardinales, qui vous indiquent de quel côté il faut passer pour ne pas aller brutaliser un morceau de granit qui somnole à cet endroit depuis quelques millénaires.
- les cairns, tas de cailloux bien empilés en forme de cônes ou cônes en béton, peints en blanc.
- les balises d’alignement, grande spécialité finlandaise, il y en a partout et c’est très efficace. Ce sont des panneaux peints en rouge et jaune, ils vont toujours par 2, un toujours plus haut que l’autre. Lorsqu’on les voit superposés, cela vous indique que vous êtes sur un axe où personne ne vous fera de croc en jambe sous-marin. Vous êtes alors sur l’alignement. Vous pouvez l’avoir en face de vous, vous allez vers les panneaux, ou vous pouvez  l’avoir dans le dos, vous vous en éloignez. De toutes façons, il faut qu’ils soient superposés. Ou alors, à vos risques et périls.
  Par moment, on saute d’un alignement à l’autre, l’un vous mène au suivant. Redoutablement pratique et efficace.

































Donc tout ça c’est pas bien compliqué sauf que ce n’est pas toujours facile à voir. Il y a un élément extérieur qui est à la fois facilitateur et empêcheur de tourner en rond: le soleil.

S’il vous chauffe le dos, akuna matata (pas de problème) !
Vous n’en prenez pas plein les mirettes et en plus, il éclaire là où vous allez et tout est doux et facile.
S’il vous grille le nez, la sauce est un peu plus pimentée: on y voit rien, bien ébloui avec la réverbération sur l’eau en plus, et forcément rien n’est éclairé directement. Et comme le jeu ne supporte pas d’à peu près, par moment on se pose pas mal de question, du style :
"Mais elle est où cette foutue cardinal Est ? Elle devrait pourtant être par là, sur tribord. Ah, la voilà. Ouf, ça soulage."
Sauf que la cardinale Est apercue est en fait une Ouest.  Et zut ! Bon, elle est où ?

Je vous garantis que ça vous occupe toute la journée.
En fait, il faudrait être plusieurs sur le bateau et c’est à celui qui voit en premier les différentes marques de parcours.
La partie était d’autant plus agréable et intéressant que j’ai tout fait à la voile.
Mais comme c’est un labyrinthe, cela implique de très souvent changer de direction donc de modifier les réglages des voiles. Un moment vent arrière, puis vent de travers, puis au près plus ou moins serré, retour au vent arrière, empannages, virements, je borde, je choque les écoutes,.....
La partie a été assez longue, 8 heures, et je ne me suis vraiment pas ennuyé. On est pas obligé de faire si long, on peut s’arrêter quand on veut, c’est plein de jolis mouillages tout au long du trajet.
En fin d’après midi, je voulais me mettre à l’ancre près d’un petit port mais ce n’était pas assez profond et l’espace n’était pas suffisant. J’allais repartir pour aller dans une autre petite baie toute proche quand les gens sur le ponton où étaient amarrés  quelques bateaux finlandais, m’ont fait signe qu’il y avait de la place.
Bon, puisqu’on m’appelle, j’y vais.
6 personnes pour se saisir de mes amarres, ça ne m’était jamais arrivé. D’autant plus que, jusqu’à maintenant, les finlandais sont plutôt..... réservés. Et quand je dis réservés, c’est un très doux euphémisme.
Parmi eux, le responsable du port est très accueillant et quand il a su que je venais de si loin, il m’a fait cadeau de 10 € de frais d’amarrage pour la nuit. Sympa.
C’était vraiment une très belle journée.

Archipelago sailing, a track  game.

2nd of july 2009
Started this morning from Uusikaupunki, town on the west coast of Finland, I’ve followed a way recommended by a finnish sailor.
"If you really want to experiment archipelago navigation, follow this route, you won’t be disappointed."
Good advice and absolutely no disappointment.
A real game in a maze.
Permanent zigzag beetween islands, skerries, rocks, stones and shoals you can see only on the chart.
To play the game, you need some "tools":
- a boat, essential !
- detailed charts, 1/50 000, you can't do without !
- good binoculars, absolutly necessary !
- good eyes, no comment !
- some knowledge about navigation marks, it could help !

To those who would like to play, I can say the first level, with fair weather and good visibility is not so complicated.
For the bold ones, wait for less favourable weather conditions: strong winds, rain and poor visibility.
For those who like to get in trouble, the 3 previous items at the same time.
For those who like to play with their life, night game, no lights.
For the most crazy, thoughtless ones, top of the top: fog. And no radar in the toolbox.

Being a beginner, today, I decided to try the first level: wonderful weather, bright sunshine, Good visibility, going downwind most of the time, up to 10 knots. Couldn’t be better.

Here is a picture of the chart used today.
It’s a finnish chart, not the last generation and, as you can see, the colours look a bit strange, the sea is white or yellow according to the depth and the land is green. Where it’s yellow, it better to be careful and look at the depth sounder.
The bold black lines are the marked fairways. I have been on the one which goes from the upper right corner (North East) to the middle to the South. You can notice it goes through many yellow areas and sometimes in pretty narrow passages.
The game is to follow the choosen route. And we have all the elements for that, twice the buoyage, on the chart and on the water surface. You only have to see the 2 similar items at the same time.
On the chart, it’s easy, as long as you have a good sight or good glasses and to know where you are on it. Of course, it would be possible to use a GPS and set many waypoints but the game would be far less interesting. Not good fun.
On the water, it’s very different.
So, binoculars and good eyes.
The items to be spot are of several kinds:
- cardinal marks which indicate on which side you have to go to avoid to mistreat a granit rock sleepeing there for thousands of years.
- cairns, piled rocks or concrete cones, painted white.
- leading lines, finnish speciality, everywhere and very efficient. they are red and yellow panels, always by pair, one upper than the other one. When you see them in line, you can go safely, nobody will put an underwater stick in your wheels. You are on the leading line. You can have them in front of you, you go to them or you can have them in your back, going away from them. If they are not on line, it’s at your own risk.
From time to time, you jump from one to another one, one leads you to the next one.
Truly convenient and efficient.

Well, it’s not so complicated except the fact it’s not always easy to spot everything.
There is an element which either makes it easier or more difficult: the sun.
If it warms your back, akuna matata (no problem) !
You dont get your eyes full of it, it lights where you are going to and everything is sweet and easy.
If it’s going to burn your nose, it’s much more spicy: you can’t see anything, dazzled with the reflection on the water surface and, of course, nothing gets direct lighting. And, as you need to be accurate in the game, sometimes many questions of that kind come in mind :
"Where is that bloody East mark ? it’s suppose to be somewhere there on starboard. Ho, there it is. A real relief."
Except that spotted East mark is actually a West one ! Play again ! Where is it ?

I can tell you, it keeps you well busy the whole day long.
In fact, it would be better to be more persons on board, the first one spotting the mark is the winner.
As I did the whole game with the sails up, it was more fun and interesting.
But in a maze you always go in different directions so you need to trim the sails all the times. For a while going donw wind, then wind on the the beam, then close to the the wind, more or less, then down wind again, gybing, tacking, sheets in, sheets off,....
The game have lasted quite long today, 8 hours, and I didn’t get bored one minut. You don’t have too play for so long, you can stop whenever you wish, nice places to anchor all along the way.
At the end of afternoon, I wished to anchor next to a small harbour but it was to shallow and not room enough to swing around.
I decided to go in another close small bay when the people on the pontoon called me, telling there was room enough for my boat.
Ok, they call me, I go there.
6 persons to catch my mooring lines, it has never happened before ! All the more so because, till now, the finns are pretty.... reserved. And saying reserved, I do it the very soft way.
Amonst them, the guy in charge of the harbour was very welcoming and when he
discovered I came from so far away, no harbours fees for me tonight. Nice.
It was a truly beautiful day.

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A consommer sans modération

"La vie c'est le truc qui passe pendant qu'on multiplie les projets."
John Lennon

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"Passer sa vie à cheminer le long d'une route droite, profondément encaissée entre de hauts talus, est faire médiocre usage des jours que le destin nous a accordés, tandis qu'ils peuvent être ensoleillés si l'on grimpe le talus pour flâner en liberté sur le vaste plateau qui le surmonte."
Alexandra David-Neel
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"7 heures du matin peut être. Je n'ai plus l'heure et je m'en moque."
Paul-Emile Victor
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"La seule chose dont on soit sûr à l'avance de l'échec, est celle que l'on ne tente pas."
Paul-Emile Victor
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"Je ne vois pas de délégation de nos Frères à quatre pattes.
Je ne vois pas de siège pour les Aigles.
Nous oublions et nous nous croyons supérieurs.
Mais nous ne sommes en fin de compte rien de plus qu'une partie de la Création. Et nous devons réfléchir pour comprendre où nous sommes situés.
Nous sommes quelque part entre la montagne et la fourmi.
Quelque part et seulement là comme une partie et parcelle de la Création."
Oren Lyons Iroquois Onondaga.
Extrait d'un appel aux organisations non gouvernementales des Nations Unies - Genève - Suisse - 1977.

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"La nature est lente mais sûre.
Elle ne travaille pas plus vite qu'elle n'a besoin de le faire.
Elle est la tortue qui remporte la course de la  persévérance."                                                                                                 

Henry David Thoreau
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"C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas."
Victor Hugo
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"Qu'est-ce qu'en général qu'un voyageur ? C'est un homme qui s'en va chercher un bout de conversation au bout du monde."
Barbay d'Aurevilly
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" Faites ce que vous êtes capables d'effectuer ou croyez pouvoir faire. L'audace est porteuse de génie, de pouvoir et de magie."
Goethe

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"Si la cruauté humaine s'est tant exercée contre l'homme, c'est trop souvent qu'elle s'était fait la main sur les animaux. Tout homme qui chasse s'endurcit pour la guerre."
Marguerite Yourcenar
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"Il faut sauver les condors. Pas tellement parce que nous avons besoin des condors, mais parce que nous avons besoin de développer les qualités humaines pour les sauver. Car ce seront celles-là mêmes dont nous aurons besoin pour nous sauver nous-mêmes."
Mac Millan, ornithologue du XIXe siècle
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